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    Ma vie avec Liberace
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    3,7
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    401 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    C'est un film lourd et lent. Il y avait beaucoup de gens dans le cinema qui ont sortie avant le fin...
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Quand Matt Damon fait la Folle, le public en redemande. Et je me demande si, plus encore que Michael Douglas, ce n'est pas lui, en assurant ce contre-emploi total, qui est le plus époustouflant du film de Steven Soderbergh.

    Scott est un jeune bouseux homo (mais pas que); il s'occupe du dressage des chiens utilisés dans les films de Hollywood. Il a été élevé par une famille d'accueil, sa mère en étant incapable, un couple Joe et Rose, aimant et compréhensif. Et quand Scott rencontre Liberace, cette immense vedette -officiellement, l'éternel fiancé de Sonia Henje.... il se trouve plongé dans un monde qu'il ne pouvait même pas imaginer. Notre Cloclo, ses jabots et ses smokings pailletés, c'est petit bras à côté des costumes de scène du brillantissime pianiste. La maison à Las Vegas, grande comme un château, ruisselle du luxe du mauvais goût le plus sûr. Même dans l'intimité, entouré de ses quatre chiens-chiens blancs qui chient partout, ses tenues regorgent de dorures et chacun de ses doigts porte une énorme bague. Scott est embauché comme secrétaire, dans la foulée amant, puis chouchou couvert de cadeaux et de bijoux, décoloré, relooké, transformé par le chirurgien esthétique qui assure à Liberace ses liftings réguliers (il ne peut plus fermer les yeux pour dormir...), gavé de pilules pour maigrir (d'où il va passer à la vraie drogue), le favori n'a plus de vie à lui. Il accompagne l'idole qui arrive sur scène dans une limo dont Scott est le chauffeur en uniforme strass et paillettes....

    Le couple a des divergences: Liberace est catholique fervent (mais sans états d'âme: il a vu la sainte Vierge à son chevet au cours d'une grave maladie); Scott a des pudeurs de rosière, il ne veut pas être la fille et les films pornos le font vomir. Mais il s'aiment. Liberace veut l'adopter, le mettre sur son testament, Scott croit à tout. Bien qu'il se sente enfermé, il est amoureux -et jaloux. Le jour où l'impressario (Dan Ackroyd) qui gère aussi le ballet des favoris, lui signifie sa disgrâce, il le prend très mal et ça se finira par un procès, pour récupérer quelques sous de l'héritage envolé.

    C'est un peu long, et Soderberg s'est fait plaisir à filmer tous ces excès, toutes ces toilettes, ces fourrures, ces concerts devant un public en délire.... au détriment de l'histoire plus sombre, plus triste (car après tout, c'était la période où tous les gays à Hollywood était décimés par un sida plus ou moins dissimulé, et Liberace n'y a pas échappé). Sous l'histrion, il y avait peut être un être humain avec des problèmes, mais ça, ça n'intéresse pas le réalisateur, pourtant, avec ces deux acteurs là, on aurait sûrement pu faire plus.... qu'un spectacle des Folies Bergères. Plaisant, mais vite vu, vite oublié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Un sentiment mitigé.

    Le film est porté indéniablement par les performances de M. Douglas et M. Damon.
    Leur performance est époustouflante.
    La réalisation est excellente, l'image parfaite, bref un très beau film.
    Le point négatif est que pour moi le scénario n'a que peu d'intérêt et j'ai fini par regarder le film pour la performance des acteurs.

    La vie de Liberace est certes excentrique et à remettre dans le contexte de l'époque mais a peu d'intérêt pour un public qui n'est pas familier et attaché au personnage.
    Jean HERVE
    Jean HERVE

    9 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Bon film avec deux super acteurs, la vision est à l'américaine tout pour l'image et la représentation bling bling du personnage, beaucoup moins dans la personnalité des sujets. On passe un bon moment
    Mick J
    Mick J

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Beau et intéressant. Résumé un peu court mais sincère d'une chronique qui aurait pu être un chaos comme la vraie vie de ce pianiste et de son protégé. Ce qui se dégage de cette histoire est une vraie histoire d'amour et de respect. Les artistes, en particulier Michael Douglas sont épatants, les images sublimes. On touche de près le côté excessif et débordant d'une vie sans entraves morales, malgré des contraintes professionnelles très fortes et des excès de générosité mal compris.
    Cela méritait bien des oscars et des palmes, mais la "modernité" veut les choses autrement.
    Chapeau les artistes et le réalisateur!
    leobis
    leobis

