"la fille tremblait pour le jeune jockey français" le hasard, la chance, la texture des images, vidéosurveillance dans les salles de casinos, incrustation de textos, tatouages, insertion de l'annonce dans un flash radio du décès de David CARRADINE, en tout début de film, comme un pressentiment, un signe mystique fait au jeune sportif ingénu, qui finira bien par comprendre que tout est truqué, arrangé. Des scènes suberbes, magiques : la proposition de "ne pas gagner cette fois" au milieu des gloussements de jeunes asiatiques dévêtues ; Pansy dans sa chambre, surplombant Macao, avec cette grande tour hallucinante à l'habillage de lumières-néon mouvantes, observant la nouvelle victoire de Christophe à la télévision, l'embrassant sur l'écran ; cette rangée de lampadaires urbains, comme une citation de Weerasethakul, comme la splendide séquence de l'exil dans l'exil, en Thailande. Etc etc... et surtout MACAO, MACAO, MACAO sans fin