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Ykarpathakis157
4 693 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 7 juillet 2021
Je ne suis sorti que de quelques films dans ma vie et La Religieuse portugaise était l'un d'eux. Ce qui m'a le plus ennuyé c'est la façon peu naturelle dont les acteurs devaient dire leur texte. Ils prenaient tout leur temps disant une ligne faisant une pause redisant une ligne comme ces cassettes pour apprendre une langue. Bien qu'intentionnel ce style n'a pas été appliqué de manière cohérente depuis dans un film et heureusement. De plus il n'y avait que des gros plans des yeux de Leonor Baldaque que je pouvais pas supporter ou de vues panoramiques de Lisbonne dont on se fiche complètement. Une note positive la seule pour cette histoire pour les amateurs de jolis carreaux de mur décoratifs c'est le film incontournable de l'année et a ne pas rater...
On ne fait pas du bon cinéma avec de bons sentiments. Ni avec des vues panoramiques de Lisbonne, à la portée de tout bon photographe amateur. L'intrigue est inconsistante, les dialogues rares, les acteurs récitent un texte plus qu'ils ne jouent… Reste ces belles images d'une religieuse qui prie la nuit dans une église. Très émouvante.
Très bon film de Eugène Green. Le sujet est le tournage d'un film à Lisbonne, film inspiré par le célèbre roman des "Lettres portugaises". Un film dans le film donc. Mais le vrai thème est la rencontre de l'actrice principale (superbement interprétée par Leonor Baldaque) avec divers personnages, dont un petit garçon orphelin. Une réalisation parfaite, mouvements de caméra, panoramique, travelling, lenteur, etc. Des dialogues de très hautes qualité, une image sublime, des acteurs exceptionnels, tout concourt à faire de ce film un chef d'oeuvre. Belle musique portugaise, avec chant. Style bressionien, jeu des acteurs très neutre, ce qui compte, c'est le texte. Bref ce film est un chef d'oeuvre absolu. Je pèse mes mots !
Ceux que n'auront pas découragés les premières minutes et l'insistant panoramique de masures délabrées et couvertes de tags, au son d'une mélopée locale beuglée plus que chantée, auront tout le loisir de le regretter. Il s'agit là de (mauvais) théatre filmé, joué par des acteurs médiocres et vraisemblablement desservis par le maniérisme du réalisateur. Celui-ci abuse en effet des plans fixes et des regards hallucinés de ses interprètes, façon Carl Dreyer. Comme il a sur son maître l'avantage de la bande-son, il impose également aux acteurs une diction déclamatoire (grand siècle ?) et surtout des liaisons qui feraient pâlir d'envie l'ancien président de la république qui en est prodigue. Un exemple parmi cent: "tu t'agenouilleras-Z-ici" intime le réalisateur -qui joue son propre rôle- à son interprète principale. C'est ridicule et même pas drôle, et il est difficile d'imaginer que l'on puisse trouver de l'intérêt aux excentricités formelles ou aux élucubrations métaphysiques de M.Green. C'est pourquoi le mot "fin" se fait douloureusement attendre...Une remarque pour finir: le roman épistolaire anonyme qui a servi de prétexte à ce brouet indigeste est néanmoins l'un des plus beaux textes de notre littérature du 17 ème siècle. Il est donc vivement conseillé de lire le livre et de s'abstenir de regarder le film.
