Avis : Ma vie avec Liberace - Page 5

Les excellentes prestations de Damon et Douglas donnent de la profondeur au film .Il ya du glamour et du clinquant mais aussi des zones d'ombre, de la jalousie, de l'égo, de la crise d'identité et au final on assiste à une film sur ce qu'est l'amour, son romantisme et ses faux-semblants.

Une histoire d'amour peu banale et très émouvante. Des acteurs touchants, Matt Damon que j'ai trouvé plus que convaincant dans ce rôle et Michael Douglas magistral dans la peau d'un grand mégalo égoïste. Aucune prétention dans ce film sans longueurs qui nous emmène vraiment "behind the candelabra".

Très très étonnant.
J'ai eu vraiment très peur en allant voir ce film, et finalement ça a été un super moment.
Les acteurs sont tout à fait géniaux dans leur rôle (qui est pourtant aux antipodes de leurs rôles habituels).
Le scénario est solide, l'histoire est extrêmement vraie, c'est tout ce que j'aime dans le cinéma.
Puis on passe par un tas d'émotions... Entre, d'abord, une fascination pour les décors et costumes magnifique, puis par le dégoût de tout cet argent...
(J'y ai versé ma petite larme)
Ah et, ça motive à ne pas faire de chirurgie esthétique ;)

Vu à Deauville, une vraie merveille ! Douglas et Damon au top de leur carrière !!!

Steven Soderbergh n’a jamais autant tourné que depuis qu’il a annoncé sa retraite du métier de réalisateur après avoir atteint la cinquantaine. Ceci pour le plus grand plaisir des spectateurs , étant un des rares réalisateurs contemporains à avoir une production aussi hétéroclité et surtout d’un niveau de qualité aussi exigeant quelque soit le genre abordé et le budget dédié. C’est pour la chaine de télévision HBO qu’il livre cette biographie partielle du célèbre pianiste Wladziu Valentino Liberace refusée par les studios inquiets de la réception d’un film où Michael Douglas et Matt Damon devraient passer la plupart du temps à s’embrasser ou à se chamailler dans des tenues dignes de la grande Zaza immortalisée par Michel Serrault. Liberace avait bien caché son homosexualité toute sa vie, quel était l’intérêt de l’exposer sur tout un film 25 ans après sa mort ? La réponse des studios fut sans appel. Le film allait devoir se frayer un chemin via les chaînes du câble. Il y est parvenu brillamment, postulant à la Palme d’or à Cannes, une première pour un film de télévision. Au-delà des prestations de Michael Douglas et de Matt Damon très convaincantes à laquelle il faut adjoindre celle démoniaque de Rob Lowe en docteur Mabuse du bistouri et des régimes amaigrissants, c’est une auscultation des mœurs amoureuses dans le showbiz que nous offre Soderbergh. Aussi fragile, dépendant et désespéré que puisse paraître Liberace, c’est bien lui qui en permanence tire les ficelles grâce à ces formidables et redoutables atouts que sont l’argent et le pouvoir. Le rituel du remplacement d’un protégé par un autre montre très bien l’inégalité inhérente à la différence de statut. Tous les amants de Liberace peuvent s’y brûler les ailes s’ils n’intègrent pas la précarité du statut de protégé que le fantasque pianiste au chandelier fait tout pour faire oublier à sa nouvelle conquête. Scott Thorson croira longtemps avoir trouvé la recette allant même jusqu’à accepter la transformation de son visage pour céder à une lubie de son protecteur qui s’est mis en tête de faire l’amour avec son double rajeuni, signe extrême d’un narcissisme devenu incontrôlable. Le kitsch fort bien décrit par Soderbergh et son décorateur Patrick Mr Sullivan Jr ne doit pas faire oublier le contenu social sous-jacent du film. On se demande à voir les extravagances de Liberace sur scène comme à la ville comment son homosexualité a pu rester tapie dans l’ombre sur une aussi longue période. Il faut vraiment que l’Amérique soit puritaine pour se masquer ainsi les yeux. Le sida dont mourra Liberace viendra bousculer l'ordre des choses. Le film sans doute un peu trop sage ne livre peut-être pas toute la réalité d’une relation homosexuelle débridée mais ce n’était pas la visée de Soderbergh qui n’était pas là pour déboulonner la statut d’un arsite précurseur des Elton John, Freddy Mercury et Lady Gaga qu’il admire.

