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    Ma vie avec Liberace
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    401 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Immersion totale dans un dépaysement surclinquant. "Ma vie avec Liberace" nous plonge dans le show-business de Las Vegas de la fin des années 70 avec comme ligne directrice une histoire d'amour des moins conventionnelles.
    Steven Soderbergh nous raconte l'histoire de Liberace, pianiste virtuose, ponctuant ses spectacles de sketchs et d'anecdotes inattendues, arrivant sur scène dans une Rolls blanche, arborant des costumes à paillettes pouvant friser les soixante dix kilos, agrémentés d'une traine de cinq mètres de long. Comparé à lui, Elton John ressemblerait presque à Alain Minc.
    Soderbergh réalise à mon sens un coup de maître, transformant Michael Douglas et Matt Damon en créatures permanentées à une époque où être gay était presque tabou.
    Tout va lentement mais surement crescendo; on découvre d'abord le personnage de Liberace, presque attachant, tant Michael Douglas est surprenant dans son rôle de show-man efféminé, d'abord sur scène où il tient son public en haleine avec deux ou trois notes bien senties puis dans sa loge où un ami lui présente Scott, alias Matt Damon, qui va sceller son destin à celui de la star en expérimentant toutes sortes de nouveautés et en mettant sa personnalité initiale de côté pour le bonheur de Liberace dont il devient la muse d'un temps, en se mutant en une sorte de Patrick Juvet californien.
    L'univers personnel de Liberace parfaitement reconstitué ferait se retourner la regrettée Andrée Putman dans sa tombe, tant le kitch envahit le moindre mètre carré de la villa du pianiste couvert de diams. Dorures, fourrures, chienchiens sautillants et shampouinés, petit personnel maniéré ( Jacob dans la cage aux folles aurait fait des émules ), tout y est, sans jamais tomber dans la caricature... Liberace fait habilement chavirer Scott Thorson, venu en "fan" d'une vie banale avec des velléités de devenir vétérinaire. Le champagne coulant à flot et la réelle candeur de Scott le font tomber entre les tendres griffes de Liberace qui en fait son toy-boy en l'aspergant de sentiments irréguliers. Manipulation et boas font bon ménage et la love story des deux protagonistes captive le spectateur du début à la fin.
    Un film étonnant, drôle, émouvant qui d'ailleurs pour insister sur ce dernier point fit chanceler le flegme de Michael Douglas lors d'une conférence de presse du dernier festival de Cannes où celui-ci expliqua qu'il revenait de loin après s'être battu contre la maladie et qu'il était fier d'avoir choisi un sujet et un personnage si décalés pour son retour sur le devant de la scène. Il avait raison d'être fier et pouvait, pour le coup, se permettre de se la raconter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Hollywood,ses paillettes et ses drames....
    Beau film ,très bien joué sur la vie de ce pianiste des années 80.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Un biopic très agréable que cette plongée tout en strass et en paillettes dans l'univers d'un pianiste star aux USA mais complètement inconnu en France. On a beaucoup parlé de la « résurrection » de Michael Douglas dans le rôle titre, tout en exubérance mais on a pas assez souligné la performance de Matt Damon, impressionnant en petit ami qui passe par tous les stades (toyboy, relooké façon clône, drogué, trompé, délaissé). L'évolution de cette relation vouée dès le départ à l'échec – bravo à Soderbergh pour la symétrie de certaines scènes clés de « début de la fin » d'un couple – se suit avec plaisir et ne souffre que de peu de temps morts, chose rare dans ce genre de films.
    deaq25
    deaq25

    8 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Une performance de Michael Douglas qui étonne et très différent de ce qu'il a eu l'habitude de nous montrer. "Ma vie avec Liberace" est un voyage complétement fou dans l'univers de Walter Liberace et de son compagnon, Scott Thorson. Une vie faite, paradoxalement, de lumière et en même temps très fermé presque casanière. Un film loin d'être choquant, qui a bloqué sa diffusion au États-Unis, mais juste une histoire d'amour entre deux hommes que tout sépare et dans une période ou l’homosexualité chez les stars est une tare de la société. Steven Soderbergh arrive à sortir les émotions dans ce couple Douglas/Damon et leurs performances embrase le film. "Ma vie avec Liberace" est avant tout deux grands acteurs qui croient à cette histoire avec les émotions et pressions vécues à se cacher de la vie publique tout en se découvrant l'un l'autre.
    A conseiller !!
    KingJD75
    KingJD75

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Bon film , Michael Douglas et tout a fait extraordinaire dans le rôle de Liberace!!!......................
    scarves
    scarves

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    "Ma vie avec Liberace" ou la décadence d'une star des années 50 à 70. Le show Business bling bling dans toute sa splendeur parfaitement filmé par Soderbergh!
    Carole Cornil
    Carole Cornil

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Pour le jeu de Michael Douglas...excellent.
    Film sans concession sur un personnage megalo utilisant à fond la dépendance affective pour jouer les marionnettistes!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Comme toujours chez Soderbergh une mise en scène au cordeau. une inventivité de tous les instants. Des cadrages baroques et bcp de style. Qd à la performance des acteurs, chapeau bas, Michael Douglas y est phénoménal.
    issanissa2017
    issanissa2017

