Avis sur xXx : Reactivated

Avec ce film vous devez enlever votre cerveau pour le regarder c'est juste trop stupide a expliquer. Je n'ai pas vu ce genre de film d'action stupide de kung-fu depuis des lustres et c'est tellement dépassé maintenant. C'est quelque chose que nous aurions regardé dans les années 80 et même alors c'était risible. Nous savons tous que ces acteurs font l'impossible et survivent mais ces gens peuvent faire honte aux super-héros. De plus qu'est ce que c'est que toutes ces actrices habillées de façon légère partout et à certains moments j'ai cru regarder un film X plutôt qu'un film d'action. Je suis un homme et j'aime les femmes autant que n'importe quel homme mais avons-nous besoin qu'on nous enfonce ça dans la gorge tout le temps c'est ringard sordide et inutile et ça devient très ennuyeux. Je ne peux que penser que Vin Diesel a désespérément besoin d'argent pour jouer dans ce film...

Troisième volet d'une franchise d'action sans neurones qui marque le retour tonitruant de Vin Diesel! De l'action, encore de l'action, toujours de l'action, extravagante et peu lisible soient-elles! On se croirait en plein spin off de "Fast & Furious". Le père Diesel se montre efficace au-delà de toutes espèrances! Un Tomb Raider au masculin qui fait du skate, skie en pleine jungle ou surfe avec une moto! Bref, ça casse du mèchant, ça serre deux trois filles au passage et ça en redemande à l'arrivèe! Le scènario tient sur un timbre poste et tous les morceaux de bravoure font dans l'irrèaliste! De l'adrènaline en barre pour l'aficionado, quelques pics d'humour bien sentis, des filles sexys, une boîte de Pandore et une Miss Costard qui ne desserre pas les dents! Distrayant mais sans queue ni tête! La place est ouverte pour un 4e opus...

Pour moi, D.J. Caruso, c'est à la base un bon réalisateur de série B : je pense notamment à « Paranoïak » et « L'Œil du mal », tous deux très efficaces dans leur genre. Mais depuis, il y a notamment eu « Numéro quatre », où celui-ci était déjà complètement écrasé par la machine hollywoodienne. Pourtant, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé que cette résurgence de la saga, au premier volet plutôt sympa et au deuxième pas si mauvais qu'on a pu l'entendre, pouvait être une opportunité de prouver à nouveau son savoir-faire : comme j'étais naïf... Sincèrement, je ne comprends même pas comment de tels projets peuvent voir le jour en 2017. OK, je peux entendre l'idée de faire un truc cool, fun, sans (aucune) prise de tête, les moyens sont réels, avec des scènes d'action souhaitant manifestement repousser les limites du spectaculaire. Sauf que non seulement le film semble avoir quinze voire vingt ans de retard tant il est rétrograde à bien des égards, mais surtout n'avoir aucune limite dans le n'importe quoi le plus total, où tout est traité par-dessus la jambe, sans jamais chercher à proposer une quelconque cohérence, recherche, intelligence à ce qui est « développé » pendant une centaine de minutes. Tout est déplorable : bande-originale aussi horrible qu'envahissante, combats hystériques découpés n'importe comment, humour plus que basique, dialogues insipides, regard navrant sur les femmes forcément soit hyper « badass », soit jacassantes, soit objet sexuel... Apparemment, Vin Diesel aurait eu carte blanche pour emmener le projet là où il le souhaitait : celui d'un blockbuster pensé par un gros beauf sans imagination, obsédé par le tuning et les belles pépées, n'ayant que faire de proposer un scénario aussi indigent qu'incohérent, faisant évoluer ses personnages à 180° juste parce que ça l'arrange et que des gens au physique avantageux ne peuvent être réellement méchants, la logique de Xander Cage pour créer son équipe de « choc » restant un mystère pour tout être humain normalement constitué. Casting sans âme, où seule Toni Collette, étrangement égarée dans cette daube, tente de garder sa dignité en étant la seule à faire l'effort de bien jouer. Deux passages à sauver au milieu du marasme : le discours inaugural de cette vieille ganache de Samuel L. Jackson, et la spoiler: ridiculisation de braconniers venus assassiner un lion tranquillement installé dans sa savane
. Difficile de le défendre plus longtemps tant on ne peut qu'être pantois devant autant de bêtise, de grossièreté d'écriture, d'incapacité à filmer correctement quasiment la moindre scène. Le pire, c'est qu'avec un traitement diamétralement différent, cela aurait pu être effectivement sympa. Encore aurait-il fallu que le logiciel ne reste pas bloqué à l'époque du premier film, paraissant étonnamment plus moderne et beaucoup moins dégradant que cet ultime (du moins peut-on l'espérer!) épisode. Ci-gît D.J. Caruso, réalisateur de 2002 à 2008.

