Un petit polar français sans prétentions qui se laisse regarder sans déplaisir. Une mise en scène efficace, des acteurs solides et un scénario plutôt pas trop mal font de ce film un honnête divertissement. Pourtant certains passages sont lent, trop lent et on a l'impression de tournée en rond, de même la psychologie des personnages n'est pas assez poussée. A voir pour passer le temps mais pas indispensable pour autant.
Un thriller français plutôt efficace et surprenant , un esprit presque hitchockien qui change des thrillers français de ces dernières années . Malgré de grosses lenteurs et des raccourci un peu inutile , l'histoire m'a paru bien construite , chaque acte entrainant ce pauvre carrossier dans le piège qui se referme petit a petit sur lui , un avancement machiavélique redoutablement efficace . Toujours aussi limite , François Cluzet enchaine bien entre le calme heureux et l'instinct de survie , un acteur a deux visages qui maitrise toujours bien ce genre de thriller , avec une Louise Bourgoin heureuse et au final bonne actrice et deux frères repris de justice joués par les déjà renommés Olivier Gourmet et Jonathan Zaccai . Très lambda , la mise en scène s'attache a une certaine qualité , un style recherché dans le cinéma d'époque qui s'adonne a créer une rythmique intéressante et surtout , l'image très froide de la fin clôt le film de belle façon : un regain intelligent . Un thriller un peu trop raccourci mais vraiment bien diabolique .
Absurde , un scénario invraisemblable ,des acteurs complètement ridicule dans des rôles qui ne leur vont pas du tout . Que viennent faire Cluzet et Bourgoin la dedans ?
Un film noir, très noir. François Cluzet est vraiment impressionnant, Olivier Gourmet assure comme d'habitude et la très belle Louise Bourgoin dévoile son talent dans ce film à défaut de nous dévoiler ses formes comme dans la fille de Monaco. J'ai l'impression que ce film est en train de passer à coté de son public. Profitez du printemps du cinéma et allez voir l'Arnacoeur après, pour vous rebooster.
Bon petit thriller à la Française. Se laisse regarder et scénario assez crédible. Bien évidemment, manque énormément d'épaisseur dans le jeu des acteurs ! Divertissant quoi !
(...) En France comme en Belgique, certains comédiens titillent toujours l’intérêt du spectateur, et ce quelque soit le film dans lequel ils participent (...) Blanc comme neige était de ces films, ceux qui suscitent un certain engouement. C’est pour cela que le constat post-visionnage se montre aussi glacial que la neige (...) Blanc comme neige avait de quoi faire, notamment de par son casting plutôt impressionnant, qui regroupe les meilleurs du cinéma français et belge. À savoir l’incontournable François Cluzet, la délicieuse Louise Bourgoin et les excellents Olivier Gourmet et Bouli Lanners (...) Principalement à cause de ce scénario qui, malgré l’intention de creuser les personnages, a été négligé au possible. À tel point que le film se retrouve bourré d’incohérences et d’invraisemblances (...) il est préférable de passer son chemin plutôt que de s’attarder devant ce thriller décevant (...)
Ce que j'ai préferé dans ce film sont les voitures... Le reste à été d'un mortel ennui... à quelques occasions j'ai été interessé par ce qu'il se passai sur l'écran... mais trop peu de fois. l'histoire ne tient pas debout, les acteurs sonnent faux et en font trop à mon gout. c'est dommage car j'adore fraçois cluzet... mais bon, là, il ne m'a pas convaincu. il n'y a vraiment pas grand chose qui sorte de l'ordinaire dans ce film. DOMMAGE
Louise bourgoin a toujours un très beau corps elle ne joue pas particulièrement bien mais les cheveux trempés sont autoséchants en 2 mn cluzet est très bon les seconds role aussi pour le reste scenario un peu léger on ne sait pas grand chose et fin en queue de poisson dommage
Vraiment trop d'incohérence pour en faire un bon thriler. Pourtant le début (avec la bande son) nous laisse présager un bon suspense, mais ce n'est pas le cas. On n'adhère jamais à l'intrigue. A cause d'un scénario trop maigre et d'une réalisation pas du tout énergique. Heureusemement le côté noir est bien présent et ressenti tout du long, et la distribution sauve le film (surtout Cluzet -même s'il a déjà été largement meilleur- et Louise Bourgoin qui promet pour un premier role non comique)
"Blanc comme Neige" pars sur une base intéressante, un thriller qui aurait pu être palpitant être excellent. Un homme qui a tout pour lui, se retrouve entrainé dans les engrenages d'une sale affaire... Une base intéressante, mais le scénario pourrait être comparé à un puzzle incomplet, un scénario rempli de trou. Un résultat en conséquence très décevant, puisque le film n'est guère entrainant, l'ambiance est des plus moyenne, et pas mal de scènes ne collent pas. Au final, un thriller à éviter...