Ca y est. C’est fini. Au revoir Steven Soderbergh. Le meilleur réalisateur post seventies tire définitivement sa révérence (ça y est, c’est la bonne cette fois. Enfin, jusqu’à la prochaine).

Son dernier film est donc un téléfilm HBO, un biopic sur Liberace, sobrement intitulé Behind the Candelabra. Au lieu de faire un biopic bêta comme on n’en voit heureusement plus trop à Hollywood de nos jours, Behind the Candelabra se concentre sur l’histoire d’amour entre Scott Thorson et Liberace, tous deux interprétés par les acteurs les plus improbables possibles : Matt Damon et Michael Douglas. Rarement une histoire d’amour aura été aussi bien traitée au cinéma. Jamais Steven Soderbergh ne tombe dans l’écueil de la tolérance. Ce qui l’intéresse, c’est la relation faite de manipulations et de sincérité entre les deux personnages. Tour à tour drôle, touchante et désespérante, magnifiée par une mise en scène d’une sobriété qui caractérise l’œuvre de Soderbergh depuis une petite dizaine d’années. Malheureusement, le film est clairement trop long et sa deuxième heure a trop peu de matière scénaristique pour être aussi passionnante que la première. Le reste du casting est au diapason, surtout Scott Bakula et Rob Lowe, hilarant en chirurgien esthétique refait de partout. Il vole toutes ses scènes.

En plus d’être mis en musique de manière remarquable par Marvin Hamlisch, Behind the Candelabra se termine dans une séquence de rêve, à l’image du film : éblouissante. C’est très probablement la dernière fois que l’on verra Steven Soderbergh au cinéma et partir là-dessus, c’est bien.

Un biopic pour le moins original, s'attardant sur la relation entretenue entre Liberace et un garçon d'au moins trente ou quarante ans de moins. Plus que les rapports intimes entre les deux personnages, le film met en avant la dimension psychologique des deux, et l'évolution de leur relation. Cas assez classique finalement, surtout quand Soderbergh montre les coulisses, le côté strass et paillettes du milieu. Mais l'ensemble est porté par deux acteurs, Michael Douglas et Matt Damon, en état de grâce. C'est donc agréable à regarder bien qu'un peu long.

L’artiste Liberace n’est pas très connu en France. Et pourtant il a été un pianiste très célèbre aux USA entre 1950 et 1970. Il a été un des artistes le mieux payé à l’époque. Le film s’intéresse aux 10 dernières années de la vie de Liberace. Et plus précisément sur la relation entretenue entre l’artiste et Scott Thorson. Une relation homosexuelle abordée avec beaucoup d’honnêteté et de sensibilité même si à l’époque elle était cachée. Les décors sont minutieusement respectés et les costumes de l’époque parfaitement reconstitués. La réalisation est impeccable. Le film émeut, fait rire, étonne.

Le principal atout de ce film est le tandem Matt Damon, Michael Douglas. J’ai été bluffée par l’incroyable prestation de Matt Damon, il fait dans la mesure et dans la démesure !! Le choix de Michael Douglas n’apparait pas évident et pourtant l’acteur est tout aussi incroyable. Michael Douglas interprète parfaitement le personnage excentrique et tyrannique mais quand même touchant. L’histoire d’amour masculine qui est décrite est très belle .

Ma vie avec Liberace est un biopic tragi-comique qui nous emmène dans l’univers très kitch de Liberace. Le film vaut surtout par les prestations du duo d’acteurs incroyables Matt Damon et Michael Douglas !

C'est un très bon qui mérite d'être visionné. Une bonne histoire, idem pour la réalisation. Que dire des performances de Michael Douglas et Matt Damon ??? Un mot: excellent ! Mention un peu plus l'interprète de Liberace. L'histoire de leur relation est passionnante... A voir !

