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Zoumir
67 abonnés
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3,5
Publiée le 6 octobre 2013
Tommy Lee Jones, Ben Affleck et Chris Cooper accompagnés de Kevin Costner, un casting qui a de quoi séduire pour ce film sobre et sincère sur les difficultés du licenciement. Sans jamais rendre l'ensemble larmoyant, John Wells nous livre une heure et demi de sincérité grâce à ses acteurs mais aussi aux situations dans lesquels il les place. Il nous donne la vision de ce à quoi peut ressembler une telle épreuve pour l'ensemble d'une famille. Un film qui pointe du doigt la crise au travers de ce qu'elle a de plus injuste et l'entreprise dans ce qu'elle a de plus impitoyable. Pas mal aurait-pu suffire mais c'est véritablement ce sentiment d'assister à quelque chose de sincère qui rend le film bon.
On part de l'affiche, sans en connaitre le thème, et on se dit mais quel genre de film peut regrouper autant d'acteurs oscarisés ou goldenglobbés? Le thème: la crise financière de ce début de siècle! Le film est une chronique qui suit le parcours de plusieurs familles dont un membre, travaillant dans la même grande entreprise mais à différents postes et différentes hiérarchies, se fait licencier. Très contemporain, chacun se reconnaitra ou reconnaitra quelqu'un. Sans tomber dans la caricature, le film est tranchant, prend parti et condamne ces grands patrons sans scrupule ne visant que leurs intérêts. Ben Affleck est toujours parfait, là, en connard redescendant enfin sur terre devant sa famille d'ouvriers qu'il snobait dont un Kevin Costner solide, trop rare à l'écran. Un film d'actualité à voir absolument, qui plus est, fort divertissant!
Très bon drame social supporté par un casting dantesque, Tommy Lee Jones en tête. On aurait tout de même aimé des personnages plus tourmentés, plus vindicatifs, plus sombres; on n'a par exemple jamais l'impression que Ben Affleck soit en danger dans le film, malgré sa situation. Bon film néanmoins!
Drame social et humain de personnes lâchés par une entreprise pour laquelle ils ont tout donné. Bien évidement d'actualité, le sujet est traité d'une manière très sobre et réaliste, quasi documentaire et très bien servi par un casting cinq étoile.
Trois cadres d'un conglomérat industriel se retrouvent au chômage du jour au lendemain sans autre raison que le maintien des profits des actionnaires. Un film généreux et humaniste sur l'entreprise comme on n'en a pas vu depuis "Glenngarry Glenross". Les acteurs sont épatants dans une histoire criante de vérité où les hommes sont broyés par le système.
Un excellent film avec un casting 5 étoiles, mention spéciale à Tommy Lee Jones très touchant dans son rôle. Une réalisation parfaite qui nous plonge dans une société capitaliste malade où ça monte tellement haut dans la démesure que la chute est brutale quand elle arrive.
Premier long-métrage de cinéma pour John Wells (qui s'est fait connaître grâce à la série télévisée Urgences - 1994/2009) qui dépeint au vitriol le monde de l'entreprise post-crise économique. Le film suit le parcourt de trois individus, tous salariés dans la même entreprise (un responsable commercial, un cadre et un dirigeant). Tous les trois se retrouvent au chômage et vont avoir de grosses difficultés pour retrouver un emploi (sur-qualifié, trop âgé, salaire divisé par deux, etc) les déconvenues seront nombreuses et pour certains, c'est "l'american way of life"qui s'égratigne. The Company Men (2011) brosse de remarquables portraits, entre Chris Cooper , Tommy Lee Jones & Ben Affleck (quel plaisir de retrouver Kevin Costner après 4 ans d'absence, dommage qu'il n'ai ici qu'un second rôle). Un drame social dans l'air du temps, qui n'évite pas quelques maladresses, mais on y fera abstraction à la vue de cette superbe distribution.