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2013
    film de qualité qu' il ne faut pas confondre avec la cage aux folles qui se partageait entre le comique et la tragédie (ceci pour certains spectateurs).
    un homme très connu et très riche se paye des gigolos mais tombe sur un os, voici le sujet de ce vraiment bon film qui, peut-être, ne va pas assez loin dans la séparation des deux protagonistes.
    douglas et damon dans la cours aux oscars...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Bravo aux prestations de Matt Damon et de Michael Douglas. On se sent immergé dans le milieu gay de cette époque, notamment par le travail minutieux réalisé sur les décors et les costumes. Des moments drôles, d'autres durs ponctuent cette histoire d'amour particulière et qui pourtant fait résonner ce qui peut se jouer dans les relations plus classiques.
    MongroZours
    MongroZours

    1 abonné 98 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Impressionnante performance du duo Douglas/Damon pour un génial moment de cinéma.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    C'est le deuxième film que Soderbergh consacre au spectacle du nu masculin.
    Son premier opus, immédiatement distingué à Cannes, s'intitulait Sexe, mensonges et vidéo. Magic Mike et Ma vie avec Liberace auraient pu également porter le titre inaugural d'une œuvre protéiforme. Les deux films ont été tournés en numérique, le second a été produit par une chaîne de télévision américaine - les producteurs hollywoodiens ont été effrayés par le sujet - et il y est question à chaque fois des rapports complexes entre le sexe et le mensonge.
    Dans le premier, les mâles jouent le désir sexuel pour provoquer parmi leurs spectatrices un simulacre de plaisir. Comme l'a écrit Alain Masson dans Positif, l'obscénité est en fait dans la salle, parmi ces femmes hurlantes qui surjouent, tout autant que les strip-teasers sur la scène, les rapports amoureux. Le mensonge est l'essence même du show: ici, chacun joue le rôle qui lui a été attribué de part et d'autre de la rampe. Il est interdit de franchir la ligne, d'oublier qu'on est au théâtre, comme le précise bien le meneur de jeu qui fixe les règles dès le départ: il s'agit de regarder et non de toucher. Le spectacle n'est pas la vie. La vie est-elle un spectacle? Calderon, Shakespeare et d'autres l'ont prétendu avec raison.
    Dans Liberace, il s'agit aussi de mensonge: les spectatrices sont volontairement dupes de la comédie jouée par le pianiste au comportement de "folle tordue". Personne ne veut voir la réalité en face, y compris les deux héros qui se masquent la vérité de leurs relations: le personnage interprété magnifiquement par Matt Damon refuse certaines pratiques qui le dégoûtent et se prétend bisexuel. Il va jusqu'à tenter de fondre son véritable visage dans celui de son protecteur. Le titre original Behind candelabra indique bien qu'il y a quelque chose à chercher derrière les apparences du clinquant.
    Dans les deux films, il est également beaucoup question d'argent: les femmes, aujourd'hui économiquement libérées de la tutelle de leurs maris, paient pour voir de la chair masculine; et l'opulence dans laquelle vit Liberace n'est pas étrangère à la fascination qu'il exerce sur son jeune amant.
    Ces deux œuvres de Soderbergh brassent quantité de thèmes mais n'oublient jamais qu'elles sont des divertissements, des spectacles, et dans la salle de cinéma, par un effet intéressant de mise en abyme, nous sommes tout aussi fascinés que les fans de Mike ou de Liberace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Une star des années 70, fils à Maman, aimant le strass et les paillettes, s'amourache d'un jeune gars abandonnique et en fait son échanson...superbement bien interprété, du grand amour de pervers narcissique que le happy end pourrait travestir en une histoire d'amour...mais c'est le dernier tour de passe passe de ce magnifique pervers narcissique!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Très Kitsch, presque écœurant, mais des jeux d'acteurs magistraux. On ne s'ennuie pas une seconde, même pendant la démonstration de Boogie Woogie ;)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    Comment dresser le portrait de ce showman hors catégorie qui semblait avoir inventé l’extravagance à lui seul ? Comment l’approcher sans sombrer dans les clichés et le ridicule ? En cherchant l’homme derrière les strass. En se concentrant sur cette rencontre entre deux hommes, et l’amour sincère qui, loin des regards d’une société hypocrite, les a uni pendant quatre ans. De la rencontre avec Scott jusqu’à la mort de l’idole des ménagères, vaincu par le Sida, Steven Soderbergh brosse le portrait intime de cet homme d’exception, et de l’Amérique des années 70. Reconstituant avec soin lorsque les lieux n’existe plus, réunissant sur le plateau les authentiques objets du quotidien de la star, Soderbergh a su élaborer un décor très crédible, une évocation d’autant plus pertinente qu’elle use d’un humour volontiers féroce. L’essentiel reposait sur le choix de deux acteurs capable d’assumer une partition aussi difficile. Le résultat est sidérant. Liberace brillant par son charme et son intelligence, Michael Douglas fascine et bouleverse. Une composition exceptionnelle qui n’a rien à envier à celle de Matt Damon. Corps de dieu grec et coupe de cheveux à la Big Jim, il est un Scott Thorson absolument touchant. La qualité des compositions de Dan Akroyd, Scott Bakula et Rob Lowe est aussi à saluer. Avec ce biopic, à la fois hommage et témoignage, Soderbergh entendait illustrer l’évolution des mentalités depuis la disparition de Liberace. C’est en effet spectaculaire. En dépit de son casting royal et de sa performance ahurissante, Behind the candelabra (titre original de Ma vie avec Liberace) a été considéré comme trop « gay » par le tout Hollywood et n’a pas trouvé de distributeur pour le projeter en salles aux USA ! C’est la chaîne HBO, productrice du film, qui a réparé cette aberration en le diffusant. Réalisant pour l’occasion une audience record. Liberace n’est plus, mais l’hypocrisie n’est pas morte…
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