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Magali Simonet
1 critique
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5,0
Publiée le 14 juillet 2024
Une fin à laquelle on ne s’attend pas qui a le mérite de faire énormément réfléchir sur - l’intime conviction - Le présomption d’innocence - le métier d’avocats qui sont des humains avant d’être avocats - les rouages de la conscience Et bien sûr d’autres sujets de société… ou de famille que je ne veux évoquer là pour ne pas divulguer le film pour ceux qui ne l’ont pas vu. Merci Daniel Auteuil pour ces sujets soulevés Pour le courage de ces sujets: je mets la note de 5. Merci Très intéressant pour tous les métiers qui touchent à la conscience. Et même pour toute conscience humaine.
Certains chefs-d'œuvre ne sont pas dans une démonstration et une intrigue incroyable, mais dans la capacité à transmettre l'émotion d'une simplicité juste. Loin des grands drames, mélodrames, et tragédies sur l'homosexualité, c'est un film frais et heureux.... à l'image de cette scène absolument unique et charmante dans une narration spoiler: du rire spontané en plein sommeil .
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 15 mai 2021
Contradictions sociales et religieuses secret gay et lesbien et tout cela dans un pays islamique arabe. Il y a beaucoup de choses intrigantes à émettre et à compléter dans ce film. Il est vrai qu'il est difficile de faire tenir tout cela dans un film de moins d'une heure et demie et c'est probablement la raison pour laquelle le film a semblé être une promenade légère sur les questions avec le désir apparent du réalisateur d'être courageux et progressiste mais sans trop provoquer en montrant l'amour et l'affection (Mehdi Ben Attia est originaire de Tunisie où le film est tourné). La seconde moitié est moins intéressante et encore plus superficielle que la première et la fin est plutôt étrange une caractéristique des films de Bollywood plutôt que des créations françaises. La vieille Claudia Cardinale a en quelque sorte perdu son charme et tous les autres interprètes ne m'ont pas beaucoup impressionné. Je ne les ai pas fixés dans ma mémoire et leurs interprétations ne m'ont pas fait chercher d'autres films avec leur présence. Ce sont des sujets sérieux mais traités avec tant de désinvolture...
Premier film d’un réalisateur qui a travaillé au scénario de plusieurs Téchiné. Une catastrophe sur presque tous les plans. Antonin Stahly-Viswanadhan (dans le rôle principal) et Claudia Cardinale sont très mauvais, très mal dirigés et très mal servis par des dialogues très mal écrits. Le scénario est mauvais: tout est soit purement fonctionnel, soit complètement inutile. La mise en scène, dans les meilleurs moments, est plate et peu inventive. Quant à la toile de fond, j’ai trouvé cette façon de regarder la Tunisie et l’homosexualité par le prisme de la haute bourgeoisie très condescendante et naïve. Et puis cette histoire de fil est d’une lourdeur... La seule chose qui fonctionne à peu près, c’est la trame classique de l’attraction homosexuelle en terrain miné. Mais une fois passée la scène du premier pas, il ne reste plus rien, à part le charisme de Salim Kechiouche, seul rescapé de ce petit naufrage.
Le somnifère par excellence... tout est pénible dans ce film ! L'histoire qui ne transcende pas, la musique qui assomme, les personnages qui sont antipathiques et absolument pas réalistes... rien ne m'a emballé !! C'était tentant sur le papier mais dans la réalité on s'ennuie ferme ! Aucun personnage n'est creusé, tout le monde accepte la situation et franchement c'est décevant ! Aucune profondeur, aucune intensité... rien ! On ne ressent pas la difficulté d'être homosexuel en Tunisie et c'est dommage car c'est pour cela qu'on voulait voir le film !! Une vraie déception !
Malgré les faiblesses de jeu ou de mises en scène, un film imparfait soit, mais très important pour l'evolution des meurs dans les pays arabes. En plus belles gueules et décors naturels.
Il y a un charme certain émanant du film de Medhi Ben Attia, quelque chose de tendre et honnête, mais qui n'empêche pas quelques étrangetés (utilisation et choix de la musique), maladresse (scène du Club) et qui font de ce film est un beau projet, mais malheureusement non-accompli. L’élément du film déclencheur est le coming-out et l'on regrette presque qu'il arrive si tard dans l'histoire, car certains points du film auraient pu être développés, creusés. Le Fil aborde bons nombre de sujets sérieux et qui auraient valu la peine de s’arrêter sur chacun d’eux. Au lieu de cela, tous ces sujets restent vaguement dans les airs sans qu’on les atteigne. C’est dommage, car finalement, on a l’impression de regarder une version tunisienne d’une Famille formidable. N.B. : Claudia Cardinale toujours aussi radieuse amène un soupçon d'humour très apprécié dans cette panoplie de dialogues clichés.
Superbe film, délicat, sensuel. Qui pose le thème de la charge sociétale à la bonne maille. chacun des acteurs est juste dans sa présence et sa prestation. tous les points de vue son respectés, il n'y a pas de vérité que des êtres humains, leurs sentiments et leur état d'esprit. a voir.