On pourrait taxer le film de J. Wells d'opportuniste sauf que le projet de ce dernier date d'il y a 15 ans, à l'époque d'une autre crise financière ayant touches les USA. Il réunit pour l'occasion un casting intéressant. Oui, car si le film est réussit, cela tient plus à la qualité de l'interprétation qu'à son scénario. En effet, rien de nouveau ici tant le déroulé du script a déjà été vu 100 fois dans des téléfilms de l'après-midi sur M6 ou TF1. Sauf que ça n'a jamais bénéficié de dialogues aussi bien écrit, d'interprètes aussi brillants et d'une mise en scène avare d'effets de pathos. Radioscopie de la classe travailleuse du pays, étude de caractères bien sentie et explications pour les nuls des causes de cette crise. Ça aurait fait une très chouette mini-série sur HBO et ça donne un film qui pratique l'ellipse avec talent, avec des acteurs sublimes, le tout rehaussé par la photo e R. Deakins. Un bon film du genre et surtout avec d'excellents acteurs au top. D'autres critiques sur
La crise survenue en 2008 est toujours un sujet d'actualité. Les chaines de télévision y font presque tous les jours allusions (de manière plus ou moins voilée). Mais le grand écran a aussi son mot à dire là-dessus. Margin Call, Wall Street: l'argent ne dort jamais ont tous les deux choisi de situer leur intrigues en plein centre du cataclysmique évènement ayant bouleversé l'économie mondiale. The Company Men, sorti entre ces deux films, est quelque part le juste milieu. Son étude de caractère à propos de 3 hommes, fraichement licenciés d'une grande firme pour "raisons économiques", rappelle le premier. Son épilogue et son message le rapproche par contre plus du second. Du chaos professionnel dans lequel ces trois ex-employés (parmi tant d'autres) se retrouvent, on finit par déceler 3 âmes perdues, qui vont doucement et douloureusement accepter une vérité ainsi que toute l'absurdité qu'elle entraîne. Pourquoi les plaindrions-nous ces gaillards? Ils avaient un train de vie bien supérieur à la majorité de leurs concitoyens. Maisons (très) spacieuses, voitures de luxe, addition de 500 $ pour un restaurant. Ils vivaient pleinement le rêve américain. Pourtant, on les plaint. Car comme nous, ils mesurent les conséquences sur leurs vies et sur ce système pour lequel ils consacraient leurs forces. Le ton du film est amer, ce qui peut rendre sa vision difficile. Mais c'est pourtant cette dureté qui le tire vers le haut. Car arrivé à sa fin, qui prône le retour du "travail concret", on verse dans une morale trop facile. John Wells, scénariste-réalisateur dont c'est le premier film, délivre une copie plus qu'honnête. Sa réalisation colle à ses personnages. Bon choix, puisqu'ils sont interprétés avec force. Ben Affleck est impeccable en Bobby Walker, ex-golden-boy qui assiste, impuissant, à l'effondrement de son univers. Chris Cooper est quant à lui touchant dans le rôle de Phil Woodward, dont le licenciement plonge sa vie de famille dans une épouvantable inertie. Enfin, Tommy Lee Jones est parfait en Gene McClary, pilier de mélancolie et de regrets qui semble incarner à lui-seul cette Amérique face à ses erreurs. Un terrible sujet, cette crise financière. Mais ironiquement, il donne des idées à Hollywood. Et elles ne sont pas mauvaises du tout.
Si John Wells ne révolutionne pas le 7e art, son scénario est tout de finesse et traite un sujet (le chômage des cadres) peu abordé par Hollywood. Plus qu'à Capra, auquel il est vain de le comparer, ou au Cantet de "L'emploi du temps", on songe à l'écriture acerbe des meilleurs Mike Nichols. Ben Affleck trouve un bon rôle de maturité et est bien épaulé par trois « supporting actors » à leur meilleur : Chris Cooper, Kevin Costner et Tommy Lee Jones.
