Blanc comme Neige marque le grand retour au cinéma du réalisateur Christophe Blanc, absent du grand écran depuis Une femme d'exterieur en 2000
Pour les séquences finales du film, Christophe Blanc a utilisé des morceaux de Joseph Marx, un compositeur autrichien que le réalisateur admire beaucoup.
Christophe Blanc voulait faire un film de genre pour, entre autres, réaliser un film qui aurait pu plaire à son père "qui avait une cinéphilie essentiellement portée sur le cinéma populaire".
Christophe Blanc et son scénariste Roger Bohbot ont commencé à travailler sur le projet il y a plus de 10 ans, mais pendant longtemps ils n'ont pas réussi à concrétiser leur vision du film : "un thriller palpitant, mais qui soit plus qu'un simple film d'action et de suspense". Entre temps, Christophe Blanc a réalisé ses deux premiers long-métrage (Une femme d'exterieur et Une Grande fille comme toi) avant de finalement arriver à un scénario qui lui convienne pour Blanc comme Neige.
Les robes que porte Louise Bourgoin dans le film ont un aspect volontairement semblable à celles portées par Sharon Stone dans Casino.
Christophe Blanc et son scénariste, Roger Bohbot, se sont inspirés du Livre de Job pour écrire le scénario de Blanc comme Neige : le réalisateur déclare "(...), on avait "Le Livre de Job" en ligne de mire. Le texte décrit un pacte terrible entre Dieu et Satan pour éprouver Job censé être le représentant le plus droit, le plus fidèle, le plus vertueux de la foi. (...) Profondément, Job a peur de tout : peur de perdre, de manquer, d'être mal perçu... Au final, Job, tout comme Maxime, quitte la peur et le pur matérialisme, renaît de ses cendres et recouvre, plus grande encore, sa vie d'avant. On s'est bien sûr détaché de cette référence écrasante. Je ne voulais pas faire un film avec une dimension métaphysique immédiate, même si elle a nourri l'écriture du scénario. De la même façon, à notre mesure, on se disait que le script jouait avec une dimension politique, autour de l'idée que la crainte domine le monde capitaliste, matérialiste. En tous cas, tel que nous le vivons. Le monde de la consommation et la peur, sous toutes ses formes, marchent main dans la main."