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    Ma vie avec Liberace
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    Charles R
    Charles R

    49 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    "Vérités et mensonges" : ce titre cher à Orson Welles pourrait s'appliquer à merveille à l'univers de Liberace décrit dans ce film de Soderbergh, apparemment le dernier de son auteur. Car quoi de plus mensonger que ce monde fait de strass et de paillettes, où le luxe le plus insolent s'affiche sans complexe, articulé autour d'une idole prétendument hétérosexuelle alors que ses goûts l'orientent vers une homosexualité sans la moindre ambiguïté ? Mais il eût été fâcheux dans les années de gloire de ce pianiste virtuose d'afficher une sexualité jugée hors norme. Mieux valait mentir, inventer des scénarios destinés à la presse people de l'époque (une prétendue liaison avec une patineuse norvégienne), tandis que l'artiste collectionnait les conquêtes masculines. Ici c'est un beau musclé tout blond (Matt Damon) qui va faire chavirer le coeur de la célébrité (Michaël Douglas). Et quelle joie que d'assister à des numéros d'acteurs donnant dans l'excentricité la plus insoupçonnable ! Michaël Douglas n'en finit pas de nous étonner, de déployer toutes les nuances du mauvais goût qui ont contribué à la gloire de Liberace. Et Matt Damon construit un personnage tout en ambiguïtés qui s'impose sans mal face à son partenaire. Le film va beaucoup plus loin qu'une "Cage aux folles" version Soderbergh. Il propose une réflexion en profondeur sur le peu de crédibilité du monde du show business d'où l'art finit par s'évader au profit de l'argent roi. Orson Welles bien sûr, et ce monde de l'extrême richesse où le toc le dispute aux matériaux les plus précieux, où les pianos ont besoin d'être sculptés avec outrance afin de mieux résonner, où les voitures de luxe vont de pair avec des garde-robes faites de capes satinées, de manteaux de vison, de vestes pailletées, avec des palais de nouveaux riches, odieusement décorés, ce monde est un peu celui des grandes sagas de l'auteur de "Citizen Kane" où les vanités finissent dans les flammes. Vanité également lorsque Michaêl Douglas accepte de prêter son corps à la plus invraisemblable mascarade et où l'exubérante folle fait place à un vieillard ridicule, débarrassé de ses horribles perruques, et sentant déjà le parfum de la mort. Vanité des vanités, mensonge des mensonges : Soderbergh, s'il renonce au septième art, le fait en beauté. Après "Sexe, mensonges et vidéo" (le sexe, le mensonge, tout était déjà dit), le plus beau film de son auteur.
    soulman
    soulman

    79 abonnés 1 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2017
    Récit haut en couleurs (en dorures) de la vie d'un mégalomane d'exception, brillamment mis en scène et interprété. Peut-être un peu long mais souvent passionnant.
    Juan 75
    Juan 75

    56 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Soderbergh et ses acteurs ne se laissent pas noyer sous le kitsch et l'histoire d'amour domine ce très beau film. L'émotion est toujours présente sous les strass et Michael Douglas en particulier arrive à composer un personnage complexe avec un talent exceptionnel. Avec Matt Damon ils arrivent à nous toucher sans excès ni caricature.
    Piwi47
    Piwi47

    34 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Steven Soderbergh a beau avoir pris sa retraite cinématographique, son nom n’en demeure pas moins sur toutes les lèvres actuellement. Premièrement, car son dernier (télé)film en date et dont il est question aujourd’hui, « Ma vie avec Liberace » (« Behind the Candelabra » en VO), est attendu en ouverture du Festival du cinéma américain de Deauville 2013, après avoir été présenté à Cannes en mai dernier. Secondo, car il développe en ce moment même une série télé très attendue, « The Knick », avec Clive Owen dans le rôle principal.

    Produit par la chaîne câblée HBO, avec le soutien de Jerry Weintraub, fidèle collaborateur de Soderbergh, ce téléfilm dramatique, écrit par Richard LaGravenese, d’après la biographie « Behind the Candelabra : My Life with Liberace » de Scott Thorson, est le premier de l’histoire du Festival de Cannes à avoir concouru pour la Palme d’or. Reparti injustement bredouille de la Croisette, « Ma Vie avec Liberace » est aujourd’hui présenté hors compétition officielle à Deauville et sera suivi d’une masterclass du maître.

    Synopsis Allociné : Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une relation secrète qui allait durer cinq ans. « Ma vie avec Liberace » narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.

