Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Akamaru
3 110 abonnés
4 339 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 3 juillet 2011
Rendons grâce à John Wells pour oser aller à contre-courant de l'industrie hollywoodienne traditionnelle.Dans "The Company Men",il descend en flèche le rêve américain dans un plaidoyer quasi syndicaliste.La crise de 2008 étant passé par là,ses idées sont plus que jamais d'actualité.Trois hommes hauts placés appartenant à la même multinationale sont licenciés sans préavis.Pour eux qui avaient fait de leur prestigieux travail l'étendard de leur masculinité,de leur confiance et de leur conviction,tout s'écroule...C'est avec beaucoup de tact que Wells montre leur traversée du désert,leur descente de leur tour d'ivoire,même si le retour aux vraies valeurs manuelles est de trop(itou pour Kevin Costner),comme la fin complaisante.En revanche,la sobriété sied bien au sujet,tant dans une mise en scène placide que par une photographie délavée.Ben Affleck n'est pas mal du tout en cadre arrogant,qui retrouve de force son humilité.Tommy Lee Jones lui emboîte solidement le pas,de même qu'un Chris Cooper effrayant en directeur livide paralysé par la peur.Les femmes n'ont pas droit de cité,mais les hommes,eux,sont bel et bien marqués par la tempête.Un drame citoyen fortement conseillé.
The company man : Un film social simple et très humain avec un sujet assez rare au cinéma. C’est vrai que les films au cinéma sur la crise du travail… sont assez sous exploités, surtout avec une telle justesse. Bon après, il montre la perte d’emplois chez les cadres et les personnes aisés mais c’est très intéressant de voir ce milieu. Comme quoi, même les gens riche peuvent vite tomber dans la dépression, le manque d’argent malgré une envie évidant de travaillé. Et ce qui a de intéressant dans ce film, c’est que on suit plusieurs personne : les licencies et ceux qui travaille dans la boite et licencie, c’est deux points du vue opposé qui suscite l’intérêt. Et tout ça au sein d’une grosse entreprise qui pense qu’aux actionnaires. Donc voila, scénario sans fausse note avec des personnages bien creusés. Et le casting est honorable : Tommy Lee Jones, Ben Afleck… et ils sont tous crédibles et convaincants. Donc voila, très bon film avec un sujet bien traité.
Porté par un casting des plus solides, "The Company Men" jette un regard instructif sur le sort de cadres d'une grosse boite suite à la récente secousse financière. Bien enveloppé par une mise en scène et un scénario des plus classiques, le film souffre justement d'un manque d'audace et ne parvient jamais à se défaire d'un certain académisme, particulièrement flagrant dans un final trop optimiste pour être honnête.
Se trouver en haut de l'échelle sociale et faire une chute vertigineuse provoque bien souvent une remise en question de sois même et des véritables valeurs de la vie, c'est un sujet maintes fois utilisé au cinéma."The Company Men" est intéressant par son côté dénonciateur : la valeur d'un homme se mesure principalement à son rang social, les dérives d'une société de consommation occidentale. Le tout est cependant trop doux et prévisible pour être vraiment accrocheur. Pour sa première réalisation John Wells se débrouille plutôt bien, mais le scénario très lisse rend le film légèrement ennuyeux, je m'attendais à mieux au vu du casting.
Evènement majeur de la décennie oblige, il était normal qu'Hollywood s'intéresse à la crise économique, de près ou de loin. Le film de John Wells traite donc du sujet avec simplicité, histoire de ne pas trop noyer le spectateur sous un trop grand nombre d'informations et s'attarde surtout sur le destin commun de trois cadres d'une entreprise venant de se faire licencier. Plein de bonne volonté, doté d'un casting impeccable (ça fait toujours plaisir de revoir Kevin Costner) et plutôt agréable à suivre, l'ensemble se contente cependant d'enfoncer des portes ouvertes (ne comptez pas apprendre quoi que ce soit sur la crise) et surtout, commet l'erreur de prendre pour héros des gens roulant en Porsch et vivant dans de superbes maisons, ce qui ne favorise pas franchement l'empathie, d'autant que tout cela reste bien sage et bien carré. C'est con à dire mais, si le film mérite tout de même que l'on s'y attarde, des comédies comme "Braqueurs amateurs" ou "The other guys", derrière leur humour décalé, étaient autrement plus pertinentes sur le même sujet.
