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    Ma vie avec Liberace
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    401 critiques spectateurs

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    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    La cage aux folles version Liberace, avec le talent de Soderbergh. Voir Michael Douglas et Matt Damon se faire les yeux doux, à tout de même quelque chose de surréaliste. J'espère seulement que ce n'est pas le dernier film de Soderbergh, car ce cinéaste de talent mérite de terminer sur une note moins rose.....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Le film restitue à merveille l'atmosphère rococo bling bling des vedettes des années 70.
    Le jeu d'acteur de Michael Douglas et de Matt Damon est épatant, leurs regards et mouvements de tête sont justes, sans forcer le maniérisme.
    La version originale du film permet encore mieux de se délecter de la performance de Michael Douglas dont l'intonation et le phrasé rappellent le feu Liberace, à s'y méprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Quelle déception ! Après tout ce tintamarre autour du film je m'attendais à un truc unique et inoubliable. Mais au contraire ce film va vite tomber aux oubliettes en France. Ce n'est qu'une banale histoire d'amour avec tous les clichés habituels sur les gays (drogue, infidélité, superficialité). Le vrai problème de ce film c'est le sujet et Liberace qui est complètement inconnu en France. Ce film ne nous dira rien car il ne nous appartient pas.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    "Liberace n'est pas Rubinstein. Oui, mais Rubinstein n'est pas Liberace." Les américains n'ont pas voulu du dernier Soderbergh (vraiment dernier ?) dans leurs salles et celui-ci n'a eu droit qu'à une diffusion sur HBO. Trop gay, trop sulfureux ! On croit rêver. Chez nous, Ma vie avec Liberace sort sur les grands écrans et c'est tant mieux, parce qu'il le vaut bien. C'est une histoire d'amour un peu folle (pas de jeux de mots svp) entre un artiste exubérant, excentrique, exhibitionniste et exceptionnel ... et un jeune homme subjugué par le charme de ce personnage au narcissisme aussi grand qu'un palace de Vegas. Soderbergh est à son affaire, la mise en scène est brillante, les dialogues sont étincelants, toujours à la limite du syndrome "Cage aux folles", avec l'humour et la tendresse qu'il faut pour se délecter du kitsch des décors et des costumes. N'empêche qu'il s'agit d'une liaison sous le manteau (de vison ?) dans l'hypocrisie générale de la société américaine de la fin des années 70. Il y a autant matière à s'amuser qu'à réfléchir dans cet opus maîtrisé de bout en bout. Matt Damon ? Il est formidable ! Michael Douglas ? Il n'y a pas de mots pour saluer sa performance hallucinante où le cabotinage devient pur génie. Impossible de croire qu'il s'agit de l'ultime film de Soderbergh, le cinéma américain a trop besoin de lui, même s'il lui arrive d'être fort inégal.
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Film remarquable. J'en suis sortie touchée. Il y a dedans beaucoup d'amour et d'émotion. Bravo HBO, toujours en avance sur beaucoup de sujets, bravo (pour une fois!) à la France d'avoir mis en avant ce film et ce sujet. Pour ma part, je n'y ai pas vu "qu'une" histoire d'homosexualité, mais une véritable histoire d'amour entre 2 hommes qui ont leurs démons, leurs âges, leurs histoires. Il n'y a aucune esbroufe (et pourtant, vu le contexte seventies, ça serait évident d'en faire des tonnes - "Liberace" en fait déjà lui-même!!) : bien au contraire, c'est fin, c'est pathétique ou drôle quand il faut, et sans moquerie. Et pourtant, quel drôle de bonhomme ce Liberace!! Sacré phénomène. Enfin un rôle en or pour Mickaël Douglas, je suis maintenant déçue qu'il n'est pas eu le prix d'interprétation à Cannes (j'ose espérer que son pays saura le faire et sortir de sa frilosité). Il est juste époustouflant!! Je me pinçais pour y retrouver le macho de Basic Instinct, Liaison Fatale et autres. Quel culot il a eu, bravo à lui! Il renaît à l'écran. Il montre tout : son vieillissement, sa sensibilité, son courage, sa liberté. Je l'ai adoré et sincèrement, je ne pensais pas même qu'il jouait aussi bien. spoiler: quelle scène finale quand il est sur son lit de mort - quand on sait qu'il a lui même faillit mourir.