Douze ans après le dernier volet, D.J. Caruso relance la marque "xXx" avec un film qui marque le retour de Vin Diesel dans la peau de Xander Cage, lui qui n'avait pas participé au second volet. Si le titre du film est "Return of Xander Cage", ce troisième "xXx" est différent des autres dans lesquels l'Agent était le seul héros du film. Ici, on se retrouve face à plusieurs agents qui font équipe pour mener à bien une mission à savoir sauver le monde, comme toujours. Pour moi, c'est la meilleure idée du film surtout que la petite bande fonctionne très bien avec tous les personnages qui se complètent à merveille. En fait, c'est un concept qui n'est pas nouveau, mais qui est dans l'air du temps et c'est pour cela que ça marche. Dans ce film, il y a de l'humour comme dans les précédents seulement, c'est moins appuyé ce qui fait que l'histoire est légère sans être trop décalée ou absurde. On retrouve toujours les scènes d'action complètement invraisemblables, c'est devenu la marque de fabrique du film, mais c'est aussi pour cela que c'est si divertissant. Ces dernières sont assez variées entre sauts dans les airs et sans parachute, des courses-poursuites en moto sur l'eau ou des fusillades plus classiques, mais efficaces, il y en a pour tous les gouts. Pour moi, c'est le film le plus fun des trois et aussi le meilleur tout simplement. L'histoire est toujours aussi bateau et pas très importante, mais l'ensemble est très distrayant. Après deux films plutôt pas mal, ce troisième "xXx" est un bon divertissement, un film plaisant à suivre qui est bien rythmé et léger en plus d'être porté par un casting quand même très sympathique.

Au casting des stars mais aucune qui est du charisme et de la puissance populaire de Vin Diesel. Bref personne pour faire de l'ombre à la star incontestable mais des acteurs assez connus pour un minimum de buzz à l'international. Ce 3ème film est à l'image du bonhomme, toujours plus fort, toujours plus loin, toujours plus bourrin, toujours plus con ! Les effets spéciaux sont trop visibles et hideux. Et que dire du montage, abusivement clippesque pour araser des scènes d'action mal fichues. En plus de déposer son cerveau à l'entrée de la salle on se brûle aussi la rétine.

C'est d'une bêtise sans nom, mais c'est aussi fun et plein de scènes d'action impressionnantes. Avec les excellents Donnie Yen et Tony Jaa, les scènes de baston envoient du bois.

Après l’échec du second volet et la présence d’Ice Cube au casting, Vince Diesel revient en tête d’affiche de la franchise xXx pour endosser le rôle de l’agent d’élite et déjouer les plans du redoutable guerrier alpha Xiang. Avec le succès des Fast & Furious, il était évident que le moment était propice pour faire revenir le comédien et la saga sur le devant de la scène. Mais D.J. Caruso, réalisateur de Paranoïak et Numéro quatre, se voit dépassé par son équipe de post-production. En effet, celle-ci emploie un montage excessivement explosif, qu’on arrive plus à suivre la moindre scène d’action. Ne parlons pas du scénario qui cherche à faire référence à toute la culture des années 2000 mais qui n’a à ce jour plus sa place. xXx : Reactivated en décevra plus d’un, même les férus de films dopés à l’adrénaline.
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toujours plus loin dans les cascades, toujours plus fort,un film qui tient par ses prouesses techniques et va à 100 à l'heure.
PLV : à réserver aux fans du début puisque ce film ne sert qu'à rouvrir la franchise, les suites en vont pas tarder à tomber. Par contre il faut supporter les films où seul un personnage a le droit de réfléchir

