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petitlapinnoir
61 abonnés
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3,0
Publiée le 19 septembre 2013
La cage aux folles version Liberace, avec le talent de Soderbergh. Voir Michael Douglas et Matt Damon se faire les yeux doux, à tout de même quelque chose de surréaliste. J'espère seulement que ce n'est pas le dernier film de Soderbergh, car ce cinéaste de talent mérite de terminer sur une note moins rose.....
Le film démarre doucement, plantant le décorum, laissant présager un ennui, mais cela décolle lors des scènes de chirurgies esthétiques, très drôles, à la nip/tuck saison 1, pour devenir pleinement un film sur la manipulation mentale, et la désolation affective en guise d'identité. Heureusement que c'est américain et présenté comme de l'avant-garde, plutôt que d 'être français, sinon certains de nos critiques y auraient vu de l'homophobie, tant le kitsch confine à la caricature au vitriol. A la fin, une happy end sentimental et très gay friendly dans la forme vient montrer patte blanche dans les intentions. Peu importe, car le film étant construit essentiellement sur les rapports de soumission et d'argent, c'est le miroir de toute une nature humaine bien crasseuse de servilité, quelque soit son orientation sexuelle, sous les paillettes de strass. Un film donc pas inutile. Finalement à voir si on aime, comme moi, les performances d'acteur, et là Douglas, le héros de mon enfance dans "A la poursuite du diamant vert", nous donne une fin de carrière en apothéose. Matt Damon bluffe, surtout si on sort du récent Elysium. Mais ça vous savez déjà.
Le dernier (télé)film de Steven Soderbergh, vraiment ? On nous a fait le coup tellement de fois que cela demande quand même confirmation, surtout lorsque l'on connaît l'aspect suractif du bonhomme en la matière. Si c'est toutefois le cas, « Ma vie avec Liberace » sera une sortie convenable, à défaut d'être le biopic majeur décrit à de nombreuses reprises. Alors il n'y a pas à dire, HBO a mis les grands moyens : décors, costumes... Tout est clinquant et scintille de partout, illustration idéale pour le quasi-inventeur du bling-bling qui ferait presque passer Lady Gaga pour Tim Burton. Bref, formellement, sans être génial, c'est du beau boulot, soutenu par le côté très insouciant des 70's, également bien rendu. Reste que la question se pose : était-ce vraiment nécessaire de consacrer un projet en grandes pompes à une personnalité pas inintéressante mais finalement très peu connu hors de nos frontières ? Je n'ai pu m'empêcher de m'interroger à plusieurs reprises, tant je trouvais ce que je regardais bien fait et même plutôt réussi, sans jamais me passionner outre-mesure pour une figure par ailleurs très soupe au lait, voire légèrement superficielle. C'était toutefois LA grande promesse du film, LA raison pour laquelle il fallait aller au cinéma voir le résultat : Michael Douglas en Liberace, présenté comme son plus grand rôle depuis des années. Sans être aussi exceptionnel que prévu, celui-ci livre en effet une belle performance, apportant une vraie complexité à son personnage pour le rendre un minimum attachant et profond, ce qui n'était donc pas gagné au vue de ce que j'ai pu écrire juste au-dessus. En revanche, on oublie trop souvent l'excellente prestation de Matt Damon, toujours dans le ton juste et apportant lui aussi beaucoup de subtilité à ce « héros » cherchant constamment sa place sans jamais vraiment la trouver. Et comme il y a quelques détails vraiment étonnants sur jusqu'où peut-on aller par passion de manière parfois incroyablement grotesque, on suit cela jusqu'au bout sans trop de problèmes. Reste donc à savoir si vous souhaitez vraiment consacrer deux heures de votre vie à un pianiste qui ne vous fascinera probablement pas plus que cela, sans pour autant remettre en cause les indéniables qualités de l'entreprise. Un vrai beau téléfilm de luxe donc, mais certainement pas le summum d'émotions régulièrement annoncé.
