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    Ma vie avec Liberace
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    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    Peu connu de ce côté-ci de l'Atlantique, le pianiste Liberace fut dans les années 60 et 70 une star aux Etats-Unis. Croisement improbable de Richard Clayderman et de Thierry Le Luron, il cultivait une image kitsch qui faisait se pâmer tout à la fois les grands-mères et les gays.
    L'un de ses amants, Scott Thorson, a écrit l'histoire de leur relation de 1977 à 1982, leur rencontre alors que le pianiste était au firmament de sa gloire et que le jeune homme, de 26 ans son cadet, n'avait que 18 ans, leur collaboration et leur séparation douloureuse.
    Steven Soderbergh, sans doute l'un des plus grands réalisateurs contemporains, l'a mis très fidèlement à l'écran. Michael Douglas - qui se rétablit lentement des suites d'un cancer - joue le pianiste fantasque avec une mielleuse sensualité (il faut à tout prix voir le film en VO pour entendre ses roucoulements). Matt Damon est - comme d'habitude - bluffant dans un rôle qui ne peut qu'écorner son image de gendre idéal. Le film est un aimant à Oscars pour ses deux héros. Pourtant il m'a laissé étonnamment indifférent. La faute à sa réalisation trop lisse ? Ou à un sujet qui ne me touche pas ?
    guifed
    guifed

    66 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    On s'attend à un biopic classique. On a droit à un film hybride, alliant le drame romantique au biopic. Steven Soderbergh confirme ici son talent démesuré pour manier la caméra. Il retranscrit avec habileté le choc entre ces deux personnages que tout sépare. L'un baigne dans la gloire, l'or, les bijoux, les strasses , les fanfreluches. L'autre vit encore avec ses parents adoptifs, et n'a encore rien accompli. Ils sont différents, mais se complètent. Liberace va assouvir son fantasme de jouvence avec cet "Hédonis blond"comme il l'appelle lui-même. Leur première rencontre se fera d'ailleurs sous les yeux de son futur-ex protégé, qu'il bottera en touche une fois Scott apprivoisé. Ce dernier va s'accomplir tout entier dans ce couple improbable. On se demande même si c'est réellement Liberace qu'il aime, ou l'image onirique de lui-même que le pianiste lui renvoie. Le monde dans lequel vit Liberace s'apparente à un rêve pour lui et c'est là aussi que Soderbergh frappe fort: dès que Scott rencontre Liberace, le décor comme les acteurs semblent vaporeux, comme tout droit tombés d'un rêve. L'ensemble chatoie et nous éblouit. Comme il éblouit le pauvre Scott, qui se rend à peine compte qu'il est en train de devenir un objet. Entre l'adopter et lui faire subir une chirurgie esthétique pour qu'il lui ressemble le plus possible, Liberace semble persuadé de tenir une poupée entre les mains. La place du fantasme et du rêve est prépondérante dans le film, et donc dans la vie de Liberace. En témoigne la dernière scène où Liberace entonne la chanson de Brel "La quête" (de l'inaccessible étoile) Même l'amour est fantasmé.
    Malgré toutes ces habiletés, je n'ai pas été subjugué par ce film. Il m'a manqué quelque chose. Peut-être l'attention du spectateur n'est-elle pas assez aiguisée par cette histoire qui frise la banalité et le cliché? Peut-être est-ce le côté kitsch et superficiel, pourtant nécessaire, qui distancie inexorablement le spectateur?
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2013
    C'est pour moi l'un des meilleurs de Soderbergh. Si le début pouvait laisser craindre une sorte de "Cage aux folles" en plus tordu, plus le film avance et plus il gagne en noirceur, les personnages se révèlent et leurs failles s'agrandissent, les blessures narcissiques ne se referment plus, et l'amour n'est jamais loin de la haine et de la folie. Les acteurs n'ont pas peur de s'investir dans leurs personnages, et au-delà du ridicule ils parviennent à toucher leurs contradictions et à les faire vivre de manière intense. Les seconds rôles sont réjouissants aussi, comme Robe Lowe (pathétiquement drôle en chirurgien esthétique ayant abusé du botox) ou Dan Aykroyd. Le scénario questionne la célébrité, la solitude, l'apparence, le besoin d'aimer et d'être aimé, l'égocentrisme et les dérives du show-biz. La mise en scène parait un peu trop sage parfois, comme si Soderbergh avait eu peur d'en rajouter dans cet univers déjà bien chargé, mais le film est brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    On dit un très très très grand OUI !! à la performance de Michael douglas et Matt Damon, c'est un point sur lequel tout le monde s'accorde. Sur l'image aussi mais un manque indéniable sur l'utilisation de la musique.
    Pour le reste l'histoire est somme toute banale, je ne l'appellerai pas histoire d'amour parce que c'est l'histoire tellement banale d'un homme vieillissant utilisant sa fortune, son "charisme" pour envouter des minets afin de pimenter sa vie sexuelle secrète. On imagine dès le départ l'issue de leur histoire et on ne s'attache donc pas a leur supposé amour.... on en attend juste la fin. Alors oui c'est une biographie, on n'allez pas nous inventer une histoire plus palpitante qu'elle ne l'a été en réalité, et certainement identique a la précédente et a la suivante que liberace a eu parmi tant d'autres.

