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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 novembre 2013
Je l'ai vu au cinéma une semaine après avoir vu le majordome,j'ai trouvé Michael Douglas presque méconnaissable dans ce rôle mais c'est normal parce que c'était le premier film avec lui que je voyais! Matt Damon joue aussi super bien et en le voyant dans diffèrent film très diffèrent il prouve son jeux d'acteur à multiple facette et je l'encourage dans cette voix même si il ne verra jamais cette critique et qu'il s’en fout certainement... Le film est vraiment très bien après je ne sais pas si cela retrace parfaitement la vie de Liberace...
Un film vraiment à voir avant tout pour l'interprétation carrément "époustouflante" tant de Michael Douglas que de Matt Damon. Ils auraient à mon sens amplement mérité un oscar l'un et l'autre pour leur jeu et leur performance à jouer ainsi un rôle à contre emploi. 4 étoiles me semblent vraiment bien méritées +++
Soderbergh nous livre son "dernier" film et sort la tête haute avec un carrière exceptionnelle derrière lui : un film MAGNIFIQUE. Ce film a été un choc visuel tellement Michael Douglas et Matt Damon m'ont surpris par leurs jeux et leurs apparences. Ils sont éblouissants avec leurs costumes bling bling et nous émeut par leur relation cachée au public pour l'image de Liberace. Visuellement le film est parfait. Chaque plan, chaque cadre a sa place, rien n'est superflu. Ce sont 2h que je n'ai même vu passé tellement je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. C'est vraiment désolant de savoir que les studios US n'en ont as voulu, heureusement que HBO est là ! La fin du film, la dernière scène est le dernier choc qui m'a achevé tellement c'était bon. Tellement d'émotion qu'on en oublie même qu'on regarde deux hommes s'aimer (je dis ça car j'entends autour de moi qu'ils ne veulent pas voir ce film car c'est trop gay :p), je n'ai vu que deux personnes s'aimer jusqu'au déchirement prévisible dès le début. Merci Steven Soderbergh pour tous ces films que vous avez réalisé, en espérant que vous fassiez d'autres films, en attendant j'attends avec impatience votre prochain projet même si ce n'est que sur le petit écran : The Knick.
Un bon film, malgré quelques longueurs. Les acteurs sont très bons. La transformation physique de Damon et Douglas : wouah ! Au début, j'ai pensé : "trop kitch" puis "pourquoi je pense à Pretty woman ?" et j'ai enfin été prise dans l'histoire. Je ne connaissais pas du tout ce pianiste, mais ce n'est pas génant. Bref, à voir, surtout pour les acteurs.
J'ai été agréablement surpris par "Ma vie avec Liberace" que Soderbergh a su parfaitement maîtriser. Malgré le fait que je n'aime pas tous ces films, j'ai un petit faible pour ce réalisateur caméléon passionné qui offre souvent des films généreux. C'est exactement le cas de ce long-métrage que Soderbergh met parfaitement en scène en maniant les mouvements de caméra avec une impressionnante virtuosité. Le cinéaste américain varie l'humour cynique, en n'hésitant pas à se moquer gentiment de Liberace, avec un véritable amour pour ses personnages qu'il filme avec beaucoup de compassion. Si la trame narrative reste simple, l'écriture dévoile toute sa richesse dans la construction minutieuse des deux principaux protagonistes. Chaque personnage est montré tel qu'il est, c'est-à-dire avec ses nombreux défauts, mais cela n'empêche pas que l'on s’attache facilement à ce couple extravagant à travers des scènes intimistes de toute beauté. Michael Douglas et Matt Damon sont tous deux monstrueux, dans des rôles inhabituels pour eux qu'ils investissent parfaitement. Ce biopic est vraiment surprenant et très abouti et il mérite à mon sens que l'on s'attarde dessus.
Ce film est étonnant, ce personnage "Liberace" , a existé et était réputé pour son excentricité et très aimé du public à Las Vegas. Il faut retenir surtout l'extraordinaire performance de Michael Douglas et de Matt Damon dans un époustouflant contre emploi (du moins je le suppose) Je ne comprends pas pourquoi ce film a fait scandale aux Etats Unis, les américains font bien pire dans la vie de tous les jours, et sont bien mal placé pour jouer les prudes. A voir absolument, la mise en scéne est somptueuse, décors kitches à souhait, casting parfait .