Que ce film ne soit pas sorti en salles aux Etats-Unis prouve le profond marasme dans lequel est plongé le cinéma hollywoodien, entièrement tourné vers un public adolescent et vers les films à effets spéciaux... Triste certes, mais finalement rassurant pour le cinéma français. En tout cas, j'ai adoré Matt Damon. Quel acteur!

Une autre célébrité américaine peu connue que je découvre, c’est amusant et dramatique par la bonne prestation des acteurs, le vieux Michael Douglas se faisant rare est un pure moment distrayant, très bien comme film.

Paillettes, chandeliers et sugar daddy. Une plongée express dans le début des 80's. Un jeune et fringant jeune homme entame une relation amoureuse (mais pas que) avec le André Rieu du piano américain. Les strass sautent aux yeux dans une fulgurance de kitsch. C'est le premier point positif du film. Les décors et l'ambiance sont rendus à la perfection, à la fois drôles et réalistes. Le deuxième point très positif, c'est cette histoire trouble entre ces deux hommes dont on sent dès le début qu'elle ne sera pas qu'amour et eau fraîche. Les portraits sont précis et les personnages suffisamment épais pour qu'on se laisse embarquer dans la complexité de leur relation. Et surtout, il y a l’interprétation de Matt Damon et du fabuleux Michael Douglas. Ce dernier vaut à lui seul le visionnage du film. La réalisation et le rythme sont de surcroît réellement au service de l'histoire et de cette ambiance à paillettes. Bref, un très très beau film, émouvant, drôle, dur parfois et … dépaysant !

Avec ce film Soderbergh évite le piège du biopic classique et rébarbatif sur Liberace (dont j ignorais totalement l existence jusqu à la sortie du film) pour s interroger plus sur la star et son comportement. Totalement égocentrique de part son éducation et l image que les autres lui renvoient, ce dernier ne peut envisager les relations humaines uniquement que par le contrôle et la domination. Pour interpréter le rôle du pianiste surdoué et de son amant jouet Michael Douglas et Matt Damon sont excellents de justesse évoluant dans un décor vraiment Too Much, fait de strass de paillettes de fourrures et finalement plus kitch que rococo, représentant la démesure de la star qui ne se refuse aucun excès dans son environnement comme dans son comportement. Ne se refusant rien si ce n est assumer son homosexualité face au grand public, cette dernière pouvant nuire à la carrière voire pire à l image de la star. Un film brillant sur l envers du décor et ceux qui vivent dans un spectacle ou tout est artificiel et superficiel.

Des comédiens au sommet et une mise en scène parfaite. On passe un très bon moment dans l'univers Kitsch de Liberace. Il est très surprenant de voir des stars hollywoodiennes se prêter à des rôles aussi excessifs. Matt Damon et Michael Douglas passent une bonne partie de leur temps à s'embrasser, à prendre des poses très suggestives, etc. Ils s'adonnent aussi à l'engueulade permanente et à la drogue ce qui durcit un peu plus leurs traits et leurs expressions. Le scénario et la mise en scène très fluide font le reste pour nous assurer deux heures passionnantes. A voir.

Sans doute un des films parmi les plus reussis de Soderbergh ( Avec James Gray, le cinéaste nord américain le plus doué de sa génération), " ma vie avec Liberace" se propose de porter un regard sur la considération sociale à l'égard de l'homosexualité.

Liberace, show man à succès aux usa ( il décède en 1987 et est considéré comme l'artiste le mieux payé de l'histoire des états-unis), pianiste ( au talent certes plus reconnu par le grand public que par ses pairs ) , qui passa sa vie vouloir cacher son homosexualité ( il décèdera du Sida).

Au travers de la dernière relation sentimentale qu'il eut avec un jeune homme, c'est un portrait intime de cet artiste richissime, sympathique, au goût baroque.

Le point fort de " ma vie..." porte sur l' interprétation étourdissante de son duo d'acteurs ou M. Douglas se taille la part du lion face à M. Damon et réalise même une des meilleures interprétations de sa carrière.

Les décors, les costumes sont magnifiques et rendent justice à l'artiste connu pour son côté kitch et clinquant.

On regrettera un peu le scénario qui s'essouffle tout de même dans la seconde partie du film, qui constitue le point faible d'un opus de haute tenue du talentueux S. Soderbergh.