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Vareche
41 abonnés
191 critiques
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4,0
Publiée le 11 février 2013
N'étant pas du tout et pour longtemps un fan d'Etenrel Sunshine of the Spotless Mind, et attendant Miranda Julie depuis le terrifiant Moi toi...et ben...bien sur Miranda July n'innove pas tellement, mais qu'est ce qu'elle brille. Tout semble possible dans le film, et pourtant tout est déjà fermé. L'esprit si libre du premier film est emprisonnée dans quelque chose de terriblement plus réaliste. Film des villes, moins bucoliques que les expériences en banlieues du précédent, photographie verte et bleuté, the Future semble accepter le lyrisme, semble décoller pour de nouveau pour mieux crasher en plein désert. Sans doute July aurait-elle gagnée à radicaliser son style, sans doute seulement. Son goût pour un ludique de la survie, seul garant d'un équilibre psychique fragile, ne permet pas d'aboutir sur un optimisme, les choix ici engagent cruellement les individus. La partie la plus austére celle ou Sophie vit auprés de son amant, et d'un tragique superbe. Mais qu'engage le future? un poids des objets, des choses, des réalités, qui détruit les plus fragiles; le rêve du couple est impossible à ceux qui ne peuvent renoncer à quitter l'essentiel. Dans the future, le plus beau, c'est sans doute que la mise à mort d'une relation. L'engagement de Miranda july n'y fait pas défaut.
Cette œuvre de Miranda July ne manque par moment ni de charme ni d’une certaine originalité voire poésie. Toutefois, le récit baigne dans une ambiance quasi léthargique (l’image, l’illustration musicale, le ton atone des comédiens, la mise en scène : pour le coup, on peut dire qu’il y a une harmonie dans tout cela mais qu’est-ce que le résultat est monotone !). Par ailleurs, le couple présenté n’est vraiment pas un exemple de réussite conjugale ni sociale, manque cruellement de maturité (il rappelle celui décrit dans l’insupportable « Away We Go » de Sam Mendes) et en tant que spectateur, il me paraît impossible de s’y identifier. Certainement représentatif de notre époque et d’une certaine génération incapable de sortir de l’adolescence. Un petit film d’auteur regardable mais futile et vain.
Y a t-il dans le temps, un instant T, fixe, figé et déterminant pour tous les instants qui suivront ? En quoi aimer est-il une souffrance, un spleen vide de toute joie quelque fois, une déchirure, une mer qui s'arrête et un visage perdue ? .. Dans une ambiance sombre, lente et dépressif, 'The Future' nous offre un drame réfléchie où un couple cherche une issue à la lassitude qui s'imprime en eux ; et bien vite l'on comprend que le problème n'est pas seulement là, l'irréel, le fantastique nous le montre, des forces autres gouvernent ces deux vies que toujours réuniront les rives de la vie.. Jamais déchirant ou passionnel, 'The Future' est calme, glissant, intelligent, aucunement frénétique et de ce fait inévitablement original.. La réflexion sur le temps s'impose comme essentielle ; retenir à jamais celle que l'on aime ? et attendre ? Qu'attendre ? .. Finalement, un très bon film, de grandes scènes ( la scène d'entrée notamment ) symboliques et un scénario qui tient debout. 'Connaissez-vous l'obscurité, la vraie, le noir complet, sans aucune caresse, sans espoir, cette obscurité d'où rien ne vient. Savez-vous ce qu'est la rue et ses sordides batailles, ses survivants, ses peurs? Je sais tout ça, je connais le noir et la mort..'
Où comment se réapproprier l'espace-temps. Humour, poésie, absurdité, sensualité permanente, pépites "d'humanitude". Un régal. Un ovni, comme son précédent film. Surprises sur étonnement, tout peut arriver, oscillation entre le rêve, l'intériorité et le réel. Bien réel même. Un chef d'œuvre de finesse, de décalage et de présence. Mille merci Miranda pour ce regard si personnel et partagé avec tant de générosité.
Bien qu'il s'avère exact que le film "récite chétivement [bien des ] lieux communs du cinéma indie pour renaître à mi-parcours", comme l'écrivait Romain Le Vern pour Excessif, il faudra tout de même en saluer la poésie triste, le symbolisme des éléments et l'espace-temps bouleversé, servant mieux le scénario qu'un jeu d'acteurs écrasés de lassitude ou de déprime. Un film morne qui devient lunaire et malgré tout, solaire. Quelque chose d'assez unique et beau, peut-être pas à la hauteur cependant de "Moi, toi et tous les autres"...
Ce n'est pas drôle, ce n'est pas intelligent, ce n'est pas beau, ce n'est pas grand chose... sauf ennuyeux. C'est taillé sur mesure pour du Sundance ; ça devient une norme du film qui se voudrait être le-petit-film-super-sympa-à-voir-absolument. Sauf que de plus en plus souvent, ça ressemble juste à un passe-temps de réalisateur. Aucune comparaison avec Eternal sunshine of spotless mind, comme j'ai pu le lire.
Six années se sont écoulées depuis son long-métrage Moi, toi et tous les autres. Un premier film salué par la critique, récompensé au Festival Sundance de Salt Lake City du Prix Spécial du jury, et pas moins de quatre distinctions au Festival de Cannes dont la prestigieuse Caméra d’Or... La suite sur Vivons curieux !
La bande annonce m'avait enthousiasmé. Les 10, 15 premières minutes sont sympathiques avec une idée d'une certaine crise de la trentaine. Puis après ça part en sucette, une banale histoire d'adultère différenciée par quelques touches de poésie intéressante mais noyé dans une mer d'huile. En un mot, déçu, je sais bien qu'il ne faut pas se fier aux bandes annonces, mais la je me suis encore fait avoir et ce film m'a déprimé.