    Mais c'est aussi son partenaire qui rend ce film touchant : Matt Damon comme je ne l'avais aussi jamais vu. Bravo, à son âge et niveau de carrière (avec pas mal de films musclés) de tenter cette expérience. On oublie Jason Bourne (il a changé jusqu'à sa démarche, plus aérienne ; sa gestuelle fait naturelle). !! Il est aussi à fleur de peau, tour à tour naif, passionné, blessé, hargneux. Bluffant! Leur couple fusionne, cela fonctionne bien à l'écran spoiler: (les scènes d'amour sont belles et bluffantes aussi).
    . C'est donc pour ces interprétations que ce film m'a plu et touché.

    Pour le reste, c'est bien sur bien fait, intelligent, la caméra fait simple, direct. Dommage que Soderbergh s'arrête, il remontrait ici son savoir-faire (au secours avec Contagion!!!). Ce qui reste hallucinant dans ce personnage, c'est qu'il est eu autant de succès avec cette personnalité "visuellement" gay (costumes, manières, shows), qu'il est réussi à s'inventer ce personnage hétéro, à la recherche de LA femme idéale ?! Une vraie preuve de l'Amérique puritaine de l'époque.

    Les personnages secondaires sont tous aussi bons, mention à Rob Lowe, que j'ai mis du temps à reconnaître en chirurgien esthétique juste immonde!

    Je recommande vivement, pour les 2 acteurs principaux et le culot du réal.
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    J'avoue avoir été curieuse de voir Michaël Douglas dans un rôle tout à fait différent de ses films précédents (pour moi c'est l'acteur de Wall Street et ses magouilles financières ou un crime presque parfait.. bref ce genre là). La réalisation de Soderbergh est fastueuse, le luxe, la richesse, sans oublier surtout le piano, arme géniale de ce film, à laquelle on ne peut résister. Matt Demon est également très bon. Par contre le thème m'a plus gênée, mais le jeu des acteurs est excellent.
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    excellents acteurs tous sans exception! j'ai passé 2 heures de bonheur. Une justesse dans le jeu des acteurs beaucoup d'émotion, de pudeur, autant Matt Damon que Michael Douglas sont sublimes! j'attendais ce film et je ne suis pas déçue je retournerai le voir une ²éme fois avec autant de plaisir merci messieurs
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 133 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Avec ce drame Soberbergh tire sa révérence ? C’est ce qu’il affirme et tend à prouver tout au long de ce film d’une grande sensibilité où le personnage principal magistralement interprété par un Michael Douglas au paroxysme de son potentiel trouve bizarrement un écho avec la décision du réalisateur. Clappe de fin pour la carrière de Steven Soderbergh qui part comme Liberace, fatigué mais haut, très haut dans notre estime...
    Samuel B.
    Samuel B.

    16 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Voici le genre de film que je vais voir par curiosité, car qui connaissait Liberace (prononcez "libératché") avant ce film ? Maintenant quand j'y pense je l'avais vu dans un épisode du "Muppet show" ! J'étais intrigué par ce personnage après avoir vu la bande annonce. Mais aussi intrigué de voir comment Michael Douglas allait s'en sortir avec un tel personnage ! Et il s'en sort haut la main ! Ca s'en l'Oscar à plein nez (attention Forrest Whitaker a de la concurrence !) Seul dans la salle de ciné (!) je me suis retrouvé devant un film hautement "gay" ! Normal vu le personnage mais quand on ne connait pas... Douglas forme avec Matt Damon (excellent) un couple hors norme, tellement passionné qu'il ne résistera pas au temps. La reconstitution historique (de 1976 à 1987) est très bien faite. A côté de ces 2 excellents acteurs, j'ai été agréablement surpris de voir Dan Aykroyd et Rob Lowe, mais surtout heureux de voir le trop rare Scott Bakula !! ("Code Quantum" vous vous rappelez ?) Malgré quelques longueurs, ce fut intéressant de découvrir la vie de cet artiste kitch et extravagant. Trop d'amour tue l'amour ! Soderbergh arrête vraiment de faire des films ? Il ne devrait pas, il signe là un bon p'tit film ! note 3.5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Excellent film, une reconstitution parfaite de l époque, une histoire d amour très intense, très juste, très belle...Un Matt Damon géniale, magnifique, sexy, et émouvant...Michael Douglas super également...Tres belle histoire d amour. A voir!!!! Absolument.....