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Un visiteur
1,5
Publiée le 3 mai 2012
Sainte Merde. Et il y a des gens qui gaspillent de l'argent pour ça?!!! Bon, relativise, tu t'es bien fendu la poire devant ces scènes aussi grotesques que stupides, tu t'es bien foutu de la gueule des acteurs qui surjouent au possible et tu t'es définitivement dit que les scénaristes qui prennent du LSD durant l'élaboration d'un scénario sont des nihilistes n'hésitant pas à retranscrire leurs fantasmes les plus fous (et surtout les plus cons) en faveur d'un public accro à l'hémoglobine. En résumé, t'as quand même passé un bon moment devant ce navet. Souvent, avec "Tokyo Gore Police" ont été associés les termes de "cinéma japonais post-Fukushima", "Nishimura réalisateur de l'apocalypse" où autres termes de la sorte. Sympathiquement mauvais, de la veine des productions "Troma" et autres films made in Lloyd Kaufmann, ce "n'importe nawak" présente tous les arguments d'un bon nanar: gore kitsch à outrance, acteurs définitivement mauvais, scénario ambigu et incohérent, et j'en passe. Nishimura est bien le réalisateur de l'apocalypse. L'apocalypse humoristique. Il est sidérant de voir autant de conneries. Puis, quand on voit le label de production, à savoir la "Nikkatsu", tout s'éclairci dans les méninges. Bref cours d'histoire: la société "Nikkatsu" est une société de production cinématrographique (évidemment...) crée en 1912 ce qui en fait le plus vieus studio japonais en ces heures. Spécialisé dans le "Roman Porno", nombre de ses films ont crée la controverse à tel point que le studio fut qualifié de producteur de films "gore and sex". Connaissant vaguement la filmographie de la Nikkatsu, "Tokyo Gore Police" n'est pas si "sex" que ça, le terme "gore" présent aussi dans le titre étant sur le devant de l'affiche. En gros, amateurs de nanars, de série Z à la photographie dégueulasse, sans aucune recherche, à la direction d'acteurs inexistante (pour notre plus grand plaisir!), "Tokyo Gore Police" est fait pour vous, sinon les autres, passez votre chemin sous peine de devenir aussi déglingué que celui qui a osé donner forme à ces conneries.
Mon dieu, alors là je viens de voir le film le plus gore de ma vie! Saw, Suicide Club ou Destination Finale à côté, c'est la propreté incarnée! Rien que les premières minutes, il y a des litres de sang qui gicle partout! Ce gore est appuyé par des combats dynamiques et quelques bons acteurs. Le scénario est bidon au possible, les scènes de violence ne sont là que pour choquer le spéctateur, mais c'est vraiment un truc jouissif mais malsain d'un côté. C'est dur de décrire...
Un nanar que n'aurait pas renier Troma : un scénario bateau, des scènes gores plus répugnantes les unes que les autres, des acteurs plus que limite (pour ne pas dire mauvais), des hectolitres de sang toutes les quatre secondes, aucune limite dans la débauche et le mauvais gout, des combats ahurissants (le combat final surtout... incroyable), un second degré affiché et une bonne dose de fun grassement saupoudré de nawac. En bref, Tokyo Gore Police est un navet gore à ne surtout pas prendre au premier degré et à se mater entre pote avec des chips et deux packs de bières. Mauvais mais sympathique. Les amateurs du genre seront comblés. Les autres... mieux vaut éviter.
OFNI : Objet Filmique Nippon Improbable. Hectolitres de sang, trash-métal de carnaval, montage approximatif, scénario prétexte. Ken le survivant a fait des petits, ils ne sont pas très beaux, mais ils nagent aussi bien dans l'hémoglobine que papa. Tout est trop gore, trop sale, trop moche, trop glauque, trop absurde, trop sans limite. Alors on regarde, pour savoir jusqu'où ça peut aller, on s'accroche, on cherche la finalité de tout ça, cramponne-toi, on peut en voir le bout, on y est presque, Dis, c'est long quand même, ça ne finit jamais ? Non, on ne dirait pas. Deux heures de n'importe quoi, c'est peut-être un peu trop.
Il ne faut pas regarder ce film au serieux au contraire, tout comme Meatball Machine, Vampire Girl VS Frankenstien girls et Machine Girl, il faut s'amuser, délirer devant ce film de taré completement barjo avec une liberté de scenes et personnage completement degeneré avec une dose de gore encore et encore mais à ne pas prendre au serieux non plus car c'est extremement mal fait (le genre de scenes gore ou le sang glicle encore et encore). Un grand divertissement japonnais qui nous lasse jamais ;D Un style de film unique, pitoyablement grandiose, ridicule, déjanté, ultra-gore et surtout EXELENT !
Tokyo Gore Police est, qu'on se le dise, franchement marrant. Le tout tient plutôt en place. On est dans une espèce de trip cauchemardesque grotesque, où le sang coule à flot de manière improbable. Le scénario est tordu, et passe presque comme une excuse pour nous montrer des scènes horrifiques absolument vide de sens, souvent drôles. On va dire que ça se regarde le soir, bien fatigué avant d'aller se coucher. Cauchemars garantis.