Dernier film de David Soderbergh, "Ma vie avec Liberace" avait de quoi plaire à un large public, le film a fait beaucoup parler de lui lors notamment de quelques festivals récents comme Deauville et ce film marque aussi le retour de Michael Dougals à l'écran après son combat contre le cancer. Mais j'ai quand même été beaucoup déçu car pour son dernier film (enfin sans doute), Soderbergh aurait pu faire beaucoup mieux. Certes la prestation des acteurs est remarquable tout comme la réalisation, mais l'histoire peu intéressante et les nombreuses longueurs font de ce film, un film ni mauvais ni bon. C'est l'histoire d'un pianiste d'exception (enfin on a déjà vu mieux) gay (même très gay) qui n'aime que lui même, son visage, ses caniches, ses vêtements, ses bijoux et le sexe entre autres qui va rencontrer un jeune homme Bi qui va tomber sous le charme de Liberace et après il va se passer des trucs mais ça c'est à vous de le découvrir... Il faut savoir que Soderbergh a attendu que Douglas se remette de son cancer avant de commencer le film, car le rôle de Liberace avait été fait exprès pour lui, c'est quand même sympathique de la part de Soderbergh mais de toute façon, le film n'aurait sans doute pas été autant apprécié si Michael Douglas n'était pas au rendez-vous, le film n'aurait pas eu autant de saveur. Bref l'interprétation de Douglas est brillante tout simplement, c'est sans doute le meilleur rôle de sa carrière ainsi que le plus extravagant, ça le change quand même de l'époque où il jouait l'aventurier ou le boursier, maintenant quelques rides se sont rajoutés sur son visage. Matt Damon, habitué des films de Soderbergh, est lui aussi dans l'équipe et cette fois, il tient le second rôle et avec succès en plus. Un autre grand acteur est aussi à compter parmi ces deux grands, c'est l'acteur principal de "S.O.S Fantômes" et de "un fauteuil pour deux", oui c'est Dan Arkroyd... Réalisation impeccable, acteurs impeccables mais qu'est-ce qui peut bien être négatif dans ce film??? Bah, tout d'abord, il y a pas mal de longueurs et de scènes inutiles (le film aurait pu être raccourci de 20 minutes), après on ne s'accroche pas forcément à cette histoire peu ordinaire mais peu captivante (c'est le genre de film que les critiques aiment à tous les coups) et enfin on peut dire que Steven Soderbergh a fait beaucoup mieux dans sa carrière comme la trilogie des Oceans ou Erin Brockovich par exemple. Résultat: décevant, on s'attend à mieux même si le film vaut le coup d'œil pour la performance des acteurs...!!!!!!!!!!!!!!
Pour son dernier film, comme il l'a lui-même indiqué, Steven Soderbergh s'intéresse à l'histoire d'amour entre Scott Thorson et le pianiste Liberace. La relation entre les deux hommes est intéressante, notamment grâce au contraste de virilité, qui entraîne des différences de jeu d'acteur entre M. Damon et M. Douglas (tous deux phénoménales). L'opposition entre la persuasion et le côté influençable est également traitée avec subtilité. Seul le scénario classique et prévisible est à regretter, et fait éprouver quelques longueurs. "Ma vie avec Liberace" est globalement réussi et comporte quelques scènes assez émouvantes.
En tant que (télé)film, rien à dire, la mise en scène est grandiose (pour le format), les acteurs excellents avec un Michael Douglas au top (comme presque toujours) et un Matt Damon éblouissant en sosie de Patrick Juvet, et ce, malgré une légère réserve: on a du mal à le prendre pour un éphèbe de dix sept ans alors qu'il en accuse largement plus du double sur la balance. Mais ce n'est qu'un détail. En revanche, ce qui est terrifiant c'est la partie purement biopic qui est aussi glaçant pour ne pas dire horrifique qu'un documentaire sur Hitler, Staline ou autre tyran Nord Coréen (massacres de masse en moins) , dont les mises en scène mégalomaniaques révulsaient et font encore vomir cette Amérique bien-pensante et ô combien tolérante dans sa bienveillance. Le film de Soderbergh est une brillante démonstration de ce qu'a dit je ne sais plus qui, je ne sais plus quand ni ou (mais j'vous jure qu'il l'a dit!): "les Etats-Unis sont passés de l'âge de bronze à la décadence sans passer par la civilisation". Enfin... quelque chose du genre! Ce qui est rassurant, c'est qu'au même titre qu'en musique une blanche vaut deux noires (ce que les Américains ont longtemps interprétés au sens littéral, si j'ose dire) ici, en France, l'un des berceaux de la "vieille Europe" donc de la "vraie" musique, il faut un Richard Clayderman (ou un André Rieu, au choix) et un ancien président de la république pour synthétiser le comble du mauvais goût. Nous sommes encore loin d'égaler nos voisins d'outre-Atlantique...
