Un film sur un sujet peu commun mais qui semble prendre petit à petit de l’ampleur (au point d’intéresser Hollywood, c'est dire), à savoir le marketing furtif! Intriguant mais aussi effrayant de voir à quel point les marques sont prêtes à aller pour vendre leur produit...
C'est sympathique, mais je m'attendais à beaucoup mieux ! A davantage de mordant, une critique plus acerbe, des répliques plus cinglantes etc... Dommage ! Sur un autre plan, il faut avouer par contre que ce film est une vitrine parfaite pour la beauté et l'éternelle jeunesse de Demi Moore, magnifique.
Et si on appliquait l'expression "Keeping up with the Joneses" à la publicité ? Qu'est ce que ça donnerait ? Voilà un film au scénario original, bien joué, et fort provoquant. Deux thèmes forts: le mensonge, et l'apparence. Belle réalisation qui ne cède pas à la mode du film Parkinson (tremblant dans tous les sens). J'ai été captivité par le film, au point que je me suis demandé si c'était inspiré d'une histoire vrai (oui, je suis idiot parfois, je sais...). Seul regrets: les dix dernières minutes sont peu crédibles ("The offer still stands" !? Après tout ce qui s'est passé ?). Je pense que la fin manque de réalisme. On pourrait aussi penser que Steve est bien détaché pour un vendeur hors pair. Dans l'ensemble, un film très appréciable !
Comédie? Oui... mais la tournure prise par la supercherie in fine, la fait la qualifier de dramatique (Pour ceux qui iront voir le film, il n'est pas question ici de dévoiler le pourquoi). En tout cas, une idée en or en départ car il faut le dire : trouver au ciné un scénario sortant des sentiers battus ce n'est pas chose aisée. Quid cette géniale trouvaille? une famille artificielle créée par le monde de la publicité à l'effet de pousser à la consommation des gogos pleins aux as. Le réalisateur n'a pas suffisamment exploité le filon préférant s'appesantir sur le modus vivendi de cette pseudo famille. Insistant trop sur la description de l'harmeçonnage des clients jobards avec des marques mises en évidence, il a pris le parti d'une intrigue sentimentale bateau comme fil conducteur. Cela ravira plus d'un mais alors, l'ellipse finale était-elle de mise? Manifestement l'attente d'une ultime scène est lourdement ressentie par bon nombre de spectateurs.
A part la belle Amber, aucun intérêt à ce film qui consiste en une suite gerbante de publicités même pas déguisées ... Mon plus gros navet 2010 et pourtant j'en ai vu quelques uns !
Un film, à mon avis, qu"on devrais tous voir. C'est à la limite de l'effrayant . Sinon, l'acteur qui jouais Mick, je l'ai trouvé vraiment touchant. C'est un beau film
Toujours plus loin dans la société de consommation ! Ce film montre à quel point le modèle de consommation à tout va peut engendrer comme dégâts. Bien sûr, c'est poussé à l'extrême. Mais cela semble tellement vraisemblable que ça en fait froid dans le dos. On ne voit pas finalement la comédie vendue par la bande annonce. Outre la société de consommation, le film égratigne également la banlieue aisée américaine, la famille, les voisins et la prétention de savoir "qui a la plus grosse". Les acteurs jouent juste. Dommage pour certaines scènes ou les plans sont comme filmés à l'épaule et gâchent un peu l'esthétique (simple).
Un film assez intéressant et nouveau : l'histoire change des idées habituelles et ça fait plaisir ! Le couple Duchovny/Moore tient la route. Malgré tout on se doute de beaucoup de choses et il n'y a pas énormément de surprises...
Parti d'une bonne idée, la famille Jones fait malheureusement l'étalage de ce que veut le grand public alors que l'idée de base était plus qu'intérèssante et que le film commençait d'une très belle façon! C'est dommage que le film ne joue pas la carte à fond de la satyre, ça reste très gentillet, voire banal! Un bon moment quand même!
L'histoire de ce film est vraiment sympa, l'idée de départ est excellente et pourrait prêter à divers situation cocasse pour une comédie... seulement voilà, ce film n'est pas vraiment une comédie. Le film oscille entre le drame et le pseudo comédie tout le long, et on ne sait pas trop où on va arriver à la fin... (finalement à rien). Je n'arrive pas à comprendre comment le film peut il être aussi mauvais avec une histoire pareil, car elle est clairement sous exploité et c'est bien dommage. Les acteurs sont bon, très touchant et on s'attache vite à cette fausse petite famille très loin d'être parfaite. C'est peut être la seule chose que je retiendrais de bon dans ce film, son jeu d'acteur quasi parfait. Pendant 1h30 on vous sert donc des marques, des marques et des marques, ça aurait pu passer si le film avait été ce qu'il aurait du être... mais là, ça passe pas.