    62 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    La première demi-heure est sympathique et amusante, ensuite tout se gâte très vite, on est envahi de paillettes, de luxe...., du plus mauvais Las Vegas et le film perd tout intérêt. A éviter.
    Olivier l
    Olivier l

    1 abonné 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Interpretation remarquable de M Douglas et M Damon. Le film permet de connaitre un personnage surprenant que je ne connaissais pas. Il est par moment un peu lent. A noter dans la bande son la musique de Gainsbourg et Brel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Soderbergh se livre ici à l’exercice compliqué (et souvent ennuyeux) du biopic du pianiste Liberace (incarné par Michael Douglas), en prenant soin toutefois de choisir l’angle de sa vie amoureuse pour montrer l’envers du décor. La découverte de l’univers de Liberace se fera en réalité à travers les yeux de Scott Thorson (Matt Damon), qui deviendra à la fois son employé et son amant l’espace de quelques années. L’incursion dans l’univers de Liberace se fera donc de manière plutôt subtile et progressive, le personnage de Scott Thorson servant de point d’entrée et son parcours de fil conducteur pour le scénario. Soderbergh parvient miraculeusement à allier extravagance et sobriété dans un long-métrage pas du tout estampillé téléfilm, comme sa diffusion sur HBO aurait pu le laisser craindre.
    Les décors de la maison du pianiste sont extrêmement bien reconstitués, de la même façon que les tenues des deux personnages principaux, comme en témoigne cette vidéo de l’entrée en scène du véritable Liberace à la cérémonie des Oscars 1982, évoquée dans le film.
    Michael Douglas campe à la perfection un homme à la fois efféminé et de caractère. Il donne à Liberace une aura perceptible et parvient à le rendre très touchant.
    Douglas évite le surjeu avec grâce. Le timbre de voix particulier de l’acteur colle en outre parfaitement avec les intonations de celle du pianiste.
    En toute modestie, Steven Soderbegh s’efface derrière le sujet, n’appuie jamais les effets mélodramatiques, observe avec tendresse son personnage de Freak. Très classique dans sa narration – sa principale limite -, parfois trop hagiographique, «Ma vie avec Liberace» offre un bel envol au pianiste fou fou fou. Et c’est peu dire que Michael Douglas nous touche en Liberace, cette «vieille folle» comme l’appelle son amant, surtout quand il évoque sa peur de la mort, amaigri et méconnaissable. Tout au long du film, Soderbergh nourrit un trouble insondable et ténébreux, une ambiguïté à la fois subtile et dynamique qui dépasse jusqu’aux motivations conscientes des personnages. Une réussite qui tient aussi à l’osmose fabuleuse entre les deux acteurs, au point qu’au bout d’un quart d’heure, on ne cherche plus à déterminer qui, de Douglas ou de Damon, est le meilleur. Bref, Ma vie Avec Liberace est sans aucun doute, un des meilleurs films de cette année.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Une star des années 70, fils à Maman, aimant le strass et les paillettes, s'amourache d'un jeune gars abandonnique et en fait son échanson...superbement bien interprété, du grand amour de pervers narcissique que le happy end pourrait travestir en une histoire d'amour...mais c'est le dernier tour de passe passe de ce magnifique pervers narcissique!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Cette fois c'est juré, c'est le dernier. En pré-retraite depuis un certain temps, Steven Soderbergh a livré à Cannes son dernier long métrage, le cinéma étant devenu un peu trop lassant pour lui (ce qui començait franchement à se voir dans sa production récente). Pour partir en beauté, le très éclectique ex-golden boy du cinéma indépendant a donc choisi de se consacrer à un biopic, un des genres les plus classiques et les plus codés.

    Mais comme Steven ne fait rien comme tout le monde, il a jeté son dévolu sur Liberace, une immense star de Vegas qui a caché son homosexualité pendant des décennies, et cela malgré des spectacles et des costumes d'un kitch absolument phénoménaux. Un biopic gay, auquel le réalisateur a convié deux très grands acteurs dont un sur le retour (Michael Douglas), ne leur mettant aucune limite.

    Résultat, le film n'a même pas pu sortir en salles aux Etats-Unis, et a du se contenter d'une diffusion sur la prestigieuse chaîne de télé cablée HBO, après que les dirigeants des studios aient avalé leur eau minérale de travers devant un tel déferlement kitch et gay, avec évidemment des stars s'embrassant à pleine bouche dans le jacuzzi.