    Un challenge réussit pour les acteurs, un peu moins pour le réalisateur. c'est juste moyen bien.
    eleonora
    eleonora

    21 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    Steven Soderbergh accomplit parfaitement sa mission de directeur d'acteurs et la transformation physique de Michael Douglas mais aussi de Matt Damon est hallucinante. On peut dire que le film est porté par leur prestation et ils sont crédibles à tout moment malgré le maquillage. Ils arrivent même à faire passer les scènes les plus crues comme naturelles. Par contre le film s'essouffle une fois que la relation des 2 hommes est établie pour ensuite devenir plus sombre et plus intéressant au fur et à mesure de la dégradation de leur relation. Au final on aura vu assez peu quel était le talent sur scène de Liberace , beaucoup d'unité de lieu dans ce film et des décors kitsch marquants comme le jacuzzi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Un film intéréssant, sur un personnage quasiment inconnu en France. Douglas l'incarne à la perfection, tout comme Damon. Cependant, le film se révèle assez long, plusieurs scènes sont assez inintéressantes car n'apportant au final pas grand chose à la trame scénaristique. Pas le film du siècle, mais une bonne ambience (très gay, il n'y a pas à dire). A voir par curiosité.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Un biopic de Steven Soderbergh qui, après "Effets Secondaires", s'attache à dépeindre la vie privée du pianiste virtuose de music-hall Liberace, artiste kitsch et extravagant, peu connu en France. Le réalisateur nous dévoile alors sans détours les coulisses de la vie pailletée de ce personnage exubérant et haut en couleurs. Michael Douglas et Matt Damon, protagonistes de la passionnée et orageuse relation qui nous est contée, au coeur du Las Vegas clinquant des années 1970-1980, livrent de belles et étonnantes prestations, sans tomber dans la caricature. Cependant, le film, souvent trop léger, manque d’un peu d'émotion et d’empathie pour véritablement marquer !
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Le casting est parfait comme le jeu des acteurs; on aurait certainement moins adhéré si la réalité de l'écart d'âge (de 40 ans ) entre les 2 avait été plus évidente. Excellente reconstitution du gout hyperbolique pour l'accumulation de "tout ce qui brille" propre à qui veut faire savoir qu'il a réussi, Les notes sombres ne sont pas épargnées et les acteurs gardent une juste mesure entre distance et implication L'amour pour LIBERACE ?.Sorte de quête d'une incarnation à la Dorian Gray, au prix fort ( cadeaux et dépendances somptuaires , métamorphoses "cloniques") Ce film ne peut qu"émouvoir dans la présentation de personnages certes en miroir mais pris dans un cocktail d'attachement/rejet a dose variable d' avidité, de gentillesse et de blessures narcissiques...
    cineccita
    cineccita

    47 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Michael Douglas mériterait un oscar pour son interprétation, Matt Damon s'en sort aussi très bien. Un film touchant, assez réussi, un bel hommage à Liberace.
    Velma21
    Velma21

    30 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Quasi inconnu en France, le pianiste de music-hall Liberace a eu une vie comme les Américains les aiment : pleine de rebondissements. Ce virtuose à la personnalité hors normes a logiquement droit à son biopic. Toutefois, Steven Soderbergh (Effets secondaires) ne s’intéresse qu’à une petite partie de la vie de l’artiste, celle qu’il a passée avec le jeune Scott Thorson.

    C’est d’ailleurs l’un des points forts de ce long métrage, de nous raconter la vie de Liberace à travers les yeux de Scott. Le spectateur est en empathie immédiate avec ce personnage. Matt Damon (Elysium, Promised Land) étonne dans un rôle à des années-lumière de son registre habituel et surtout tient le choc face à un Michael Douglas en état de grâce. Ce dernier, iconoclaste, exubérant, scintillant dans tous les sens du terme, compose un Liberace aussi fascinant qu’exaspérant. Une figure de cinéma.