    Michael Douglas se serait-il fait chaparder son prix d’interprétation masculine à Cannes ? Probable, car l’acteur, déjà présent dans « Traffic » et « Piégée », autres œuvres de Soderbergh, livre une performance tout bonnement hallucinante, authentique vrai-faux sosie du célèbre pianiste virtuose Liberace, rôle un temps dévolu à Robin Williams (au début des années 2000, avec Philip Kaufman attaché à la réalisation). Matt Damon, qui interprète Scott Thorson, le compagnon amoureux de Liberace, n’est pas en reste cela dit et offre lui aussi une excellente partition en jeune garçon adopté en manque de repère et soumis au monde impitoyable du show business. Le comédien, qui a déjà travaillé à de nombreuses reprises avec Soderbergh (« Ocean’s Eleven », « The Informant », « Syriana », « Che », « Contagion »), est superbement dirigé par ce dernier, et rend compte du côté charnel et sincère de la relation.

    « Ma Vie avec Liberace » est une comédie dramatique & romantique particulièrement réussie, portrait d’un personnage freak & chic mondialement reconnu – Liberace comptait parmi les musiciens les mieux payés de la planète – mais finalement si peu connu de son entourage. Avec beaucoup de brio et d’expérience, le caméléon Soderbergh lève aujourd’hui le secret sur cet amour tendre et sincère, n’hésitant pas à se mettre en danger en abordant de manière assez frontale l’homosexualité (pour rappel, le film a été jugé trop « gay » pour une sortie en salles aux Etats-Unis, et Soderbergh, malgré sa notoriété, n’a pas trouvé de distributeur sur le sol américain).

    Sur le plan technique, il paraît impératif de saluer l’énorme travail de la chef costumière Ellen Mirojnick qui a réalisé les tenues de « Ma vie avec Liberace » (plus de 60 costumes dans la garde-robe de Damon & Douglas) et celui de Soderbergh directeur de photographie / monteur, crédité sous des pseudonymes, avec une reconstitution admirable des spectacles grandioses de l’époque, ou du cadre géographique dans lequel évoluait le talentueux musicien.

    Bilan : Absent du palmarès de Spielberg en mai dernier, « Ma vie avec Liberace » est pourtant un téléfilm de goût et de qualité, noir et kitsch, qui fera certainement parler de lui avec le temps. A voir et à revoir !

    Anecdote : Michael Douglas ayant juré abstinence totale au tabac lorsqu’il a appris la rémission de son cancer ORL, le script de « Ma vie avec Liberace » fut remanié de telle sorte à ce que l’on n’aperçoit pas le pianiste fumer, s’octroyant ainsi quelques libertés par rapport à la réalité de l’histoire.
    Hakim1976
    Hakim1976

    94 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Censuré aux states car jugé trop gay, Ma Vie avec Liberace, réalisé par Steven Soderbergh (Traffic, Ocean’s Eleven…) n’a pas eu le droit d’être projeté au grand écran sur le territoire américain et a donc été diffusé sur le câble TV sur la chaîne HBO. Ce protrait GTM se focalise sur un moment de vie de la star exubérante Liberace, secrètement gay même si paradoxalement efféminé si ce n’est folasse auprès du grand public, lorsqu’il entame une relation homosexuelle avec le jeune Scott Thorson qui découvre par ce biais l’univers brillant, et dévastateur des strass et paillettes… Le premier est interprété par un Michael Douglas (The Game) qu’on retrouve transformé voire même méconnaissable en allant de son look jusqu’à l’attitude adoptée très convaincante jusqu’à sa manière de parler expressément gay! Un vrai rôle de composition pour cette star de grande envergure! Il m’a vraiment épaté! Quand au second, joué par Matt Damon, il en surprendra plus d’un dans son interprétation qui va à contre-courant de tout ce qu’il a déjà pu jouer! Ces deux acteurs portent à eux seuls ce magnifique film qui stigmatise l’homosexualité en l’abordant frontalement et sans pudeur mais en évitant la moindre vulgarité visuelle. Et puis les décors et les costumes remplissent leur mission de nous ramener tout droit vers les années 70-80… Très beau long métrage…
    Stéphane D
    Stéphane D

    112 abonnés 2 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Attiré par les critiques bien plus que par l'histoire, je n'ai pas été déçu grâce à la performance du duo Damon/Douglas et de l'équipe maquillage/costumes qui les rendent méconnaissables. Michael Douglas est en plus époustouflant par son personnage homosexuel à l'opposé de ce qu'il incarnait jusqu'ici. Réalisation de Soderbergh sobre et juste (ouf)
    Par contre le jeu de la mère Liberacce est complètement ridicule (le docteur, lui, restant juste dans la limite)
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    L’association de l’excellent scénariste Richard LaGravenese et du versatile et très productif – quoique inégal - Steven Soderbergh a généré ce très beau film où se distinguent deux grosses pointures du cinéma américain, Michael Douglas et Matt Damon, en contre-emploi total formidablement assuré. Au-delà du kitsch, des excès en tout genre et de la marginalité, ce film nous décrit avant tout la rencontre entre deux personnes qui vont s’aimer et ensuite s’entre-déchirer, un postulat somme toute banal, sauf que les intervenants évoluent dans un contexte moins banal lui, où paillettes, tentations, drogues et méchant virus mènent la danse. Bienheureux public français qui a la chance de pouvoir visionner cet excellent et bouleversant film en salles, conformément au souhait de ses créateurs.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    21 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Ma vie avec Liberace est une vraie réussite, renouant avec l'hollywood libre d'avant Spielberg. Une fable autobiographique riche en émotions, peignant le portrait d'un homme bon grignoté par la luxure et la vanité. Matt Damon et Michael Douglas sont formidables. On peut seulement regretter une réalisation sans prise de risque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Soderbergh laisse de côté le classicisme du biopic pour se focaliser sur l'histoire d'amour pleine de strass et de drames, le tout portée par un duo grandiose.
    Standing ovation pour Michael Douglas qui marque son retour dans le rôle du pianiste-diva.
    rogerwaters
    rogerwaters