Déjà devenu un vieux de la vieille obligé de recycler ses vieilles franchises pour exister, Vin Diesel oublie un instant la saga Riddick et son gagne-pain actuel Fast and Furious pour reprendre le rôle de Xander Cage dans un nouveau volet de la saga xXx où il reprend son rôle de cascadeur de l'extrême qui s'en va sauver le monde avec le sourire. Le premier volet était tout au plus sympathique, le deuxième avec Ice Cube était hilarant et complètement jouissif, ce troisième volet prouve que ce n'est pas forcément dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. Non content de reprendre le rôle principal et produire la bouse, Vin Diesel le mégalo nous ressert ses meilleures punchlines, ses meilleures cascades doublées et ses muscles sous stéroïdes sans toutefois parvenir à effacer les rides prégnantes sur ce beau visage de maintenant 50 ballets. Que le scénario soit débile, on n'en attendait pas moins. Que les séquences d'action soient over the top, c'était déjà la marque de fabrique. Mais désormais confiée à ce tâcheron de DJ Caruso, la réalisation est d'une ringardise effarante, le bonhomme étant incapable de filmer correctement la moindre scène ni de cadrer les cascades de Donnie Yen et Tony Jaa, en roue libre totale, obligé de mouliner comme des Power Rangers pour exister à l'écran. Vin Diesel occupe tout l'espace, devenu non plus une star sur le retour mais bel et bien un gros kéké boursouflé, sosie désormais officiel de Steven Seagal, qui nous ressort sa recette habituelle : « la famille c'est important », « être méchant c'est pas bien » et « arrête ce que tu fais, façon c'est moi le meilleur ». Mal torché, prétentieux et sans aucun fun au final, ce troisième opus ressemble plus à une mauvaise farce qu'à un blockbuster.