Une actrice française (Leonor Baldaque) participe au tournage d'un film à Lisbonne. Il s'agit d'une "adaptation" des "Lettres portugaises", roman épistolaire du XVIIème siècle que l'on attribue au comte de Guilleragues. En apprenant à connaître son personnage (une religieuse portugaise tombée amoureuse d'un officier français), l'actrice fait la découverte du véritable personnage du film, Lisbonne. Eugène Green opère un poétique et surprenant effet de miroir entre les personnages et leur rôle respectif, lu-même interprétant à merveille le réalisateur. Chacun se prête au jeu de l'illusion qui se révêle un moyen d'expression et de séduction amusant. Mais le cinéaste nous emmène autre part, dans les mystères de la ville. Julie de Hauranne (Leonor Baldaque) y fait la connaissance d'une religieuse qui prie chaque nuit dans une petite chapelle. S'ouvre alors un dialogue pour le moins hermétique sur la religion, où Eugène Green exprime ses pensées chrétiennes et ses doutes à travers les deux personnages : le mystère du miracle, de l'amour de Dieu... pour être franc j'ai pas compris grand chose et j'ai peur de dire des bêtises. D'autres protagonistes étranges défilent lors des déambulations nocturnes de Julie : un médecin mélancolique, un graçon à la rue et la réincarnation d'un roi du Portugal (!!!). L'héroîne assiste également à un concert de fado qui exprime les douleurs et la tristesses de la ville. Un film très spécial qui invite à la contemplation, un peu comme chez Antonioni dont il revendique la parenté artistique. Décidément je vois mon réalisateur préféré (avec Bergman,Tarkovski et Pasolini) partout.
Soporifique, moche, ennuyeux à mourir, indigeste, grotesque, sans intérêt et surtout totalement bidon (à l'exception de Mozos FRANCISCO, le petit Vasco, naturel et frais, dans ce vide surfait intersidérant de ridicule consommé et de nullité confondante) Ne comprends pas que Miguel Gomes apporte sa caution à "ça", cette daube indigne même des productions d'office de tourisme, ni les critiques presse ou spectateurs (qui m'ont bien abusé...) La projection la plus éprouvante de l'année. Au secours, fuyez !!
Vu hier soir au Beaubourg en présence d’étudiants à la Femis je suppose car ils se sont écroulés de rire quand Eugène Green, prof là-bas, est apparu à l’écran. Je n’ai pu assister qu’au 40 1ères minutes tant ce rendu (vomi ?) était éprouvant. J’ai une connaissance qui dit qu’elle apprécie les films exigeants qui font d’abord le tri entre les spectateurs méritants et la plèbe avant de livrer leurs meilleurs atouts. Je dois faire partie de la plèbe alors car la difficulté de supporter ces plans soporifiques d’office du tourisme, ces dialogues non-joués et sur-écrits, ces références visuels sans aucun intérêt, m’a paru, entre 2 sommeils, insurmontable.
Attention voici un chef-d'oeuvre. Un film qui vous transporte le temps d'un voyage dans une ville somptueuse : Lisbonne. On suit les périples d'une jeune actrice qui vient pour la première tourner un film dans cette ville envoûtante, avec ses secrets, son histoire, son fado, ses personnages enigmatiques, ses ruelles escarpées où l'actrice se perd avec nous pour mieux faire face à son destin. Léonor Baldaque est sublime, elle dégage un magnétisme incroyable. Le scénario est trés original( un film dans le film), on pense biensur à Lisbon story de Wenders. Un petit bémol quand même, les dialogues monocordes à la "Rhomer", peuvent agacer certains, et les liaisons frôlent parfois le ridicule, mais c'est la griffe d'Eugène Green qui filme merveilleusement bien Lisbonne.
Une actrice franco-portugaise rejoint son metteur en scène à Lisbonne pour tourner les images de son films la Religieuse portugaise sur unr JF portugaise qui a la suite d'une relation amoureuse a décidé de se consacrer à sa foi. Le film dans le film, on a déjà vu ça et Green traite ici de l'influence du film de l'ambiance lusithannienne, du fado, et des différentes rencontres de son héroïne (un potantiel petit ami, son partenaire, un enfant, une Religieuse, son Metteur en scène...) Au final, on assiste à une belle démonstration de maïeutique dans son sens le plus complet. Un énorme choc!
lisbone, saudade et fado...Eugène green signe un de ses meilleurs films sur la quête de soi.Entre poésie, mysticisme et humour, le réalisateur aborde avec subtilité le fameux sujet de l'identité, de la langue et de la culture (individuelle, choisie, héréditaire, malgré soi!!!) Plus harmonieux et cohérent que ces films précedants, il n'en reste pas moins fidéle à son amour de la langue (quitte à dérouter) et à ses fameux plans bressoniens (les mains et une seule fois les pieds ben alors eugène!!!)