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Requiemovies
212 abonnés
1 153 critiques
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2,0
Publiée le 1 décembre 2010
Sur un excellent pitch de départ le film s’écroule dans sa profondeur au bout d’une bonne demi-heure. A défaut de trouver des enjeux intéressants et des rebondissements suintants la dénonciation de la société de consommation flirtant avec le néo-libéralisme, Derrick Borte envoi son film dans l’abysse du remake de The Stepford Wives au pire et au mieux dans l’épisode 9 de la saison 12 (à venir…) de Desperate Housewives.On tourne en rond et on se dirige dans des facilité narratives à défauts d’être presque cliché. Quelle déception quand on sentait un petit poids lourd arriver chargé de cynisme avoir un accident et laisser couler son fluide dans les banlieues riches Américaines. Rageant plus que décevant. A quand un remake pour une fois ?
Comédie satiruq eq ui met un bon coup de pied à la société consumériste américaine, au surendettement et au bling-bling des WASP américaines, mais le film bascule sur un final romantique et passe à côté de quelque chose de plus fort et bien plus dramatique, un choix moyennement payant.
Un film qui avait le potentiel d'un Truman Show et qui se contente au final d'un gentil scénario de téléfilm qui n'ose pas franchir le pas du cynisme assumé comme mise en garde des dérives de la publicité... dommage. Ça se laisse cependant regarder.
On s'attendait à une satyre de la société de consommation mais malheureusement, ça part en eau de boudin avec une histoire d'amour bien inoffensive. Dommage. Cela dit, les acteurs assurent.
Idée réjouissante mais un peu trop traitée à l'Hollywoodienne, « La Famille Jones » n'a toutefois pas de quoi rougir face au résultat final. Bien entendu on aurait aimé plus de méchanceté, de violence et moins de facilité parfois. Reste que cette peinture au vitriol du tout commercial et de la « famille idéale » s'avère à plusieurs reprises maligne, plutôt bien vu et très correctement jouée (oui, même Demi Moore), et ce même si les dialogues, par ailleurs honnêtes, n'atteignent pas les sommets escomptés. Et puis nous avons cette fin, certes moins rentre-dedans qu'espéré (quand on y pense, qu'est-ce que cela aurait pu être bien ce film avec un peu plus d'audace!), mais tout de même nettement moins mièvre et facile que nous ne pouvions le craindre. On en ressort du coup avec un sentiment mitigé : celui d'avoir certes vu une œuvre ayant des choses à dire et le disant parfois plutôt bien, mais néanmoins trop académique (notamment en ce qui concerne la mise en scène) pour être totalement satisfaisante.
Critique acerbe de la société de consommation ? De la dérive du marketing ? Ou bling-bling insignifiant ? Un peu tout cela en fait. Si le film est plutôt réussi, on sent que Derrick Borte, dont c'est le premier long métrage, aurait pu aller encore plus loin. Lui-même issu de la pub, il sait pourtant de quoi il parle. Mais il n'arrive pas vraiment à choisir un statut. Ce que l'on peut dire néanmoins c'est qu'on est pas devant une comédie. Nous sont épargnés tous les passages obligés sur la sacro-sainte famille américaine et la religion, c'est déjà ça. C'est légèrment politiquement incorrect, avec tout de même un petit couplet sur l'alcool et les mineurs. Par contre quelques grosses ficelles sont quand même là et on voit arriver les évènements un peu trop facilement : le voisin qui s'endette, le coming-out du fils, l'accident de voiture et l'incontournable histoire d'amour impossible...Les parents de cette famille idyllique sont joués par David Duchovny et Demi Moore. Le couple fonctionne bien et c'est très agréable. Les enfants sont aussi pas mal avec Amber Heard et Ben Hollingsworth. Un casting convaincant. On regrettera donc ce petit manque de mordant et de noirceur qui aurait donné plus d'ampleur à tout cela. La fin arrive abrupte nous laissant un brin perplexe et sur notre faim. Un bon moment tout de même. En tout cas bienvenue dans le monde du placement de produits à Wisteria Lane ! On s'y croirait...Si le réalisateur/scénariste n'a pas assez poussé son scénario et si sa mise en scène est encore un peu sage, on attend tout de même son prochain film pour voir ce qu'il a en réserve...
Excellente idée au départ, ce film démarre doucement et nous fait découvrir peu à peu l'immensité de la supercherie, le casting est parfait y-compris les seconds rôles. Une réflexion amère mais d'actualité sur les limites du consumérisme, une leçon de sociologie sur l'Amérique des banlieues huppées. Le propos s'essouffle toutefois au bout d'une heure et le scénario s'égare vers d'autres horizons (on peut être gay en Amérique aujourd'hui, scoop!; l'amour est possible à 40 ans, scoop!) et autres balivernes qui diluent peu à peu notre intérêt.