Je sais ce que vous vous dites peut-être en voyant ma note de « zéro étoile ». Vous vous dites que je suis un gars qui n’a pas su rentrer dans le trip. Vous vous dites que je ne suis clairement pas le genre de spectateurs à qui s’adresse le film et que j’y suis juste allé pour le plaisir de le tailler… Eh bah pas du tout : détrompez-vous ! Moi, à la base, je n’avais pas trop mal aimé le premier « xXx ». Son envie de faire une sorte de James Bond mais en mode « actionner » déjanté et cool, moi j’avais bien aimé l’idée. Pour moi, il n’était pas vraiment parvenu à réussir son pari, ne maitrisant pas suffisamment les codes du film d’espionnage pour savoir en jouer, mais il avait su malgré tout se faire un film divertissement et globalement efficace. Du coup, quand j’ai vu que débarquait une suite quinze ans après, je me suis dis qu’on n’aurait peut-être pas là ce genre de suite fait à la va-vite afin de profiter au mieux de l’élan du premier comme avait pu l'être « xXx 2 ». En plus, la bande-annonce de ce « Reactivated » m’avait rendu curieux : entre un mec qui fait du ski en pleine forêt tropicale et des motos qui se transforment en jet skis, pour moi, ça avait l’air d’être prêt à partir dans un bon gros délire qui ne se prend pas au sérieux. Et quand s'ajoute à cela un casting assez riche (Donnie Yen, Toni Collette, Rory "Sandor Clegane" McCann et Tony Jaa), je me suis dis qu'avec ce retour au source, ce « xXx 3 » était peut-être en train de remettre les petits plats dans les grands, et cela pour - peut-être - mon plus grand plaisir. Bref, j’allais voir ce film dans les meilleures des dispositions. Et tout ça pour constater quoi au final ? …Pour constater qu’il n’y a que deux seules idées cools sur tout le film : le ski dans la forêt et la moto qui se transforme en jet ski… Soudainement, dit comme ça, le projet parait davantage risible. Et ne nous y trompons pas, quand je parle de rire, je parle clairement de rire jaune ! Je n’en reviens pas d’ailleurs qu’on puisse à ce point manquer d’idées ! Pire, je n’en reviens pas qu’on puisse à ce point manquer de jugeote ! Parce qu’autant je peux entendre ce discours qui consiste à dire que ce film c’est juste un délire pour le fun, autant moi je trouve qu’en termes de délire, ces gars là sont quand même bien limités. Déjà je m’étonne et me désole du temps qu’occupent les passages d’inertie dans ce « xXx ». Pour un film qui semblait vouloir se vendre comme un actionner pur et dur, il y a quand même de quoi s’étonner de tous ces moments où tout le monde est figé, à devoir déblatérer ses lignes de texte, sans aucune dynamique aucune. Alors OK, on passe de Saint-Domingue, à Londres, aux Philippines en cinq minutes montre en main, mais c’est à chaque fois pour observer des scènes figées où les gens parlent et parlent encore, sans que rien ne se passe ni à l’écran, ni dans l’intrigue. En gros, ça se limite à chaque fois à du Vin Diesel qui roule des mécaniques, qui tchatche en mode : « Moi je sais faire ceci. Moi je suis trop un mec cool. Moi je soulève des meufs et je kiffe ça… » et qui voit chacune de ses palabres entrecoupée d’interventions débiles menées par tout un troupeau de jolies et jeunes minettes – à moitié déshabillées pour la plupart d’entre elles – et qui rivalisent toutes pour le concours de celle qui sera le moins crédible dans sa posture. Entre la Miss « Je suis un top modèle de 20 ans mais je suis le plus grand génie de l’informatique qui existe sur cette planète » et la Miss « j’ai un poste stratégique dans des opérations top priorité mais je passe mon temps à dire des bêtises trop kikoo-lol parce que je suis trop drôle comme fille », on a là toute une flopée d’actrices et de rôles plus indigents les uns que les autres. Et c’est finalement là que ce trouve pour moi tout le problème de ce « xXx » : au fond tout se résume à la posture de Vin Diesel. Comme Vin Diesel, le film ne fait que passer son temps à dire qu’il sait faire des choses et qu’il est cool, alors que dans les faits, Vin n’en glande pas une, ne participe à aucune scène d’action, et peine même à faire les raccords avec ses doublures tant on sent qu’en quinze ans, il a désormais beaucoup trop de mal à bouger de manière fluide sa grosse graisse. Pour moi, ce film, c’est pareil. Il prétend être cool, mais dans les faits il est juste lourd et gras. On ne cesse de s’étendre sur une intrigue ridicule, et ce n’est même pas pour forcément amorcer une scène d’action ! La moitié du temps, l’intrigue ne sert qu’à afficher des décors de rêve, des filles à moitié à poil qui se dandinent, et des personnages aux postures en carton qui se la pètent… Ces scènes ne sont mêmes pas dynamiques ! Désolé, mais dans un vrai bon film d’action, l’action fait partie de l’intrigue. Ce n’est pas un élément dissocié qui apparaît soudainement pendant cinq minutes comme le ferait une page de pub au milieu d’un programme télé. Dans ce film, l’intrigue n’a pas d’action, et l’action n’a pas de finalité. C’est juste là pour faire des pirouettes, rien de plus. Le pire, c’est qu’à de nombreux moments, on sent que des moyens ont été engagés et qu’on a tenté d’en foutre plein la vue. Mais c’est tellement surchargé, surcuté, le tout noyé dans une musique techno de bas-étage, que ça ne sort jamais du registre de la (mauvaise) démonstration technique. Alors certes, comme je l’ai dit plus tôt, il y a bien deux scènes sympas –celle des skis et de celle de la moto-jetski – mais bon, elles durent deux minutes chacune et elles sont toutes les deux techniquement plus que discutables (si la première est cadrée avec les pieds à cause du fait qu’on ne peut jamais montrer le visage du cascadeur, la seconde quant à elle se noie dans des incrustations numériques hideuses.) Alors, c’est vrai, j’aurais pu mettre une étoile juste pour ces deux scènes là. Après tout, dans le « zéro étoile », il y a quand même un côté : « on se fout de nous, tout est à jeter. » Là, avec ces deux scènes, on pourrait me dire : « ça ce n’est pas à jeter au moins ». Certes… Mais non quand même ! Non, parce qu’il y a tout le reste. Non, parce ces quelques modestes points positifs (et j’insiste sur le « modestes ») sont vraiment beaucoup trop lestés par toutes les lourdeurs qu’il y a autour. C’est bien simple, on croirait un déferlement sans discontinuer de fantasmes d’ado beauf en pleine puberté. Des meufs, des muscles, des gars qui se la jouent à vide, et de la techno de gros naze. Autant dire que, dans un contexte pareil, le casting premier choix tombe à l'eau (dans la liste des personnes à plaindre, je pense que Tony Yaa décroche la timbale haut la main avec son rôle de neuneu mal coiffé qui fait des vieux gimmicks ridicules.) Moi j’ai envie de dire qu’on peut faire tout ce qu’on veut autour de ça, mais à partir du moment où on a décidé de le noyer dans ce genre d’éléments, ça ne peut que donner un résultat abject. Pour moi, c’est d’ailleurs ce qu’est ce « xXx Reactivated ». Une abjection. Un doigt d’honneur cinématographique. Un manque de respect évident à l’égard du public. Mais bon, venant de l’ami Vin, peut-on encore s’en surprendre ?