Avec « The company men » Hollywood explore les conséquences de la crise des banques qui a frappée les Etats-Unis et le monde en 2008. On suit le destin de trois hommes employés d’une grande firme qui pour consolider ses profits et sa valeur boursière sous la pression des actionnaires procède à des plans de licenciements massifs, on observe alors la réaction de ces trois nouveaux chômeurs et les conséquences sur leurs vies de famille. Porté par un casting très solide le film détaille le déroulement de ces licenciements de la période en survêtement sur le canapé à l’acceptation d’un boulot pour lequel on est surqualifié en passant par la recherche journalière de rendez-vous et d’entretiens en vue d’une embauche. Au passage il égratigne les grands patrons et les financiers en montrant comment la rentabilité à tout crin et une certaine dictature de la jeunesse les mènent à sacrifier des hommes d’expériences au mépris des sacrifices (souvent familiaux) qu’ils ont consenti pour l’entreprise. Il est aussi une charge contre le mode de vie consumériste à l’américaine, où dès que les revenus augmentent, les dépenses pour des objets ou des services, souvent superflus, s’accroissent déraisonnablement au point que des employés aux revenus plus que confortables se retrouvent avec des crédits qui une fois leur emploi perdu se trouvent être impossible à remboursée, d’autant plus qu’aucunes économies n’ont été mises de côté. Un film au scénario solide et bien ancré dans la réalité et qui constitue une bonne description pédagogique des racines et des conséquences de la crise financière sur l’industrie ; il est en outre porté par des acteurs de talent qui donnent des prestations tout en sobriété permettant de faire passer un message sans passer par des effets trop appuyés. Ce qui se fait de meilleur à Hollywood en somme.
Un film Américain d'actualité sur le chomage et la crise économique actuelle que l'on connait écrit et réalisé par John Wells !!! Ce long métrage suit trois collègues cadres en commercial qui perdent un à un leurs travail, un jeune qui accumule les entretiens qui refuse de changer de mode de vie concernant le golf en voyant son budget se serrer et acceptant un poste dans le batiment peu valorisant et pas de son profils par son beau frère, un ancien de la société qui a du mal par son vieil age à trouver un nouveau poste et un bras droit du PDG de la société n'approuvant peu les méthodes de son supérieur. Des choses que l'on connait au quotidien et j'ai lu que le projet cinéma du film de John Wells datait et que les évenements ont reboosté ce long métrage mis à jour. Un film qui parle aussi d'espoirs et que, quoi que l'on est, il ne faut rien lacher. Ben Affleck demeure trés bon au coté de grands acteurs comme Tommy Lee Jones, Chris Coopêr ou Kevin Costner. A voir.
Ce film est bien meilleur que le laisse supposer la bande-annonce. Je craignais du happy ending et du lacrymal à outrance. Certes on a des deux mais de façon mesurée et contrebalancée. Vu de France on pense que les licenciements tels qu'ils sont montrés, que la middle-class américaine telle qu'elle est montrée, que les desesperate housewives telles qu'elles sont montrées, que tout ça donc c'est de la grosse caricature. Mais non; c'est juste comme ça. Et le film rend assez bien compte de la violence de tout ça, de ce monde de cartes de crédit, de maisons trop pompeuses qu'on paie encore à 65 ans, de l'effondrement de l'univers quand on est viré. Certes le sauvetage par le bon charpentier bourru est un peu lourd comme métaphore de la vie réelle, palpable, physiquement fatigante vs la vie virtuelle psychiquement épuisante. Mais au final ça fonctionne plutôt pas mal, avec un Tommy Lee Jones excellent et un Kevin Costner qu'on retrouve avec plaisir et dont on se demande si lui aussi avait fait l'objet de redundancy précédemment.
Cadre dynamique épanouit soudainement victime de la crise et du chômage. Du cinéma d'auteur de luxe qui aborde une question sociale assez rare dans le cinéma américain. Un sujet que l'on connait bien dans le cinéma hexagonal ou anglais. L'intérêt réside surtout dans la façon dont ce déracinement est vécu dans un système si particulier. Les rouages impitoyables ne laissent que peu de chances à tout ceux qui en sont victimes. Le reste est sans surprise: chute, espoirs, frustrations... La panoplie du dramaturge social est au complet. Mais les acteurs sont brillants. On sent que ce genre de rôles est rare à Hollywood. Ils livrent une qualité de jeu en or.
Un film solide, plus réaliste que je ne l'aurais cru. A la fois sur la psychologie des personnages et l'histoire, The Company Men arrive à briller. Une fin spoiler: plutôt positive sans être too much comme on aurait pu avoir , est là aussi dosée, réussie. Un bon film, vraiment.