La crise financière du côté des Etats-Unis, décortiquée, analysée et qui démontre un système sans pitié ni compromis. Il suffit de décider d'un nombre d'employés et dans la journée, ils sont mis à la porte, pas de préavis, pas de compromis, pas d'appels, une lettre, un carton, et des indemnités légales. Ce que montre le film, c'est que l'on est bien en France, couverture sociale et autres, enfin, l'envers du décor, d'une Amérique où, le sefl made ne fonctionne pas toujours et où les actionnaires comptent plus que les vies des hommes et des femmes. Cela montre aussi, et c'est normal qu'il est difficile de se passer de tous les conforts que la société peut nous octroyer lorsque tout va bien, le commercial, a qui tout réussi, et qui est dans le déni, qui ne trouve pas de boulot, mais qui ne veut pas se séparer ni de sa voiture, ni de son abonnement au club de golf, voir de sa maison, c'est la décente aux enfers, et seul sa femme prend la mesure de l'urgence.
Ce film est admirablement construit, il ne donne pas de leçon, reste pragmatique et le casting est tellement bien choisi, que l'on ne peut que souscrire à son propos.