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chrischambers86
13 955 abonnés
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1,5
Publiée le 17 mars 2022
Un projet indèpendant à la base qui, une fois terminè, aboutit à un travail cinèmatographique en termes de ratio d'images malgrè la faiblesse du budget! D'abord un court-mètrage assez fascinant en 2008, "Joy", puis un long-mètrage, "Helen" (2010), qui s'avère finalement ennuyeux entre disparition et quête d'identitè! D'une sèquence à l'autre, on ressent de l'ètrangetè et de la lassitude! Le point positif, c'est Sandie Malia qui incarne Helen, la jeune actrice rèussit à ne pas tomber dans le clichè du personnage placè sous les services sociaux qu'elle doit jouer à l'ècran! Une prestation simple, mesurèe et très posèe! Pour le reste on peut considèrer que Christine Molloy et Joe Lawlor font du « sous Gus Van Sant »...
Quelle déception, le pitch de départ était pourtant très alléchant : suite à la disparition d’une adolescente, la police décide de recourir à une reconstitution grandeur nature. Pour cela, ils choisissent une de ses camarades (il se trouve qu’elles se ressemblent beaucoup). La jeune fille va peu à peu s’immiscer dans la vie privée de la famille défunte. Remplaçant ainsi la fille disparue auprès de ses parents. Scénario intéressant et intriguant, hélas plombé par une mise en scène complètement amorphe et d’une lenteur exaspérante, et ce, dès le début du film. Contemplatif et linéaire, les 80 minutes qui composent le film nous paraissent interminables. Alors que l’on en attendait beaucoup de ce drame, on se retrouve très rapidement déçu de voir de quelle façon il a été traité.
Joy, 18 ans, a disparu. La police cherche une doublure plausible pour la reconstitution (on a retrouvé certains de ses effets dans un bois, mais aucune trace de la jeune fille, ou de son cadavre) : Helen, une de ses camarades de classe qui lui ressemble beaucoup, est retenue. Si le physique est en gros le même, les deux ados sont on ne peut plus dissemblables sur le plan familial et social. Helen, qui a grandi aux bons soins des services sociaux, orpheline de mère, sans nouvelles de son père depuis sa plus tendre enfance, est une jeune fille timide, introvertie, peu douée pour l'étude et obligée de travailler comme femme de charge dans un hôtel pour se faire quelque argent, alors que Joy est une ado épanouie, douée et qui grandit dans une famille aisée et unie. Ce film difficile - contemplatif, elliptique, et très lent - pose sans fioritures le grave et passionnant problème de l'identité, dont Helen assure la défense et l'illustration dans la douleur et la retenue (l'actrice qui assure le rôle-titre, la néophyte Annie Townsend, est magnifique). Mais où est donc passée Joy ???
Voila un film plutôt bon, éventuellement dispensable, mais c'est bien le soucis des films indépendants ... il faut savoir le regarder avec un point de vue différent que lorsque l'on regarde les grands films a l'affiche .. on est ici devant un œuvre simple, mais riche. Le film manque malheureusement de rythme, il est très lent, certaines prises de vue durent quelques secondes de trop ... l'ensemble a tendance a trainer, cependant l'histoire a beau être digne d'un banal polar, elle est ici travaillée a la perfection, et plus le film avance plus on s'écarte justement de ce coté banal.. Au final le film sait nous apporter un dose respectable d'émotions, un jeu d'acteur correct (sauf pour l'actrice principale, Annie Townsend, qui elle est excellente !). Néanmoins, le film, bien que s'en écartant, parle a l'origine d'une disparition, et qu'a force de contourner subtilement le sujet afin de faire tourner un histoire différente autour de celui-ci, on se retrouve au générique avec bon nombre de questions, dont la principale : Mais alors, qui a enlevé Joy ? Comment ? Pourquoi ? je crois que la pauvre fille a été oubliée par le scénariste ... c'est bien sur volontaire, mais relativement décevant. Le film reste vraiment bon et agréable, même s'il parait plutôt long.
Aie Aie Aie mazette de mazette !!! Le cinéma insupportable par définition !! Il ne se passe rien, rien n'est crédible (aucune réaction de personnages, aucune attitude...) le rythme est épouvantable, la bande son est à se pendre et on déploie des efforts surhumains pour s'accrocher en espérant que ça décolle mais que nenni c'est de pire en pire et on constate juste qu'on a perdu une soirée !!! Ca me déglingue !!!
Magnifiquement filmé, sensible et d'un scénario posé et réfléchi, HELEN intrigue, fascine et hypnotise. Tant mieux si certains, trop habitués aux scénarios thriller conventionnels et/ou séries TV efficaces se sentent perdus par ce voyage au pays de l'identité. Tant mieux si ceux qui aiment les acteurs qui surjouent et hurlent à tout bout de champ ne comprennent pas la retenue et la puissance de certains silences. L'éloquence, le style et le charisme sont rares dans le cinéma européen. HELEN, au même titre que HUNGER ou encore FISH TANK s'inscrit dans cette plastique de la nouvelle vague britannique, pleine d'espoir dans un cinéma de plus en plus conventionnel.