Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soulman
92 abonnés
1 227 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 23 avril 2018
Une des pépites du genre, "The wonderful country" narre l'histoire d'un personnage hors du commun, qui ne choisit pas sa vie et est obligé d'opter pour l'exil. Western à la fois nostalgique et contemplatif, c'est aussi le portrait d'un acteur plus grand que nature, l'admirable Robert Mitchum. Il croise ici le chemin de celle qui fut une chanteuse parmi les plus attachantes de son époque et, avec Gary Cooper, l'héroïne d'un autre western emblématique, le superbe "Man of the West".
Robert Mitchum est "l'aventurier du Rio Grande", un pistolero passant des Etats Unis au Mexique (et inversement) au fil du recit, continuellement forcé à s'exiler. Pas beaucoup d'action (à part une attaque de caravane indienne plutôt bien menée), mais une succession de rencontres au cours desquelles Martin Brady tentera de trouver la rédemption. Une quête du "pays merveilleux" qui semble loin d'être évidente.
Adaptation d’un roman de Tom Léa (qui apparaît dans le film), c’est un western original car il décrit le contexte global de la société en place à la frontière américano-mexicaine, grâce à une grosse mise en scène et de riches décors d’époque. Malheureusement le scénario est un peu confus. A vouloir trop en faire…
J’ai eu beaucoup de mal, premièrement, à entrer dans l’histoire, et deuxièmement à m’intéresser à l’histoire proprement dite. L’histoire, qui échappe aux codes du genre, est assez « déroutante » : l’itinérance et les pérégrinations d’un vaquero ou cow-boy (histoire de point de vue) déraciné. La moue et le flegme légendaire de Robert Mitchum collent parfaitement au propos, mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. Plusieurs pistes sont empruntées sans que l’on sache vraiment où veut nous mener le réalisateur, Robert Parrish. C’est lent, contemplatif et un brin mélancolique. Robert Parrish est un honnête réalisateur qui, d’après ce que j’ai lu, considère ce film comme son meilleur (!?). Je sauve en partie le film grâce à sa dernière scène et ses derniers plans qui sont magnifiques et émouvants. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
The wonderful country est porté par un très bon Robert Mitchum, incarnant l'homme libre et sans attache, mercenaire désabusé refugié au Mexique suite à un crime commis de l'autre côté de la frontière. Le rythme est certes un peu lent, comme de nombreux films de l'époque (mais personnellement j'apprécie cela), mais après un démarrage un peu poussif, on rentre dans l'histoire de cet homme fort et fragile à la fois, à la solde des mexicains et qui tombe amoureux de la femme d'un officier. Pas le meilleur western, mais un film tout à fait correct.