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Le film démarre doucement, plantant le décorum, laissant présager un ennui, mais cela décolle lors des scènes de chirurgies esthétiques, très drôles, à la nip/tuck saison 1, pour devenir pleinement un film sur la manipulation mentale, et la désolation affective en guise d'identité. Heureusement que c'est américain et présenté comme de l'avant-garde, plutôt que d 'être français, sinon certains de nos critiques y auraient vu de l'homophobie, tant le kitsch confine à la caricature au vitriol. A la fin, une happy end sentimental et très gay friendly dans la forme vient montrer patte blanche dans les intentions. Peu importe, car le film étant construit essentiellement sur les rapports de soumission et d'argent, c'est le miroir de toute une nature humaine bien crasseuse de servilité, quelque soit son orientation sexuelle, sous les paillettes de strass. Un film donc pas inutile. Finalement à voir si on aime, comme moi, les performances d'acteur, et là Douglas, le héros de mon enfance dans "A la poursuite du diamant vert", nous donne une fin de carrière en apothéose. Matt Damon bluffe, surtout si on sort du récent Elysium. Mais ça vous savez déjà.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2013
    Ce film est un chef d'œuvre porté aux nues par la magistrale et fantastique interprétation de Michael Douglas qui mériterait l'Oscar pour ce rôle ! Quelle histoire bling-bling et kitsch sur fond d'homosexualité sobre et bien jouée. Et que dire de la dernière scène avec cette interprétation époustouflante de la reprise de "La Quête " de Jacques Brel ! Ce film est à voir sans hésitation !
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Grandiose. Ma vie avec Liberace n'est pas seulement un film superficiel de gloire, de paillettes et de show-bizz, il retrace également une histoire d'amour profonde et émouvante entre le célèbre pianiste et Scott, un inconnu transporté par le monde de la célébrité et un attachement très réaliste envers Liberace.
    Tout d'abord, Matt Damon et Michael Douglas sont géniaux. Leurs interprétations sont bluffantes, vraiment.
    Dans le contexte des année 1970-80, nous y découvrons l'univers de Liberace, un univers très coloré où villas, paillettes, costumes, bijoux et champagne y règnent. C'est dans ce milieu que se produit la rencontre entre Scott et ce pianiste. Leur relation grandit et vit sous nos yeux. Nous partageons leur quotidien où l'humour, le bonheur mais aussi la tristesse y règnent. L'homosexualité étant un sujet encore « tabou » à cette période, Liberace niera toujours le fait d'être gay et tiendra cela secret.
    Liberace ayant « l'habitude » de changer souvent de partenaire, ce bonheur ne dure pas, et nous ne pouvons que nous émouvoir par la tournure du film et surtout, sa fin.
    Les arrivées de Li' dans ses shows sont spectaculaires : il parle au public, il joue magnifiquement bien, il rit, il sourit, il sort d'une voiture qui arrive directement sur la scène, tout est lumineux...
    Beau : voilà l'adjectif qui qualifiera ce film. Steven Soderbergh, de part sa mise en scène, a réussi à nous transporter dans cette histoire d'amour difficile mais réelle, bercée par les strass, le piano et cette fin cruelle autour du sida. Bravo.
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    L’exubérance de ce personnage haut en couleurs que fut le pianiste Liberace semble être, pour Steven Soderbergh, un excellent prétexte de mettre en pratique sa fâcheuse tendance à la mise en scène tape-à-l’œil. L’histoire d’amour sur laquelle il revient en adaptant l’autobiographie de Scott Thorson permet de retrouver, dans des rôles que l’on n’attendait pas d’eux, Matt Damon et Michael Douglas (mais aussi Scott Bakula) qui réussissent parfaitement à recréer les tensions sexuelles et venimeuses entre leurs personnages mais aussi de mêler, grâce à un jeu sans concessions avec les clichés, un savant mélange entre humour et émotions. La domination sociale et affective de cette star du kitsch sur son amant a un réel impact tragique dont la construction linéaire et elliptique atténue malheureusement l’intensité. On peut également regretter que les grands studios aient été frileux par ce projet gay-friendly et que le budget alloué par la HBO n’a pas permis au réalisateur de mettre au point une reconstitution plus spectaculaire encore.