    Ce n'est pas nouveau, Soderbergh est un homme de coups. Le concept de ses films l'intéresse plus que ses films eux-mêmes désormais, et c'est malheureusement encore le cas ici. On sent la jubilation du metteur en scène de projeter sur l'écran un Michael Douglas étonnant en vieille folle, dans ces intérieurs décorés avec la légèreté légendaire de Vegas. Mais ce sera à peu près tout.
    Malgré deux acteurs vraiment très brillants, malgré une photo impeccable et une reconstitution brillante, le film laisse sur sa faim. Peut-être parce qu'il semble peu s'intéresser au fait que Liberace ait été forcé de cacher son homosexualité toute sa vie, ce qui est un vrai sujet. Mais surtout parce que la vie de cet homme est au final bien peu passionnante, sans épisode marquant, sans grande scène, sans accomplissement véritable.
    Devant un tel désert narratif, reste donc le mélo. Et là, Soderbergh n'arrive que rarement à faire pointer l'émotion, passant comme dans une course de haies toutes les étapes obligées de l'exercice avec rythme mais sans passion (la rencontre, la lune de miel, la dégringolade, les avocats, etc...

    On peut rester admiratif devant la performance de Michael Douglas, de Matt Damon, parfaitement épaulés par Dan Arkoyd et Rob Lowe qui viennent mettre un peu d'air dans ce film parfois très monotone.
    Mais on cherche toujours l'intérêt de proposer un biopic de deux heures sur un tel personnage...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    très bon film avec deux compositions étonnantes de Matt Damon et Michael Douglas ! Très émouvant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Chronique d'un pervers narcissique version Cage aux Folles. C'est éblouissant, émouvant. Bravo Mickael Douglas et Matt Demon
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Il y a du délire, dans ce film qui aurait pu être grandiose. Malheureusement Matt Damon n'est pas bon et l'histoire d'amour reste très artificielle, presque un exercice de style. Bravo pour les décors et les costumes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2013
    Très très étonnant.
    J'ai eu vraiment très peur en allant voir ce film, et finalement ça a été un super moment.
    Les acteurs sont tout à fait géniaux dans leur rôle (qui est pourtant aux antipodes de leurs rôles habituels).
    Le scénario est solide, l'histoire est extrêmement vraie, c'est tout ce que j'aime dans le cinéma.
    Puis on passe par un tas d'émotions... Entre, d'abord, une fascination pour les décors et costumes magnifique, puis par le dégoût de tout cet argent...
    (J'y ai versé ma petite larme)
    Ah et, ça motive à ne pas faire de chirurgie esthétique ;)
    Marion P.
    Marion P.

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Steven Soderbergh a déclaré il y a quelques mois avoir décidé d’arrêter le cinéma. Il s’agit d’une très mauvaise décision lorsqu’on réalise la grandeur de son talent, surtout à travers son dernier film.
    « Ma vie avec Liberace » relate l’histoire vraie de ce pianiste américain de music-hall en activité durant les années 1950 jusqu’aux années 1970. Ce virtuose extrêmement riche et médiatisé a toujours caché son homosexualité à une époque où celle-ci était assimilée à une maladie et condamnée.
    Loin de nous proposer un biopic linéaire, Soderbergh raconte avant tout l’histoire d’amour entre Liberace et Scott, jeune homme réservé à l’enfance difficile. C’est justement l’une des grandes forces du film que d’avoir réussi à raconter l’histoire d’un couple comme les autres, avec ses moments de joie, d’amour, et ses phases plus critiques, ancrée dans un contexte extraordinaire (la célébrité de Liberace et sa fortune démesurée). Cette histoire échappe à tous les clichés et s’avère extrêmement touchante.
    Les deux acteurs principaux sont au sommet. En même temps, comment douter du talent de Matt Damon et Michael Douglas ? Ils sont de tous les plans pour notre plus grand bonheur. Beaucoup de justesse dans leur jeu et une osmose qui nous fait croire du début jusqu’à la fin à cette histoire d’amour.
    A noter également, la justesse de la reconstitution de l’univers ultra-kitsh du pianiste, à travers des décors et des costumes grandioses qui ont dû nécessiter une lourde préparation.
    Face à une telle réussite, un seul regret : que le film n’ait trouvé aucun distributeur aux Etats-Unis où il a été jugé « trop gay ». Je chercher encore ce que signifie « trop gay » sachant que jamais je n’ai entendu une œuvre être jugée « trop hétéro ». Hypocrisie américaine quand tu nous tiens …
    Heureusement, l’excellente chaine HBO qui a créé plusieurs pépites télévisuelles (Sex and The City, Six feet under), a eu la bonne idée de diffuser le film qui a battu des records d’audience pour la chaine. Un résultat qui rend justice à ce beau et grand film.
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