La voici. La dernière œuvre de Steven Soderbergh. Celle qui conclut une brillante carrière cinématographique avec une Palme d'Or en guise de récompense pour son premier film. Ma Vie avec Liberace est une sorte de petit miracle, un film qui n'aurait pu jamais voir le jour si la chaîne HBO n'avait pas décidé de le produire et le diffuser sur les télévisions américaines. Jugé « trop gay », il sort malgré tout sur nos écrans pour notre plus grand plaisir. Celui de voir un acteur ressuscité dans un rôle de génie : un pianiste prodige qui, à la fin de sa vie, va rencontrer l'un de ses plus grands amour, Scotty.
Pour narrer cette existence extravagante de cet artiste, il fallait avoir une approche originale et innovante, ce que le cinéaste a parfaitement compris. Cette biographie n'est pas mono focale mais vue d'un autre œil, celui de Scotty, qui rend le personnage de Liberace plus intéressant. Sans rentrer en empathie avec lui, nous pouvons sonder la tristesse qui s'est accumulée en lui depuis tant d'années malgré sa popularité. Ses relations affectives se finissant tout le temps par des échecs, on espère que sa rencontre avec ce jeune homme changera la donne. Un vrai rapport de force s'installe entre eux, car c'est leur relation ambigüe qui passionne (amant, père, mentor) plus que le génie musicale de Liberace. Nous le voyons sous le cercle intime afin de mieux percer ses secrets et sa personnalité cachée.
Une nouvelle fois directeur de la photographie, Soderbergh nous livre des images très douces et superbement éclairées. Elles renvoient parfaitement au monde artificiel dans lequel vit le pianiste. Idem pour une mise en scène épurée qui arrive tout en légèreté à suivre des protagonistes souvent mobiles. On apprécie toujours autant ces contre-plongées radicales arrivant à capter un certain degré de folie (on repense au récent Effets Secondaires), notamment vers la fin du film.
La réussite de cette œuvre vient de deux grandes interprétations qui confortent le statut de l'un (Damon), et rassurent sur la santé de l'autre (Douglas). Tout deux n'ont pas besoin de parler pour montrer leur sensibilité, et il suffit d'un regard pour percer toute leur émotivité. À eux deux, ils forment un couple ultra-réaliste et profondément sincère. Car s'ils n'ont pas la même vie que les autres, ils ont cependant des problèmes similaires, tels que la jalousie ou cette lassitude liée au quotidien.
Le septième art nous a toujours surpris, sous toutes ces formes. Alors nous pouvons croire à un possible retour du cinéaste, un artiste qui aura marqué le cinéma américain pour ses films où leur notoriété n'a d'égale que leur qualité. Merci pour cette belle aventure Steven, et peut-être à bientôt. Qui sait ?
Comment ne pas être subjuguer par la prestation des deux acteurs principaux ? Qui prennent ici des personnages homosexuels très au sérieux. La BO est magnifique et accompagne pas a pas le fil narratif du film plutôt original d'un pianiste tourmentée richissime. Ma vie avec Liberace est tout simplement[spoiler] le film qui va marquer une génération en parlant du sida , l'homosexualité d'une star..[spoiler] A voir et prendre des choses au second degré pour certaines choses.
J ai adoré Michael Douglas est méconnaissable et Matt darmon extraordinaire je n ai pas vu le temps passé et les émotions sont réunies pour faire de ce téléfilm un grand film franchement soderberg est un excellent réalisateur
Aussi brillant que les costume de Liberace (un sacré virtuose) ! Michael Douglas est époustouflant et mérite un Oscar. Film drôle et émouvant. Il est sorti il y a trois jours et je l'ai déjà vu deux fois ! Le meilleur film du moment et un des meilleurs Soderbergh.
