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Uncertainregard
116 abonnés
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2,5
Publiée le 30 juin 2011
Voilà une bonne représentation des effets de la crise sur une grande multinationale et des conséquences de la décision de la direction. Bien qu'un peu trop orienté à gauche dans son argumentation, le scénario est très efficace et très bien rythmé pour nous montrer le choc de la perte de son emploi et la régression social qui l'accompagne. Abandonner tout ce confort luxueux pour survivre dans la dignité ou le sacrifier pour prendre un nouveau départ davantage axé sur l'humanité me semble une réflexion assez pertinente...
efficace et sérieux. rien à redire, c'est net et sans bavure...pas de pathos, rien que de la rigueur. limite froid. mais c'est efficace et cela permet aussi de prendre conscience de certaines choses.
L'envers du rêve Américain par John Wells, le sujet malgré qu'il soit très souvent d'actualité n'est que trop peu traité au cinéma Américain. John Wells ose le pas avec sa petite bande de stars et ça prend. C'est du lourd, un bon film très émouvant.
Je pense qu'il y a une réelle fixation sur les films où Ben Affleck apparait. Toutes ces critiques positives pour un film sans intérêt, qui encore une fois va dans le sens de la vie américaine rêvée. On suit les mésaventures d'une bande d'ancien employé dont on ne sait pas grand chose qui doivent continuer à vivre après tout ça. C'est inintéressant à un point incalculable !!! A éviter donc !
The Company Men souffre de sa plus grande qualité: celle de son actualité. Le cinéma américain montre souvent un talent à se tourner sur l'histoire directe contemporaine, mais souvent aussi, il se limite à une démonstration consensuelle très plate et peu fouillée que le mal c'est pas bien et que le bien c'est mieux. The Company Men c'est précisément cela: une histoire baveuse à laquelle on ne peut croire qu'une seule seconde, celle de très confortables travailleurs devenus rentiers, des riches en somme, frappés de plein fouet par une crise payée par les plus modestes (et innocents au demeurant), qui réapprennent la valeur et la nécessité du travail d'en bas, du manuel, se frottant eux-mêmes aux planches de bois destinées à retaper la typique maison états-unienne... Bon, on en bouffe de l'émotionnel, à gerber. Sous couvert d'une fausse sobriété, ce ersatz de film à polémiques, brasse du vent sans jamais pointer du doigt de vrais responsables, et se contente très poliement de rappeler que l'argent appelle l'argent. Alors on verse dans le pathos quasi-patriotique, les grandes valeurs en rassurant du coin de l’œil par le biais de belles gueules cassées de ces sempiternels acteurs bancables et... devenus rentiers hollywoodiens. Parce qu'aux côtés de tous ces bons sentiments crasseux, gravitent innocemment les tares immondes d'une Amérique totalement égocentriste, dont on ne dénoncera jamais l'horreur. C'est un film poli qui déverse son flot d'inadmissibles sciemment... et qui en prime exige de nous faire croire en des fins heureuses, celle de l'homme dépassant sa condition d'enfermement, celle de la révolte optimiste et douce. On y croit, on y croit. Des amateurs de Porsches à 90k$/mois qui reprennent les gants. Non, The Company Men ne vaut que pour une scène de trente secondes, celle de l'entretien où Chris Cooper se fait tutoyer... Passons.
Un drame traitant avec sincérité du monde du travail à travers le regard de cadres habitués au luxe. Le scénario, d'une habileté sans faille, se marie à la perfection avec ce casting haut de gamme.
Joli casting -même si je déteste toujours Affleck comme acteur- et une histoire bien menée sur le portrait des chômeurs engendrés par la crise; sympathique
Film bien interprété sur les conséquences de la crise aux Etats Unis sur diverses personnes d'une même entreprise. Le film n'est pas parfait, notamment la fin "Bisounours" mais est trés bien joué par les acteurs. Interessant.
The Company Men fait parti de ces films "sociaux" et "coup de gueule" qui n'apportent rien au cinéma et qui ne réussissent même pas à ébranler ce qu'ils attaquent car ils le font sans conviction. Quand on s'attaque aux dérives financières du capitalisme il ne faut pas le faire à moitié. Grâce à un casting soigné (là rien à dire, les acteurs sont bons) le film nous montre combien les PDG des entreprises titanesques peuvent être méchants lorsqu'ils suivent les lois du marché, oui c'est vrai ils sont méchants de licencier des bons hommes alors qu'ils gagnent des millions ! Bouhh ! Le problème c'est que le film nous dit également qu'un homme qui perd son boulot devient aussi tôt un looser dans ce beau pays qu'est les USA et que son comportement de capitaliste le pousse vers le gouffre si il n'en retrouve pas un. En gros le film nous raconte la vérité, il nous dit "le capitalisme est un système économique qui est capable de détruire des hommes pour continuer à fonctionner et à engraisser d'autres hommes cependant nous devons faire avec et si vous n'êtes pas une victime, devenez un bourreau". Que faire quand vous avez perdu votre boulot ? Retrouvez en un autre et ne tentez pas de vous battre contre la fatalité, le K est plus fort que vous. A part ça, le film est bon. Les acteurs assurent et Ben Affleck est un bon acteur, j'ai jamais pigé les gens qui disent le contraire. Tommy Lee Jones est excellent en patron qui ne croit pas à ce qu'il fait, encore un rôle fait pour lui. Le film n'est finalement pas désagréable à regarder, c'est juste dommage qu'il étende autant une idéologie capitaliste (et religieuse : scène des bénédictions du repas) tout en faisant semblant de s'y attaquer.
Ça peut arriver à tout le monde, et j'ai malgré tout pas envie de les plaindre, ces petits pétés de thunes. Chris Cooper est impeccable, comme toujours !
Wells a réussi à attirer des stars pour son premier film sur la crise économique Américaine.
Une réalisation peu dynamique une mise en scène presque inexistante et des acteurs loin de leurs meilleures performances, les dialogues son parfois naifs.
Le sujet est intéressant je regrette que l'histoire s'intéresse à des personnages qui sont des cadres surpayés, mais bon après tout pourquoi pas.
Ce qui est bien expliqué ce sont les méthodes de licenciements des grandes entreprises pour le moins dégueulasses et les sentiments que recents un employé qui à été viré dans ces conditions.
Dur de connaitre le chômage quand on est habitué à un train de vie de luxe. Ce film n'est pas trop mal, tout est correcte sans que cela soit génial pour autant. Une petite histoire bien réalisé.
Tout ce que je déteste dans le cinéma américain en nous montrant une part de leur fameux rêve de grandeur auquel plus personne ne croit. Un film hypocrite, qui essaie de nous faire avaler des couleuvres, consensuel, monolithique à l'image des acteurs pourtant réputés, prévisible et désespérément plat. Une très grosse déception.