    134 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Cinéaste multiforme, prolifique et finalement insaisissable, Steven Soderbergh est parvenu à tourner un luxueux téléfilm qui s’est payé le luxe de sortir dans les salles un peu partout dans le monde, sauf aux States. Il faut dire que le cinéaste a réussi son pari en pénétrant avec beaucoup de respect un univers très éloigné du sien, à savoir le glam des années 70. Il suit l’histoire douloureuse de ce pianiste kitsch qui fut une star de Las Vegas pendant des décennies. Avec ses allures maniérées, il est parvenu à dissimuler au grand public son homosexualité avant de succomber au sida. Mais ce qui est poignant dans le film, c’est cette relation qui se tisse entre cette star adulée et vieillissante – parfait Michael Douglas en totale prise de risque – et ce jeune loup qui tombe sincèrement amoureux de lui, bon Matt Damon. Le cinéaste s’efface derrière son sujet et tourne ainsi un biopic sensible qui doit être vu avant tout comme une histoire d’amour gay à une époque où cela pouvait briser une carrière, et même des vies entières.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    76 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2013
    Proclamé film-testament de Steven Soderbergh, "Ma vie avec Liberace" ressemble finalement à une œuvre joyeuse et lumineuse, malgré son scénario décrivant les hauts comme les bas d’une vie de couple. Décors kitsch, costumes à paillettes, éclairage solaire, l’ambiance même du film est tournée vers la décontraction. Pourtant, "Ma vie avec Liberace" reste un mélodrame très bien écrit, suivant les amours de deux hommes et leurs frustrations respectives. Michael Douglas et Matt Damon sont tous deux immenses, leurs performances étant pour beaucoup dans la réussite du film. Surtout, ils parviennent à toucher grâce à leur confrontation avec les affres du temps et les désillusions concomitantes. La mise en scène, magistrale aussi bien dans les scènes intimes que publiques, met en valeur cette histoire d’amour et la rend vive et dynamique tout en soulignant la beauté des images. Soderbergh a donc bien accompli son pari en réalisant un très beau film et effectuant sa sortie avec panache, à l’image de celle qui conclut "Ma vie avec Liberace".
    stans007
    stans007

    20 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2022
    Je ne connaissais pas ce pianiste et showman américain, virtuose du kitch, suffisamment connu outre-atlantique pour que Nina Simone le cite dans sa chanson la plus célèbre. Le film retrace la fin de sa vie à travers les cinq années de liaison intéressée qu’il a eue avec Scott Thorson, jeune bisexuel amateur de coke. Cela donne une très belle mise en scène avec de somptueux décors, une histoire d’amour homosexuelle contée crûment mais naturellement, un numéro d’acteurs de haut vol, en particulier pour Michael Douglas, et des grimages post- chirurgie esthétique extraordinaires.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    32 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2013
    Quel bonheur ! Loin des clichés de la Cage aux folles, un film profond sur la vie, l'amour, le spectacle, la solitude et la mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Je l'ai vu au cinéma une semaine après avoir vu le majordome,j'ai trouvé Michael Douglas presque méconnaissable dans ce rôle mais c'est normal parce que c'était le premier film avec lui que je voyais!
    Matt Damon joue aussi super bien et en le voyant dans diffèrent film très diffèrent il prouve son jeux d'acteur à multiple facette et je l'encourage dans cette voix même si il ne verra jamais cette critique et qu'il s’en fout certainement...
    Le film est vraiment très bien après je ne sais pas si cela retrace parfaitement la vie de Liberace...
    Catherine V.
    Catherine V.

    55 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Un film vraiment à voir avant tout pour l'interprétation carrément "époustouflante" tant de Michael Douglas que de Matt Damon. Ils auraient à mon sens amplement mérité un oscar l'un et l'autre pour leur jeu et leur performance à jouer ainsi un rôle à contre emploi. 4 étoiles me semblent vraiment bien méritées +++
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