Magnifique, somptueux, un duo d'acteurs qui passent très bien à l'écran et qui nous démontrent une fois de plus tout leur talent. Une histoire traitant de différents sujets: amour, célébrité, démesure, homosexualité, homme objet, rupture, maladies,... Soderbergh nous offre une magnifique réalisation et un bon scénario.
Le titre américain, « Behind the candelabra » fait allusion au candélabre, objet fétiche de l’artiste qu’il posait sur son piano lors de ses concerts à Las Vegas. Scénario classique, un couple qui s’aime puis se déchire. Sexe, mensonges et piano… Le personnage joué brillamment par Michael Douglas est pathétique et attachant à la fois, seul dans son univers ultra-kitsch, égocentrique, taraudé par le sexe spoiler: (il mourra du SIDA quelques mois après Rock Hudson) et brulant ce qu’il a adoré. Beau travail sur les décors et les transformations des personnages [chirurgie esthétique pour les 2 protagonistes, dont l’amant, Scott Thorson, afin de ressembler à Walter Liberace (sic)]. Une mise en scène fluide (le film dure pourtant 2 h) où tout le talent de Soderbergh s’exprime. Un film testament ? Pour mémoire, parmi la distribution, Debbie Reynolds (qui tourne encore), en mère de Liberace et Dan Aykroyd, méconnaissable, en agent du pianiste.
Si toutes ces paillettes m'ont un peu agacée au début, peu à peu le jeu des acteurs, l'intensité dramatique m'ont emportée. Magnifique histoire d'amour et de douleur ...
Immersion totale dans un dépaysement surclinquant. "Ma vie avec Liberace" nous plonge dans le show-business de Las Vegas de la fin des années 70 avec comme ligne directrice une histoire d'amour des moins conventionnelles. Steven Soderbergh nous raconte l'histoire de Liberace, pianiste virtuose, ponctuant ses spectacles de sketchs et d'anecdotes inattendues, arrivant sur scène dans une Rolls blanche, arborant des costumes à paillettes pouvant friser les soixante dix kilos, agrémentés d'une traine de cinq mètres de long. Comparé à lui, Elton John ressemblerait presque à Alain Minc. Soderbergh réalise à mon sens un coup de maître, transformant Michael Douglas et Matt Damon en créatures permanentées à une époque où être gay était presque tabou. Tout va lentement mais surement crescendo; on découvre d'abord le personnage de Liberace, presque attachant, tant Michael Douglas est surprenant dans son rôle de show-man efféminé, d'abord sur scène où il tient son public en haleine avec deux ou trois notes bien senties puis dans sa loge où un ami lui présente Scott, alias Matt Damon, qui va sceller son destin à celui de la star en expérimentant toutes sortes de nouveautés et en mettant sa personnalité initiale de côté pour le bonheur de Liberace dont il devient la muse d'un temps, en se mutant en une sorte de Patrick Juvet californien. L'univers personnel de Liberace parfaitement reconstitué ferait se retourner la regrettée Andrée Putman dans sa tombe, tant le kitch envahit le moindre mètre carré de la villa du pianiste couvert de diams. Dorures, fourrures, chienchiens sautillants et shampouinés, petit personnel maniéré ( Jacob dans la cage aux folles aurait fait des émules ), tout y est, sans jamais tomber dans la caricature... Liberace fait habilement chavirer Scott Thorson, venu en "fan" d'une vie banale avec des velléités de devenir vétérinaire. Le champagne coulant à flot et la réelle candeur de Scott le font tomber entre les tendres griffes de Liberace qui en fait son toy-boy en l'aspergant de sentiments irréguliers. Manipulation et boas font bon ménage et la love story des deux protagonistes captive le spectateur du début à la fin. Un film étonnant, drôle, émouvant qui d'ailleurs pour insister sur ce dernier point fit chanceler le flegme de Michael Douglas lors d'une conférence de presse du dernier festival de Cannes où celui-ci expliqua qu'il revenait de loin après s'être battu contre la maladie et qu'il était fier d'avoir choisi un sujet et un personnage si décalés pour son retour sur le devant de la scène. Il avait raison d'être fier et pouvait, pour le coup, se permettre de se la raconter.