Bon d'accord, ce n'est pas très drôle pour une comédie, ce n'est pas très crédible ni enjoué et le final est désastreux, cependant j'ai bien aimé. Un film très original, plutôt bien écrit globalement avec de vraies bonnes idées et un léger cynisme parfois qui tranche avec l'hsitoire. Les personnages sont attachants, bien imaginés et j'ai finalement passé un agréable moment. Je le recommande !!
Charge contre "l'argent à tout prix" et la société de consommation, cette comédie manque fortement de mordant et se termine même dans les bons sentiments formalistes et le romantisme cucul.
La famille Jones s'installe dans leur luxueuse maison d'une banlieue chic. Sous des dehors rangés et bien comme il faut, cette famille n'est cependant pas celle que l'on croit... Une étonnante fable contemporaine sur les apparences, la consommation et notre désir de posséder ce que les autres ont. On pense aux "Femmes de Stepford", le climat quasi fantastique en moins. La verve n'est pas la même, et le propos est moins radical. Mais l'effort est tout de même louable. Dommage que la fin soit plus conventionnelle que le reste. Il aurait fallu encore plus de mordant pour un sujet pareil. Quand au acteurs, on prend plaisir à retrouver le couple vedette. Ils sont les interprètes idéaux.
L'idée est originale car elle permet une réflexion à l'aire du "facebook" où chacun étale son bonheur avec outrance, où l'on vend du rêve comme on dit. Le réalisateur a le mérite d'évoquer ce sujet contemporain où le paraître a remplacé l'être, où même la famille est devenue un produit qu'il faut vendre mais malheureusement on s'empetre dans des romances à deux sous, les situations sont cousues de fil blanc et on en ressort sans vraiment avoir appris quelque chose d'intéressant puisqu'au final on ne va jamais plus loin dans la réflexion. Je pense qu'un bon documentaire sur le sujet vaut plus que ce film.
Une comédie dramatique, légèrement acide, qui marche sur les pas de films comme American Beauty ou The Truman Show, qui est très plaisante à regarder, mais qui malheureusement n'arrive jamais à la hauteur de ses modèles, car trop timide, trop doux, trop gentillette.
Il y a un moment où il va falloir arrêter de considérer qu'une bonne idée de départ suffit à faire un film valable. "La famille Jones" rentre exactement dans la catégorie de la fausse bonne idée. Soit donc une fausse famille pilotée par une puissante firme marketing qui s'installe dans un nouveau quartier et affiche un mode de vie si parfait que tous les voisins veulent avoir ce qu'ils ont. Le postulat donne lieu à quelques scènes amusantes mais le film reste toujours sur cette situation de départ sans jamais la faire évoluer. En effet, en guise de progression scénaristique le réalisateur se contente de coller une pauvre romance un peu minable, une tragédie ridicule et une critique du capitalisme et de la surconsommation d'une faiblesse abyssale. Quant aux personnages, un ramassis de clichés (l'arriviste, le chic type, l'homo caché et la salope) leur tient lieu de personnalité, et ils atteignent régulièrement la profondeur psychologique du playmobil moyen.
Partant d'un concept pour le moins original traitant de la société de consommation & de ses travers, le film se perd des les premières minutes dans les méandres de l'ennui. Oui, c'est une bonne idée. Mais ce à quoi on assiste, ce sont des gens avec de jolis vêtements, de jolis bijoux qui dorment, dînent, discutent, se posent des questions. Le lendemain : ils dorment, ils dînent, ils discutent et puis ils se posent des questions. Rien de bien passionnant donc puisque le réalisateur avait toutes les clés en main pour réussir sans pour autant en faire bon usage. Du reste, les acteurs ne sont pas foncièrement mauvais, la réalisation faiblarde et la mise en scène inexistante. Pour qui est fatigué, "La famille Jones" relève du supplice.
Ce film a l'avantage et le courage de traiter un sujet très intéressant sans tomber dans le côté moralisateur et trop prévisible des films américains. Cette comédie n'est qu'à moitié une comédie car elle nous plonge malgré tout dans un côté assez sombre sous son aspect de bonheur et de famille idéale. Chacun a le droit à sa déveine sans être totalement pointé du doigt ou critiqué. La fin, bien qu'un peu "sournoise" offre un bon exemple du monde dans lequel nous vivons où l'envie, le désir et la jalousie sont au coeur des achats et des possessions de chacun. Le casting quant à lui fonctionne très bien, notamment avec le couple Moore-Duchovny.