Une belle comédie dramatique au casting de rêve. La performance de Michael Douglas et Matt Damon est âmes sensibles préfèreront peut-être s’abstenir : c’est sans détours que Soderbergh nous dévoile ce qui se cache derrière le candélabre, les sourires et les paillettes. Lire la critique complete sur Google en tapant "Wordpress/ Au Fil de la Toile"
Un biopic assez classique qui raconte l’histoire d’amour très déséquilibrée entre le phénomène Liberace et le jeune Scott Thorson. Les acteurs sont convaincants mais le film manque d’ampleur.
Le savoir-faire de Soderbergh est confirmé ici. Ce grand réalisateur sait choisir des sujets originaux et les exploiter au mieux avec des acteurs de premier plan. Décors parfaits! Pour autant et malgré le talent de Douglas et de Damon, on finit par s'ennuyer dans ce huis-clos hollywoodien. Cette histoire d'amour entre deux hommes à du mal à nous émouvoir. Peu de suspense ou de rebondissements. On a l'impression d'avoir affaire à un film de commande sans âme. La grâce de Magic Mike ou la force de Traffic, pour ne prendre que deux exemples du talent de Soderbergh, sont ici absents.
Le film diffuse en premier plan une cage aux folles classieuse et en second plan des éléments plus fins. Douglas et Damon sont parfaits et payent de leur personne à notre plus grande joie. Le scénario reste un peu maigre tout de même,spoiler: en gros Scott Thorson c'est fait plaquer comme une grosse m....
Très bon film comme on l'avait entendu Michael Douglas est au top de sa forme mais Matt Damon n'a rien non plu à envié à son camarade, il est très juste dans son jeu et ça vaut le détour.
Honnêtement, je ne peux pas mettre moins car c'est sûrement un bon film, bien fait, magistralement interprété par un Michaël Douglas au meilleur de son talent. Je ne peux pas mettre plus parce que ça ne m'a pas tellement intéressé, que j'ai beaucoup baillé, que cet individu talentueux mais vain et artificiel ne m'a pas du tout captivé, que la rythme est un peu plat...j'ai trouvé ça sympathique au début et puis l'ennui s'est installé. la faute à qui ? à Liberace, à son histoire, au réalisateur ou à moi même ? aucune idée, mais ce n'est ni flamboyant ni passionnant...un pianiste déguisé comme une chanteuse d'ABBA, et qui joue à Richard Gere dans pretty woman...comment une telle caricature d'elle-même a pu séduire un pays pendant plus de 30 ans...là est la question ! il avait sûrement un côté génial qui n'est pas tellement mis en avant dans le film et ça manque cruellement pour qu'on croie à ce personnage.
Bien fait, complet, bien interprété, rien à redire sur Douglas et Damon (même si l'histoire d'amour paraît dure à avaler à première vue). Reste qu'on aurait sans doute préféré un peu plus d'âme dans les relations entre les personnages et moins de superficialité, notamment dans les transformations physiques assez approximatives...
J'avoue avoir été curieuse de voir Michaël Douglas dans un rôle tout à fait différent de ses films précédents (pour moi c'est l'acteur de Wall Street et ses magouilles financières ou un crime presque parfait.. bref ce genre là). La réalisation de Soderbergh est fastueuse, le luxe, la richesse, sans oublier surtout le piano, arme géniale de ce film, à laquelle on ne peut résister. Matt Demon est également très bon. Par contre le thème m'a plus gênée, mais le jeu des acteurs est excellent.