The company a surtout l'avantage et le privilège de rassembler le haut fleuron du cinéma américain (K.Cosner, B. Afleck, T. lee jones ...) qui ramènent nos acteurs multi millionnaire à de pauvres bougres comme nous, c'est à dire des gens pouvant être confronter un jour au chômage. Malheureusement , l'histoire est longue à démarrer et manque de rythme. Après 45 minutes de dialectes boursier lié à l'Entreprise (on frôle l'ennuie), l'histoire commence enfin mais se poursuit lentement jusqu'à une fin assez bâclé à mon avis, dommage. C'est peut être une belle leçon de vie, animée par d'excellents acteurs mais qui tourne au scénario chwingum.
A travers un rythme assez maladroit "The Company Men" nous raconte comment la crise financière a aussi touché les riches hommes de ce monde. La réalisation très académique devient très sobre dans sa dynamique, et laisse place à des longueurs assez fades, qui manquent de vrais sentiments. Le récit ne va jamais plus loin qu'un constat aux notes dramatiques. En outre, le film repose sur des dialogues souvent plus soporifiques que bouleversants. Le portrait social même s'il est intéressant, reste donc trop superficiel dans son traitement. La distribution du film est de qualité, mais on peut regretter que tout soit joué sur le même ton... Autres critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
The Company Men souffre de plusieurs défauts perturbants mais aussi très basiques qui font de sa crédibilité un enjeux plus ou moins douteux. Certaines prouesses d'acteurs sont admirables au plus haut point, et il est agréable de contempler la force mentale des protagonistes abusés par une société qui n'a maintenant plus rien de grandement respectable. John Wells fait vivre au minimum son film sans y prononcer son engagement sur la question, et se contente au final de rendre compte d'une situation que chacun connaît avec une certaine intensité. Un drame qui aurait donc gagné à être plus rebondissant.
Dans la lignée des films qui dénoncent les méfaits de la crise financière de 2008, et à l'instar de son cousin français Ma Part du Gâteau, The Company Men n'évite pas l'écueil de la démagogie. Pas aussi simpliste que le film de Klapisch -qui avait quand même placé la barre bien haut- on reste dans un discours primaire qui n'évite pas le cliché méchant patron/pauvre petit employé renvoyé. Ce qui pose déjà plus problème, est que les pauvres petits employés en question sont tout de même pour le moins des cadres moyens voire franchement supérieurs. Si on exclut Kevin Costner, parfaitement nigaud dans le rôle du sage pro- de sentences définitives qu'il tire de son infaillible sens commun, les acteurs principaux sont autant de prototypes de cadres licenciés après la crise des subprimes sans que l'affaire ne soit expliqué -manque de documentation?- ni même que leur condition les pousse à se politiser un tant soit peu -on est aux Etats-Unis? Par ailleurs, la forme quasi-chorale du film, n'apporte rien si ce n'est l'impression que les réalisateurs un brin opportunistes se contentent béatement de suivre les modes du cinéma post-Magnolia. Qui plus est, sans être excessivement lacrymoniale, la réalisation vient surligner un peu lourdement le propos à coups de guimauves post-rock jusqu'à un final qu'on pourrait presque qualifier de réactionnaire tant il semble présenter les solutions du futur comme étant un simple retour idéalisé 30 ans en arrière...
(VIDEO) On voit très bien où ce film veut en venir : la brutalité de la crise, la rapacité de certains dirigeants, les bonnes et les mauvaises façons de se reconstruire... Malheureusement, il ne se passe rien ici. On a juste l'impression d'avoir la toile de fond sans l'intrigue. Ben Affleck, évidemment, n'arrive pas un instant à donner de l'humanité à son personnage, ou même tout simplement à le faire vivre. La seule chose intéressante est le personnage de Tommy Lee Jones ; mais ça n'est malheureusement qu'un second rôle.
Film très agréable à regarder avec un casting de rêve. Ce film reflète bien la réalité économique actuelle où des patrons se font des millions et n'hésitent pas à licencier à tout va pour gagner encore plus d'argent. Avec ce film, Ben Affleck retrouve un peu sont standing d'en temps. Tommy Lee Jones et Kevin Costner restent quand même au dessus du lot. Petit bémols pour le nom du personnage principal, Bobby c'est un peu ridicule. Mais cela reste un bon film.
L’idée de faire des films sur la crise permet de l’originalité et de mieux comprendre le phénomène de l’intérieur. On retrouve dans The Company Men une brochette d’acteurs extrêmement talentueux et charismatique. L’ensemble reste malgré tout trop banal pour rester dans les mémoires. Pas trop démago, pas trop stéréotypé, c’est déjà pas mal pour un film hollywoodien.
Critique complète sur mon blog ! : http://ctcqj.wordpress.com/2011/04/25/the-company-men-de-john-wells/