Un "thriller français"... Rien que l'appellation sonne bizarre, et pourtant, il y a des réussites de temps en temps. Mais ce film est en demi-teinte. Il avait presque tout pour faire un grand film. Le scénario est plutôt bien ficelé, les acteurs sont bons, on ne s'ennuie pas bien que le rythme ne soit pas effréné, il y a aussi bien des scènes d'action que des scènes de psychologie. Et pourtant, la magie n'opère pas. Pourquoi ? Déjà tout simplement parce qu'on reste en surface des choses. Avec une histoire pareille, pour creuser le sujet, un quart d'heure de plus aurait été nécessaire. Du coup, tout se passe très vite, sans qu'on ait vraiment le temps de comprendre pourquoi et de mesurer l'impact de la chose. Quant à la fin, traitée en très peu de temps, on la sent bâclée. Un choix du réalisateur ou des financiers de faire un film plus court ? C'est bien dommage en tout cas. D'autre part, on n'arrive pas à s'attacher au personnage, à s'identifier, la faute à une scène d'exposition assez inhabituelle qui nous laisse finalement presque indifférent au protagoniste. Résultat, ce film est un bon polar, mais il manque l'émotion, le frisson qui en ferait un thriller en bonne et due forme. On reste sur sa faim.
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Maxime il a tout pour lui : il a une belle femme, une belle villa, un beau commerce de voitures de luxe. Quand son frère est assassiné, il a la mauvaise idée, au lieu d'appeler la police, d'appeler ses deux frères ringards. Alors ils descendent de plus en plus bas, il a de plus en plus peur, et on s'ennuie de plus en plus. Il est pourtant bien joué par François Cluzet, mais un seul oeuf n'arrive pas à faire une bonne omelette.
Du début à la fin, le film oscille entre l'improbable et le grotesque. Premier responsable : un scénario paresseux, bardé d'incohérences et de raccourcis incompréhensibles (Les Finlandais exécutent Lanners, alors qu'ils ont tout pour le faire chanter, Bourgoin qui n'appelle pas les flics alors qu'elle sait sa famille en danger de mort, mais qui libère le tueur... Scène tellement absurde qu'elle est traitée en hors champ !, Un concessionnaire de voiture qui se révèle être un tireur d'élite et des tueurs incapables de toucher une cible à 50 m... Tout le monde se retrouve en Finlande et on se demande bien pourquoi ! etc etc). Bref, une construction brouillonne et pleine de trous ; un manque de rigueur absolu, incompatible avec la logique implacable que le film est censé décrire. Il y a avait pourtant matière à aborder les thèmes de la fratrie, du couple... Mais les personnages sont réduits à des clichés qui tournent dans le vide (Bourgoin est particulièrement sacrifiée). Et la mise en scène dans tout ça ? Encéphalogramme plat. On aurait encore pu pardonner à Christophe Blanc de pomper "Fargo"... s'il en avait fait autre chose qu'un téléfilm poussif et ennuyeux. A part la séquence où Cluzet se réfugie dans une voiture aux vitres teintées pour échapper aux tueurs, le réalisateur ne parvient jamais à installer des moments de tension et filme très mollement ses scènes d'actions (Même en Finlande, il ne parvient pas à utiliser le potentiel visuel d'un décor...)... Un comble pour un thriller ! A cela s'ajoute une direction d'acteur calamiteuse (On est loin du Cluzet de "A l'origine", même Zaccaï est mauvais...) et une image sans tenue. Un dilettantisme qui surprend venant du réalisateur du subtil "Une femme d'extérieur".