    Guimzy
    Guimzy

    172 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Il s'agirait donc d'un clap de fin pour le grand Steven Soderbergh. Et pour ses adieux supposés, celui qui reste un des plus jeunes lauréats de la palme d’or livre peut-être son plus beau film. Ou s’il n’est pas son meilleur, c’est sans doute le plus intelligent, le plus fin. Derrière un récit en grande partie biographique, le portrait de Liberace et de son amant Scott Thorson, se cache un formidable film de monstres. De Liberace, nous autres français ne savons pas grand chose, si ce n’est son héritage véhiculé par des popstars adeptes des tenues de scène les plus extravagantes possible (Elton John, Madonna…). Comment donc réussir à captiver l'attention sur un personnage méconnu ? La réponse de Steven Soderbergh est formidable, flamboyante, car il délaisse à la fois le biopic et la romance homosexuelle pour aller beaucoup plus loin, à travers quelque chose d’universel et non centré sur ce freak aux tenues étincelantes. Ma Vie avec Liberace, qui est d’ailleurs plus le portrait de Scott Thorson que celui de Liberace, est une sorte de tragédie antique transposée dans le kitsch du début des années 80, sorte de croisement monstrueux entre la grandeur de Boulevard du crépuscule et le romantisme baroque de Dracula. De Liberace, l'Amérique en aura retenu une figure extravagante, cultivant le kitsch outrancier, des performances télévisuelles incroyables, le célèbre candélabre, et une fin tragique avec une image souillée pendant les années sida. Un destin abominable pour un être hors du commun dont l’héritage vit encore. De cette figure essentielle de la culture américaine, Steven Soderbergh tire un drame étonnant qui évite de tomber dans le pur cliché et, de plus, propose une variation à peine camouflée autour d’un thème à la fois romantique et horrifique : le film de vampires. Liberace y est une créature hors du temps, de par son apparence physique et son univers de dandy brillant de mille feux, fasciné par Dorian Gray. Il est un monstre (la chirurgie esthétique accentuant encore cette sensation, jusqu’à l’empêcher dormir) possédant une force d’attraction fantastique, entraînant dans sa chute le jeune Scott Thorson. Ainsi, si la construction du récit en elle-même n’a rien de bien original, de par sa linéarité ou son recours à des ellipses très classiques, c’est bien dans son appartenance au cinéma de genre que Ma Vie avec Liberace étonne. Tous les thèmes du cinéma et de la littérature vampirique y sont représentés. En tête, l’attraction fatale donc, cette étrange force qui rend beaux les monstres et leur permet d’exercer une pression magnétique sur leur proie. Ajoutons à cela que les personnages principaux ayant une relation homosexuelle qu’ils doivent garder cachée (le récit se situe à la fin des années 70 et pendant les années 80), ils sont considérés comme des parias, le tout accompagné d’un romantisme très victorien jusque dans la direction artistique. Et de ces références marquantes, s'affiche une sorte de dénonciation de la part de Soderbergh. Sur les dangers notamment de le chirurgie esthétique, en filmant quelques passages durant l'opération assez crades. Et sur cette obligation de cacher son orientation sexuelle au public, toujours d'actualité, surtout en France. Ainsi, Ma vie avec Liberace est un biopic remarquable franchement complet. Michael Douglas livre une de ses plus belles prestations au cinéma depuis des lustres dans la peau du magnétique et effrayant Liberace, son désir d’entrer dans la légende résonnant étonnamment avec la carrière de l’acteur. De son côté, Matt Damon montre ici une nouvelle facette de son immense talent, toujours plus surprenant et inattendu. L’ensemble manque peut-être d’émotion, suffisamment pour ne pas être bouleversé par le destin de ces êtres étranges, mais il faut bien avouer que cette passion vampirique déguisée en téléfilm de luxe est d’une finesse remarquable.
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