    Après l’émerveillement et l’amour fusionnel, viennent le temps des doutes, des disputes et de la rupture. Si Soderbergh est à son aise dans la retranscription de cette relation fusionnelle, on aurait préféré une manière moins linéaire de raconter ces événements. Il se contente de passer d’une époque à l’autre, ponctuant chaque séquence de strass, de paillettes, de crises existentielles ou de chirurgie esthétique. Un montage décalé aurait, sans doute, insufflé plus de rythme.

    L’amour, plus que l’homosexualité, est au coeur de Ma vie avec Liberace. Le décorum n’est qu’un prétexte pour évoquer ces relations à deux vitesses. D’un côté, celui qui abandonne tout et, de l’autre, celui qui prend tout. Au final, il en ressort quelque chose de profondément triste sur les passions amoureuses. Même quand on sait qu’elles sont vouées à l’échec, elles n’en restent pas moins indispensables à vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Honnêtement j'ai été voir ce film parce que je voulais aller au cinéma et il convenait à mes disponibilités. J'avais lu quelques avis positifs et .... j'ai vraiment apprécié ce film. Je suis encore bluffé par les prestations livrées tant par Douglas que Damon ils sont vraiment excellents!
    J'aurai aimé que ce soit plus intimiste, que la relation des deux protagonistes soient encore plus étudiée que des sentiments soient poussés à l'extrême car indéniablement les deux hommes étaient fou l'un de l'autre.
    En bref un bon film qui mérite d'être vu
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    C'est un film beaucoup plus intéressant que la bande annonce ne le laisse supposer. Les acteurs jouent très bien, sans tomber dans le piège de la caricature. Mention spéciale bien sûr à Michael Douglas mais aussi à Rob Lowe qui est à mourir de rire en chirurgien esthétique hyperlifté. La manière dont est traitée la relation entre Liberace et sa mère est très intéressante. Je ne regrette pas du tout d'avoir vu ce film (très "américain" tout de même).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Soderbergh, l'éternel moyen, l'apôtre du bof, s'attaque dans le dernier film de sa carrière -le der des ders : les paris sont ouverts-, à la vie du roi du kitsch : Walter Liberace.

    Hein, qui ?

    Liberace. Un pianiste virtuose dont le nuage de paillettes qui s'en libérait n'a -heureusement- jamais dépassé les frontières nord-américaines ; un virtuose insipide, soit à la technique exceptionnelle mais à l'inspiration limitée ; un séducteur de grand-mères et de jeunes garçons très refait ; bref, un André Rieu à la fortune et à la mégalomanie céline-dionnesque, ici brillamment interprété par Michael Douglas. De ce héros du petit écran, du King of Queers, de la Queen of Bling, le réalisateur explore donc les facettes pas toutes aussi scintillantes que celles d'une boule disco. Il se concentre sur sa liaison complexe et complète avec Scott Thorson, toyboy, amant, fils, parfois gênante mais jamais licencieuse, dont il se sert pour aborder le star system et dont il y avait bien plus à tirer. Car pour pallier la linéarité de la narration, du montage, ainsi que la prévisibilité qui en découle, Soderbergh aurait pu exacerber le sentiment de dépendance et d'abandon qu'éprouve le personnage joué par Matt Damon avec talent, déjà orphelin et qui, malgré les mises en garde, se croît singulier -à raison- et irremplaçable -à tort ; il aurait encore pu rendre davantage brutale la confrontation des deux hommes au monde extérieur, réel, notamment à la justice et à la maladie. En somme, la destruction de leur relation n'est pas à la hauteur de son élaboration, le rejet de Scott, pourtant bien amené, ne bénéficie pas du même traitement que la prise de possession dont il fait littéralement l'objet : comme dans Effets secondaires et malgré une scène finale touchante, le réalisateur bâcle le dernier tiers de son film. Mais les deux premiers valent le déplacement : la place de cinéma revient toujours moins cher que l'entrée de Madame Tussauds ou du musée Grévin, et le spectacle s'avère bien plus amusant -mention spéciale à Rob Lowe, hilarant en chirurgien plastique plastifié.

    Si la critique vous a plu, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    Ça fait plutôt téléfilm, y a des longueurs et a chaque fois, ou presque, que Michael Douglas parlait la salle riait, preuve du manque de crédibilité dans son rôle. Et puis on a du mal a croire a l amour de Matt D pour Liberace.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 octobre 2013
    Gay Pride
    Plus vrai que nature, de strass et paillettes autant que de confusion des sentiments, la prestation de M Douglas comme de M Damon vaut le détour et derrière cette histoire d'amour comme beaucoup d'autres la peur d'être abandonné, de ne plus séduire, la fin et le souvenir des moments heureux.
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