Un film plat et ennuyeux. Dénonçant très superficiellement les travers du capitalisme, l'unique message s'arrête là. On a le droit à des acteurs esthétiquement beaux, plein d'argent, une famille parfaite. Mais derrière ce rôle de famille heureuse qu'ils jouent ne font que rappeler leurs malheurs d'être seuls dans la vie. Je vous rassure, cette phrase est plus émouvante que tout le film réunit. Car la réalisation d'une grande banalité ne met pas en valeur un scénario qui ne comporte qu'une originalité : celui de la famille vendeuse. Outre cette caractéristique qui n'a pas vraiment d'importance on ne peut que s'endormir devant la partie de trappe-trappe entre Kate et Steve. Amber Heard montre ses seins que pour raviver l'attention et les rares moments drôles sont comme une bouffée d'air pour quelqu'un qui se noie (dédicace à Larry). Devant tant de banalités et quand rien n'ai fait pour stimuler le spectateur on ne peut que s'ennuyer. Seul Mick qui est assez comique rattrape un peu le tout et... c'est tout.
Voilà un petit film sorti uniquement en dvd qui en vaut au moins trois sortis en salle. Au début (et si on ne lit pas le synopsis), on se retrouve un peu perdus au cœur de cette famille Jones qui paraît quand même bien étranges dans leurs comportements. Après quelques égarements pour le spectateur, celui-ci commence à comprendre que toute cette vie est bien artificielle et que la famille normale est en fait une famille modèle. Les membres sont des vendeurs qui vivent dans le double jeu continuel entre vie professionnelle et vie privée. Malheureusement et on s’en doute, la place pour la vie privée est étroite et le métier exercé, difficile. Entre acteurs faisant semblant et vendeurs dynamiques et professionnels, l’adaptation quasi automatique est simple pour tout le monde (surtout pour Kate dont c’est la 6e fois) sauf pour Steve qui débarque seulement de son job de vendeur automobile. David Duchovny dans le rôle déploie tout son charisme de cinquantenaire mais semble également avoir atteint une certaine sagesse exemplaire. Quant à Demi Moore, on la voit rayonnante en chef d’équipe dominante mais ouverte avec beaucoup de déceptions marquées et implicites. Amber Heard, une des nouvelles coqueluches du cinéma hollywoodien, joue moyennement mais avec quelques moments de fulgurances dans des contextes bien communs (la scène de rupture est terrible de dramaturgie). Ben Hollingsworth n’émeut pas, dommage mais il faut dire qu’à côté d’une telle équipe il est difficile de tenir la cadence. Toute cette troupe est rejointe par quelques seconds rôles qui font le minimum syndical cependant, Lauren Hutton -la boss de Gere dans ‘American Gigolo’- est directe et froide, elle mène l’agence avec une main de fer à tel point qu’on aurait même pu la voir en Iron Lady à la place de Meryl Streep. Il convient de dire que la prestation (surtout finale) de Gary Cole est assez bluffante tant la descente aux enfers est une arme tueuse pour lui… On ne s’y attend point. Les décors ne sont pas montrés de manière succincte et c’est tant mieux. Ici, comme l’apparence importe plus que tout, faire des plans larges sur le lotissement (tellement sécuritaire qu’il pourrait devenir oppressant pour certains), la maison (immense… et c’est peu dire), les voitures (jolie pub pour Audi d’ailleurs), l’équipement à la pointe… Petite réserve à émettre immédiatement sur le dénouement où le sort des deux enfants est un peu mis de côté à l’inverse de celui du couple. Sans pour autant tomber dans le jeu du ‘tout publicité’, le film pose les bonnes questions et la première d’entre elles est la quête d’identité. Certains verront un pur placement produit et ils auront raison, cependant la manière dont celui-ci est montré s’avère extrêmement astucieuse (un métier vivant consacré à la vente). D’autres réprimanderont la qualité du scénario pour son hyperbolisme flagrant mais il faut dire que la vision moderne du marketing doit actuellement se rapprocher de cette situation. Parmi les thèmes posés, d’évidents questionnements sur la crise financière de 2008 avec la spirale de l’endettement, des critiques sur la société américaine de consommation, la difficulté traditionnelle d’équilibrer vies privée et professionnelle. Comment l’acquisition de biens peut toucher ses proches ? Quelles sont les conséquences de la culture du chiffre ? Quelles sont les formes de détresse sur l’identité chez les jeunes ? Et plus particulièrement, dans le cas précis de ces super-vendeurs, comment pourraient-ils former leurs vies et extérioriser leurs sentiments alors que leurs boulots les contraints grandement ? Un film dont les apparences sont trompeuses et c’est vraiment cette devise qui est mise en avant pour développer une complexité passant par l’invitation envers le spectateur de réfléchir à tous ces questionnements. Mais se faire une idée sur ces questions passe aussi par le visionnage du film en question(s), à vos dvd donc…