Mehdi Ben Attia emmène le spectateur en Tunisie ,pays ou les droits aux homosexuels sont "limités ".. Le cinéaste établit avec beaucoup de maîtrise son sujet, en évoquant l 'homoparentalité ,les conflits de classes sociales ,l 'émancipation de la femme ..L'oeuvre se présente ainsi et présente également des personnages (assez creux hélas ) dont le besoin de liberté est présent depuis le début du récit et jusque à son final ...Les rapports mère/fils d 'abord chaotiques ,deviennent au fur et à mesure moins véhéments ..Pour finalement apparaître en parfaite symbiose ...Le film met en évidence la/les relation(s) entre la famille ,toujours très rigoureuse à ce sujet et l 'enfant en exergue de cette société qui l 'éloigne de ses envies tout en pointant du doigt les discriminations par un scénario nuancé ....A ce moment précis le cinéaste perd complètement son sujet et enchaîne des maladresses absolues ..Cependant, le jeu, toujours extraordinaire de Claudia Cardinale( ici aux antipodes de" Mayrig") vient relever le niveau là ou le régime s'affaiblit ...Par un jeu subtil celle -ci apporte comme à l 'accoutumée l'équilibre parfait dont le récit a besoin, afin de surprendre le spectateur avec finesse ....Mehdi Ben Attia utilise brillamment les paysages tunisiens ,les espaces sont très riches et permettent une adhésion toute particulière à ce métrage .....Une oeuvre intéressante ...
Nombreux sont ceux qui disent que ce film n'est pas bon, qu'il est mal réalisé, mal joué. Je n'en sais rien à dire vrai. Ce film m'a plu, je l'ai regardé avec attendrissement. Je ne savais pas réellement à quoi m'attendre et je ne suis, finalement, pas déçu du voyage. Certes, on nous donne une image de grande tolérancespoiler: , avec une mère acceptant l'homosexualité de son fils (avec un peu de fracas, oui) dans une famille aisée et bourgeoise de Tunisie. Il n'y a pas de réel problème dans Le Fil, peut-être est-ce là où le film manque un peu de substance. Cette métaphore du fil accroché à cet homme n'est pas utilisée correctement, il manque quelque chose... Quoi? Je n'en sais rien... Enfin, tout ça pour dire que ce film est intéressant et réjouissant. A voir au moins une fois, avec des acteurs magnifiques et une Claudia Cardinale plus en forme que jamais!
Beaucoup aimé (l'ai regardé presque une dizaine de fois). Annonciateur du printemps arabe! Deux de mes acteurs préférés (le solaire Salim Kechiouche et l’indétrônable Claudia Cardinale) et belle découverte d'Antonin Stahly.
Une performance de tourner un tel film en Tunisie (et non au Maroc comme cité précédemment) et originalité à souligner ce n'est pas encore un drame sur l'homosexualité, on évite les clichés de la maladie, suicide, drogue etc et autres poncifs des film du genre. Non c'est frais et porteur d’espérance. Un film lumineux aux personnages bien campés qui soulignent la diversité et parfois les écarts extrêmes que le Maghreb doit affronter.
Quand a la bande annonce quelques pépites comme le célébrisime "La Bambola" de Patty Bravo!
Une mère et son fils homosexuel en Tunisie...euh...je crois que j'aie parfaitement résumé le peu de matière que contient cette histoire inintéressante et ennuyeuse à mourir...
J'ai récemment eu l'occasion en tant qu'étudiant d'assister à un cours s'intitulant « Les Ecrivains qui n'écrivent pas », s'étant heureusement avéré beaucoup plus passionnant qu'au premier abord. Mehdi Ben Attia pourrait à ce titre être appelé « Le Réalisateur qui ne réalise pas », malheureusement dans son cas cela n'a rien de passionnant... Pseudo histoire d'amour insignifiante dans des paysages de carte postale, le film n'émeut à aucun moment, presque vide de sens et au fond totalement creux. Le pire c'est que ça n'est même pas mauvais, c'est juste terriblement ennuyeux, noyé dans un esthétisme pas déplaisant mais ne faisant au fond que confirmer l'aspect horriblement superficiel d'une entreprise ne décollant jamais, restant bien au contraire désespérément plate et sans vie... Alors il y a bien Claudia Cardinale pour essayer de donner un peu de passion à tout cela, mais elle est terriblement seule et insuffisante pour sortir le spectateur de la léthargie profonde dans lequel ce « Fil » l'a plongé. C'est bien beau de vouloir raconter une histoire d'amour homosexuelle dans un milieu assez peu porté sur la chose, mais si c'est pour la rendre encore plus plate et ennuyeuse que celles que l'on peut voir habituellement, autant s'abstenir. D'un point de vue personnel « Le Fil » est même l'un des films les plus chiants que j'ai eu l'occasion de voir cette année, je ne saurais donc que trop vous conseiller d'éviter ce film dont l'intérêt ne tient même pas... à un fil (je sais, c'est facile).
Ce film est très beau et d'une très grande richesse pour plusieurs choses: d'abord un aspect sociétal du maroc ; les tabous les non-dits qui restent assez empreints du "pour vivre heureux, vivons cachés". Après, il y a l'esthétique et le suggéré qu'il faut se donner les moyens de comprendre, mais une fois qu'on les a acquis on devient apte à juger ce film à la hauteur de sa valeur..Il y a des paysages, des images, des odeurs qui ne trahissent pas: il y a un sens, une sincérité, une authenticité qui n'est présente nulle part ailleurs. Il y a aussi de la légerté dans ce film et ça en fait indubitablement sa richesse. Deux beaux garçons qui n'ont rien de stéréotypé, et qui vivent une passion sur un très beau refrain de liberté certes tempérée, ça ne se voit pas toujours, ou ça ne veut pas se voir. Une grande fraîcheur, et un regain de liberté teintée de charme et d'humilité, en somme. Enfin, des moeurs qui font scandales, comme celles que pouvaient narrer, dans son oeuvre, André Gide.
Le Fil n’est donc pas un film référence sur le sujet d’homosexualité, manquant finalement de réalisme, d’émotion et de brutalité dans son propos. Le tableau final apparaît trop mièvre et peu convaincant, même si Claudia Cardinale s’impose ou que la légèreté du film et son humour font plaisir à voir.