100% cliché, le concept xXx vient de tomber dans sa propre caricature.
L'action plein pot n'oubliera pas de débarquer avec son lot ahurissant de ridiculités en tout genre dans ce troisième opus. Laurence Ferrari réunit une équipe de quatre attardés pour sauver le monde, la team "Mission : Impossible" n'a qu'à bien se tenir...
D'un ennui infernal, ces successions de cascades grotesques (nous rappelant fortement l'esprit du récent remake de "Point break"), proposant dialogues de beaufs et scènes médiocres au sein d'un scénario périmé enverront tout droit ce concept dans les abîmes du divertissement.
"xXx reactivated" revient mettre une couche sur ce style que l'on espérait enterré depuis des lustres. Vin Diesel continue d'incarner ce fameux rôle de bodybuildé écervelé qu'il côtoie depuis si longtemps maintenant, et qui désormais lui ira comme un gant, devenant l'ambassadeur de ce genre à la fois pauvre et laid. La panoplie complète du film d'action ringard par excellence !

Pas mal du tout, mais il y a quand même beaucoup d'esbroufe spoiler: à commencer par l'apparition de Neymar, franchement pas nécessaire, et pourtant, j'aime le foot
. Ça a beau être le concept et la raison d'être de ces films, à trop en faire, on s'expose à être puni, et voilà : perte d'une demi étoile. L'histoire reste sympathique[ spoiler], et particulièrement l'idée de faire travailler ensemble les , car oui, il semble qu'il y en ait plusieurs en service et... en vie. J'ai bien aimé le "a attendu les onze dernières années que quelqu'un fasse le 9" (que quelqu'un l'appelle) écrit lorsque Darius Stone - joué par Ice Cube - réapparait, comme un clin d’œil au fait qu'il attendait depuis xXx 2 (en 2005) qu'on le rappelle pour tourner la suite[/spoiler].

