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SuperMadara
85 abonnés
935 critiques
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3,5
Publiée le 18 juin 2011
Un thriller français plutôt efficace et surprenant , un esprit presque hitchockien qui change des thrillers français de ces dernières années . Malgré de grosses lenteurs et des raccourci un peu inutile , l'histoire m'a paru bien construite , chaque acte entrainant ce pauvre carrossier dans le piège qui se referme petit a petit sur lui , un avancement machiavélique redoutablement efficace . Toujours aussi limite , François Cluzet enchaine bien entre le calme heureux et l'instinct de survie , un acteur a deux visages qui maitrise toujours bien ce genre de thriller , avec une Louise Bourgoin heureuse et au final bonne actrice et deux frères repris de justice joués par les déjà renommés Olivier Gourmet et Jonathan Zaccai . Très lambda , la mise en scène s'attache a une certaine qualité , un style recherché dans le cinéma d'époque qui s'adonne a créer une rythmique intéressante et surtout , l'image très froide de la fin clôt le film de belle façon : un regain intelligent . Un thriller un peu trop raccourci mais vraiment bien diabolique .
Un petit polar français sans prétentions qui se laisse regarder sans déplaisir. Une mise en scène efficace, des acteurs solides et un scénario plutôt pas trop mal font de ce film un honnête divertissement. Pourtant certains passages sont lent, trop lent et on a l'impression de tournée en rond, de même la psychologie des personnages n'est pas assez poussée. A voir pour passer le temps mais pas indispensable pour autant.
Ce serait mentir que de dire que ce film est mauvais à cause de son interprétation. François Cluzet est bon, Olivier Gourmet aussi comme beaucoup des acteurs ( sauf Louise Bourgoin qui reste tout juste correct, je comprendrai jamais ce que les cinéastes lui trouvent ). Non, en fait, ce serait plutôt l'inverse, le seul BON POINT du film est son interprétation. L'histoire est pas mal mais sans plus ( on peut pas dire que ce soit original ). La réalisation est minable, médiocre, nul. Les décors sont beaucoup trop "détachés" ( d'abord Marseille avec ses couleurs vives, puis la couleur blanche "comme neige" à la fin, on se dit qu'il y a un petit problème ), la mise en scéne oubliable, et enfin le scénario. Ah le scénario ! Aussi brouillon et décousue on à rarement vue, s'ajoutent à cela beaucoup trop de longueurs inutiles, sans parler des facilités ( Mais pourquoi n'appelle-t-il pas les flics ? On se pose encore la question ). Bref, rien à sauver dans ce film qui n'a ni queue ni tête ( Même la fin est complètement ratée, si il s'en sort comme ça, mais alors à quoi on survient les 1H35 du film ? ). A classer dans les "films inutile".
L'intention était louable.Marcher sur les plates bandes américains avec un polar tendu,mettant un simple concessionnaire automobile aux prises avec des mafiosis finlandais.Choisir François Cluzet pour incarner cet homme plein de contradictions était une excellente idée.La peur de tout perdre dans la société capitaliste est tout à fait d'actualité.D'ailleurs,le casting dans son ensemble vaut le détour avec la triplette belge Bouli Lanners,Jonathan Zaccaï et Olivier Gourmet,ainsi que la jolie Louise Bourgoin.Et puis,on ne boude pas son plaisir devant cet étalage de belles mécaniques(Jaguar XKR,BMW Série 7,Mercedes Classe C Cabriolet...).Seulement,dans "Blanc comme neige",absolument rien n'est crédible,que ce soit les réactions du menaçé,le physique des méchants,ou encore les ellipses éhontées.On ne parle même pas du final hors-sujet dans la neige finlandaise.Dans la réalité,jamais cet enchaînement de catastrophes ne serait arrivé.La police aurait été prévenue.Le concessionnaire ne se serait pas transformé en inspecteur Harry.On ne demande pas au cinéma d'être toujours vraisemblable,mais un soupçon de rigueur dans le scénario semble être le minimum...
Que ce soit le titre ou l'auteur, c'est pas blanc mais transparent !! Mais pourquoi ce C.. n'appel pas les flics dès le départ ? A oui c'est certainement parceque sinon il n'y aurait pas d'histoire et donc pas un nième mauvais film français. Même les fans de Louise Bourgoin regreteront le déplacement.
Allez, j'avoue, j'adore François Cluzet et Olivier Gourmet. Alors ce film est forcément pas mal... Moi je l'aurais intitulé "Itinéraire d'un enfant paumé"... Les protagonistes sont dépassés par les évenements mais ne se posent pas de questions, ils agissent... ca fait du bien de voir des quidams qui bougent et répondent à la vie sans se transcender métaphysiquement. Un bon thriller aussi.
Malgré des prestations d'acteur de qualité (sauf Louise Bourgoin qui reste assez limite), "Blanc comme neige" manque singulièrement de suspence et de génie dans la mise en scène. De plus, ce thriller se révèle mal ficelé, oublie d'éclairer le spectateur et traîne parfois en longueur. Décevant sur bien trop d'aspects.
Titre semble t-il poétique, avec une référence cachée avec le nom du réalisateur ? Mais film semble t-il pas très novateur dans le thriller et le drame, dans un thème qu'on a revu mille fois, la poursuite du gentil gérant d'affaires contre les vilains escrocs aux sales gueules, surveillé de loin par sa fiancée en pleurs. Blanc Comme Neige ressemble à un vulgaire téléfilm style les Experts, un polar pas très actif, à la réalisation médiocre et au scénario que l'auteur n'a pas à l'avance jeté à la poubelle car il aurait pu se rendre compte qu'il ne marquerait personne et serait aussi discret d'un client dans un magasin : remarqué au début, puis oublié en vitesse. Cerné au moins par de bons acteurs habitués aux polars ( jusque là ils avaient joué dans mieux ) dont Cluzet, mais leur jeu reste brouillon, parfois disproportionné par rapport à certaines situations. En revanche le film garde un aspect vicieux, tendu, mais ce ressentiment est présent dans la plupart de ses frères jumeaux. Donc, plus Blanc Comme Neige, mais Blanc comme le Silence, vierge de tout bruit, c'est-à-dire des aplaudissements et de compliments au réalisateur à la fin de la séance.
Un négociant en automobile de luxe et entraîné, par la faute de son associé, dans un rodéo mené par des malfrats finlandais. Le début et la fin sont intéressants. Blanc sait créer l’ambiguïté, et l’inquiétude. Quelques scènes du film peuvent recevoir un satisfecit, et le jeu des acteurs secondaires est excellent. François Cluzet et ses frères, eux, en font trop. La critique doit d’abord être adressée au scénario du corps de l’œuvre, confus, ce qui n’est pas la même chose qu’ambigu. On peine à en suivre les méandres, des incohérences apparaissent, et d’étranges ellipses créent l’étonnement (par exemple, on réalise après coup qu’on doit être en Finlande pour le dernier quart de film). Par ailleurs, le rythme est décalé par rapport aux nécessités de l’action. En fait, si l’on comprend ce que l’auteur a voulu faire, on voit aussi qu’il n’y parvient pas, que ce soit dans l‘utilisation de la symbolique neige-pureté, de l’opposition Provence exubérante / Finlande glacée, ou dans la présentation d’un personnage orgueilleux voulant tout maîtriser, et affublé d’une fratrie incompétente. Il se crée donc une distanciation, qui conduit à perdre progressivement tout intérêt pour ce qui est montré. Comme souvent, il y a ici les ingrédients d’un bon polar (et encore, pas tous), mais la mayonnaise ne prend pas.