Je ne trouve pas le film mauvais si on adhère le genre décalé gore Japonais. Très peu dans le même genre lui arrive à le cheville. critique à venir à l'heure de mon commentaire : http://le-cinema-de-chris.over-blog.com/
Du gore camelote servi par des effets spéciaux de piètre qualité sur fond de scénario invraisemblable. "Tokyo Gore Police" est une véritable caricature sanguinolente qui ose tout et ne se pose pas de limite, mais les âmes sensibles ne seront pas trop choquées, car l'ensemble n'a rien de crédible et tout part dans la démesure. On retrouve quelques bonnes idées trash et farfelues. Malheureusement, le rythme est assez mal géré et le film paraît beaucoup trop long.
Ahr ahr ahr ! Il n'y a que les japonais pour faire des films comme ça !!! Nippon ni mauvais mais complètement "autre". Du pur surréalisme gore, totalement excessif, qui repousse les frontières du bon mauvais goût cher à John Waters ou Robert Rodriguez.. Imagination débridée ( c'est le cas de le dire), sans limites. Esprits sensibles et fans d'Eric Rohmer, sauvez vous !
Si Tokyo Gore Police est une expérience tellement jouissive, c'est parce que le film ose tout. Ici se heurtent une telle foule de créatures et de fantasmes que l'oeuvre devient l'un des plus vastes purgatoires possibles de se représenter au cinéma. C'est une catharsis radicale et démente dont l'un des pics est l'immersion dans un club de freaks nymphomanes ; loin de se limiter aux excès du SM, Tokyo prend des allures d'espèce d'eXistenZ extrême et bien plus déviant encore (ne serait-ce que graphiquement). Le néo-Tokyo est l'espace d'une débauche sexuelle particulièrement raffinée, au point qu'il est tout à fait juste d'estimer que Nishimura a mis en scène ''son'' Sodome & Gomorrhe.
Fantaisie gore multipliant les combats invraisemblables et les mises à mort grand-guignoles, stylisé à outrance (que le mot paraît faible... disons que c'est un Tueurs Nés du bis), Tokyo Gore Police est un sommet de grotesque, un déluge de mauvais goût, de couleurs flashy et de caprices fantasmagoriques. A ce point ce n'est plus kitsch, c'est le successeur rococo et foncièrement obscène de l'Inferno d'Argento. Et pourtant, Nishimura arrive à relier ses expérimentations formelles tout en maintenant un équilibre et une grande cohérence, ce qui est assez inoui de la part d'un film aussi speed.
L'intégralité de la chronique sur le blog http://videodrome.over-blog.net/
Tokyo Gore Police est le genre de film où il vaudrait mieux savoir à quoi s’attendre avant de se jeter dessus car cela atteint un degré de folie et de nullité incroyable. Le genre de film que l’on peut très vite détesté comme très vite apprécié. Pour ma part, j’ai bien aimé car j’ai trouvé le tout jouissif. Je craignais quand même un peu au départ de voir un film qui tourne dans l’excessif du gore et du nanar mais j’étais surpris de constater que finalement le film ne se contente pas de montrer une multitude de scènes gores et une histoire qui se limite à des flics qui traquent des mutants. L’histoire essaie d’aller plus loin en mettant une histoire de vengeance et avec quelques rebondissements qui vont avec. En terme de gore, Les scènes sont bien dégoutantes en étant bien sûr exagérées, c’est vrai mais ça rend le film amusant et loufoque. Le film reste par contre assez raisonnable car le nombre de scènes gore n’est pas trop excessif pour ce que je craignais. Certes, le film ne se prend pas au sérieux avec ses scènes gores mais il présente tout de même de très bonnes idées comme les blessures qui se transforment en armes. Lorsque l’on arrive à la scène de la boite de streaptise, le film devient assez pervers qui laissera place par la suite au gore : le mélange des deux donne une sensation déstabilisante. Ce n’est peut être pas pour rien qu’ils ont choisi une magnifique actrice pour jouer le rôle du n°69. Le gore c’est quelque chose de dégoutant mais à une scène du film, j’ai trouvé qu’il a été représenté de façon charmant lorsque le personnage principal coupe les mains d’un homme après que ce dernier lui ait touché les fesses car cette séquence est esthétique par son côté asiatique où le personnage principal, étant habillé avec un haut asiatique s’abrite sous son parapluie des jets de sang. Les publicités insérées dans le film sont pas mal et offre une sacrée pointe d’humour noir en renforçant le côté loufoque du film. Le film présente de bonnes qualités visuelles avec des images et des couleurs bien sombres et glauques. Je regrette par contre, certaines scènes d’actions qui font série Z et quelques passages assez invraisemblables (je vise surtout le dernier quart d’heure) qui enlèvent un peu de qualité au film. Tokyo Gore Police est donc un film bien taré mais jouissif, qu’il vaut quand même mieux savoir à quoi s’attendre que de le regarder tête baissée.
Du sang, et un scénario inutile. C'est tout ce qu'on peut retenir de ce film qui ne fait pas rire, où les combat sont simplistes et sanglants, et où les protagonistes sont charismatiques...enfin autant que des moules....