De l'action pur et dur, Xander Cage revient dans un film qui à de vrai allure de suite trop commerciale. On reprends le même principe et on refait la même chose, avec des méchants, beaucoup de bagarre et un super gentil qui castagne tout ce qui bouge. Alors oui le film est un bon divertissement, mais franchement pas un grand moment de cinéma.

On pourrait trouver ça profondément idiot car xXx Reactivated ne raconte absolument rien. C'est du cinéma d'action pur. Croisement entre James Bond, Mission Impossibles et Expendables. Le but est simple. A chaque fois, il y a un bidule high-tech à récupérer aux mains de terroristes. Ledit bidule étant une arme pour détruire le monde ou une partie du monde en gros. On appelle un super agent pas très secret fan de sports extrêmes pour le récupérer. Et le carnage peut commencer. Si on assiste au retour de Vin Diesel qui n'avait pas voulu être de la partie dans The Next Level, le massif Vin s'est depuis résigné à enchaîner les suites. Celles de Fast and Furious et de Riddick en tête. Absolument jamais mis en difficulté, ça reste toutefois un plaisir de le retrouver dans la peau de Xander Cage, charmeur de ces dames, beau parleur et assurant un max au niveau des scènes d'action. Même la star asiatique Donnie Yen dont les prouesses martiales sont impressionnantes (j'espère que les non-connaisseurs de films d'arts martiaux ont été séduits) est forcé de s'incliner au même titre que les bimbos habituelles Ruby Rose et Nina Dobrev. xXx Reactivated n'a pas d'autre but que de divertir, d'en mettre plein les mirettes (et niveau explosions, courses-poursuites, bastons grâce à Yen et même Tony Jaa, on est servi), de montrer plein de décors paradisiaques avec des jeunes femmes superbes et des méchants très méchants (à ce titre, Toni Collette est impeccable dans son tailleur/talon aiguilles en ordure gouvernementale). Pourquoi s'en priver quand on est fan de ce cinéma-là ? Il en faut pour tous les goûts et se vider la tête de temps en temps n'est pas mauvais pour la santé.

« xXx : reactivated » sort douze ans après le second volet et donc quinze ans après le premier opus. On y retrouve Vin Diesel dans le rôle de Xander Cage, absent du second épisode. Apparemment le studio prévoit d’en faire une saga au vu de la rentabilité de ce troisième opus. Personnellement, je ne m’y précipiterai pas ! Parce qu’on ne va pas se cacher que ce film est quand même d’une rare médiocrité. Il nous ressert la recette qui a fait le succès de la franchise « Fast & Furious ». Un groupe de personnages borderlines et hors-la-loi est engagé secrètement par le gouvernement pour des missions toutes aussi secrètes. On trouve évidemment en leader Vin Diesel et le long-métrage sur une intrigue minimaliste nous refourgue une multitude de séquences d’action, avec moins de voitures, mais plus de fusillades et de combats. Si « F & F » a compris qu’il faut réduire au minimum les dialogues (et encore pas assez à mon goût) quand on ne sait pas faire dire aux personnages des choses intelligentes ou au minimum drôles, « xXx » lui nous impose de longues séquences dialogues dont l’ineptie des propos ne le dispute qu’à l’inefficacité de l’humour. Du coup entre deux scènes d’action on supporte en grinçant des dents la lourdeur de ses bavardages imbéciles. En plus, niveau interprétation on n’a pas affaire à la crème de la crème et cela concourt à rendre encore plus laids ses moments de remplissages. Quant aux scènes d’action, elles font le job, mais (pour continuer avec la même comparaison avec « F &F ») elles sont également loin de leur modèle. Bref, cette résurrection d’une franchise muette depuis plus d’une décennie ne cache vraiment pas du tout les visées mercantiles par une copie flagrante et ratée de la saga la plus rentable du cinéma d’action bourrin (« F & F » vous l’aurez compris…). Un copier-coller médiocre et ennuyeux qui peut-être évité sans hésitation ni regret.