Spectateur du film « Last Night » de Massy Tadjedin, je me devais de réagir. L’histoire d’un couple qui va être tenté de se tromper lors d’une soirée, la belle Johanna joué par Keira Knightley revoit un amour passé interpréter par Guillaume Canet, et Eva Mendes dans le rôle de Laura va être la tentatrice de Michael, rôle de l’acteur Sam Worthington, lors d’un voyage d’affaire. A travers se film on distingue très bien deux attitudes de tromperie très bien jouées par les différents protagonistes mais je ne peux m’empêcher de critiquer la vision de la réalisatrice qui est trop féministe à mon goût. Dans son film, lors de la nuit elle fait coucher le mari avec la tentatrice et plusieurs fois d’ailleurs alors que la femme va seulement passer la nuit dans les bras de l’ancien amant. La question que je pose est simple qui trompe le plus l’autre ? Qui trompe est le véritable coupable ? L’homme couche avec sa maitresse, sans nul doute il trompe sa femme par l’acte en lui même mais il le fait par simple désir et dans les codes sociaux actuels, la maîtresse est une incarnation désuète de la femme qui a été trompé et qui trompe pour se venger. Mais ce cas n’est pas le plus intéressant car c’est une vision classique des féministes en caricaturant on pourrait dire que « l’homme est un salaud puisqu’il trompe sa femme, c’est mal, il cède au désir et elle la maitresse c’est ni plus ni moins qu’une « pute » ». Au contraire ceci n’est qu’une broutille, j’ignore la vision de l’auteur ni le message quelle veut faire passer mais je peux l’analyser. Le fait que la femme, au passage magnifiquement interprété par Keira Knightley, ne couche pas avec son amant ne la disculpe pas pour autant, elle n’est pas toute blanche dans l’histoire, elle est même la plus en tors car elle trompe son mari dans les sentiments. La tromperie du mari est juste sexuelle, celle de la femme est plus vicieuse car c’est une tromperie amoureuse, la femme apparait comme perdue entre deux hommes, son mari qu’elle trompe ainsi que sont amant qu’elle aime mais qu’elle refuse de satisfaire pour avoir moins de scrupules alors que la tromperie est déjà présente, l’acte sexuel représente pour elle la tromperie mais elle croit se donner bonne conscience en y renonçant, elle croit rester fidèle alors que ses pensées vagabondes auprès de son amant. Il faut alors bien faire la distinction. La vision de la réalisatrice est extrêmement féministe, elle reflète la domination féminine, la femme possède l’homme, elle lui pardonne la bassesse de ses infidélités sexuelles pour le garder sous son joug alors qu’elle trompe aisément l’homme qu’elle aime pour aimer un autre sans s’abandonner à l’acte sexuel, l’homme le sait mais il veut la garder auprès de lui car il croit ne plus rien être sans elle et pour cela il accepte d’être le cocu, mais où va-t-on ? Un monde où les femmes dominent ? Non pas quelles n’en soit pas capable mais à travers cela elles abattent l’image de l’homme puissant, il fini par devenir un petit chien que l’on sortirait de temps en temps. Une chose m’étonne, c’est que le chien du film n’ait pas un prénom d’homme, peut être parce qu’il appartient à un célibataire ?