Still Walking
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147 critiques spectateurs

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Shephard69
Shephard69

350 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 décembre 2014
Une belle œuvre aux longs plans fixes pleins de poésie, une atmosphère prenante, lent et méditatif. Encore un superbe film de Kore-Eda Hirokazu avec d'excellents acteurs à l'image du grand-père, Yoshio Harada. Quelques scènes splendides.
vinetodelveccio
vinetodelveccio

74 abonnés 802 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 août 2013
Un film superbe et poignant qui met à nu les relations familiales comme jamais. Kore Eda est un véritable sociologue : il filme ici les liens familiaux universels avec une justesse et une sincérité absolues ; tout sonne vrai, tout résonne chez le spectateur et fait échos à sa propre histoire. Mais si le film est si précis, il n'en oublie pas d'être poignant et cinématographiquement magnifique. La mélancolie respire et transpire à chaque plan, la mise en scène est d'une immense justesse, tout est pensé, tout est là où il faut et le cinéaste ne laisse rien au hasard : un regard, un objet dans le plan, la posture des personnages... Le film est magnifiquement écrit et cette famille si normale et si touchante est filmée avec une infinie délicatesse. Sublime et déchirant.
Don Keyser
Don Keyser

75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 août 2013
Doté d'un scénario plutôt bien écrit, "Still Walking" est un film assez comique par les situations mais en gardant le fond dramatique. De ce fait, la réalisation est intéressante et travaillée. Par ailleurs, les acteurs sont convainquants. Ainsi, c'est un ensemble maîtrisé mais pas vraiment captivant.
lucilius_caesar
lucilius_caesar

9 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 février 2013
24 heures dans la vie d'une famille. Humain, sensible, universel. Chacun s'y retrouvera. A voir absolument!
Cathedrale
Cathedrale

91 abonnés 171 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 avril 2013
Sur la pointe des pieds, les doigts hissés vers les fleurs du ciel, trois enfants jouent, laissant la chaleur de cette fin d'été envelopper leurs corps mobiles et joyeux. En deuil, en souvenir , en mémoire du frère ainé, toute la famille se réunit dans la maison du Père, un lieu paisible où il fait bon vivre, un lieu tranquille entouré de cigales espiègles. Les femmes s'activent et les repas s'enchainent, les gamins s'apprivoisent rapidement, déconcertante aisance de l'âge ; les adultes se scrutent, guettant les moindres faux-pas de l'autre, chuchotant lorsque les pièces se vident, tout de même, riant de bon coeur lorsque l'occasion se présente.. La facilité avec laquelle Koreeda nous invite à partager les joies et peines de cette famille est ahurissante. Il suffit d'un plan où fourmillent les détails et crépitent les bouchées de mais. La promenade du vieux médecin farouche, ouvre magistralement le film ; d'un battement de vie furtif et gracieux, la papillon aux ailes jaunes se pose sur la photo du fils, le temps, parfois se fige afin de mieux libérer les êtres envoutés..
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 novembre 2012
Très très très bon film. Après Nobody Knows et avant Air Doll, ce réalisateur du cinéma indépendant japonais est une vraie machine à perle. Ce contentant du minimum de musique ou de paroles pour faire vivre ses films, il réussit toujours à faire réfléchir le téléspectateur. Sur les autres ou l'image qu'on se fait des autres pour sa première oeuvre et la solitude pour celle de 2009. Still Walking narre la rencontre/réunion d'une famille quinze ans après la mort de Junpei, le fils aîné et accessoirement l'espoir des parents. Ce qui est bien fait chez ce réalisateur, est le fait qu'on puisse s'identifier aux personnages ou aux situations. Ici, on a la réunion familiale et tous les sujets, moments, sont passés et discutés. C'est intelligent, normal, pas trop fantaisiste juste réel. Et ça fait du bien. Still Walking est un pur moment de tristesse et de réflexion sur nos parents, ne pas remettre à trop tard ce qu'on peut faire le jour même. Malgré tous ces bons points, le film aurait mérité quelques touches d'humour véritable ou peut-être un peu plus de peps ou de scènes comme la grand-mère qui essaye d'attraper le papillon jaune. Excellent film.
Cluny
Cluny

82 abonnés 593 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 octobre 2012
Alors que sa mère lui apprend une de ses fameuses recettes et qu'elles discutent en attendant Ryota, la soeur de ce dernier remarque en s'adressant à elle de sa voix aigrelette : "Parfois, tu dis des choses terrifiantes sans en avoir l'air!". Ce très juste constat semble s'appliquer aussi à tout le film de Kore-Eda Hirozaku, qui nous montre la violence des rapports familiaux, l'acidité des rancoeurs et des regrets et la cruauté des convenances sociales camouflées derrière la chronique d'un week-end en famille.

Au-dessus de tous les événements de cette réunion familiale plane le fantôme de l'absent, le grand frère mort d'avoir tenté de sauver de la noyade un garçonnet devenu un chômeur obèse et maladroit qui vient chaque année s'excuser auprès de la famille Yokoyama de vivre à la place du héros. Cette scène-clé résume toutes les composantes qui font la réussite du film : l'importance du rituel, ici l'hommage annuel qui a pour but illusoire d'alléger la souffrance par la délectation de l'humiliation, la violence sous-jacente traduite par le dégoût exprimé avec hargne par la mère et la soeur à peine l'invité-otage parti, le sens féroce du détail, comme les chaussettes sales qui font pouffer le beau-fils de Ryoka, surnommé par le reste de la famille "le petit prince morose".

Il y a bien d'autres fantômes dans les placards de cette famille-là, comme la déception du père devant la médiocrité de la vie de Ryota, le ressentiment du cadet vis-à-vis de la place écrasante prise par son aîné avant même sa mort et qui se voit déposséder de sa place au profit du héros dans les anectodes de l'enfance, l'infidélité du patriarche révélée par un disque caché depuis des années par sa femme, ou le ressentiment de celui-ci en entendant ses petits-enfants appeler sa demeure "la maison de mamie". Mais on n'est pas ici dans le réglement de comptes à la "Festen", non, on se trouve bien au Japon, celui qui oscille entre modernité et tradition comme dans "Un artiste du monde flottant" de Katzuo Ishiguro.

Les sujets du films sont nombreux, et plusieurs d'entre eux pourraient faire basculer le récit dans le pathos. Une ou deux fois, Kore-Eda Hirozaku n'évite pas le piège du mélo ou de la lourdeur, notamment dans certains dialogues entre Ryoka et son père. Mais la plupart du temps, il esquive avec subtilité ces écueils, grâce à l'attention portée à des détails qui racontent plus et mieux qu'une narration frontale. Ainsi, quand on découvre Ryota, et que celui-ci gronde maladroitement son beau-fils d'avoir ri à l'école quand une de ses condisciples avait proposé d'écrire au lapin de la classe qui venait de mourir, le gamin lui rétorque "A quoi ça sert d'écrire des lettres que personne ne lira ?"

De même, les préparatifs de la photo de groupe se font en plan fixe sur l'autel surmonté de la photo du défunt, alors que la famille s'agite hors champ. Quand la femme de Ryota, qui a encaissé avec courtoisie toutes les vacheries balancées durant toute la journée par sa belle-famille, se permet enfin d'adresser un reproche à son mari, c'est parce que sa mère a acheté un pyjama pour lui sans avoir pensé à en prendre un pour son fils ; et lorsque Ryota sort avec son père pour voir l'ambulance emmener la voisine que le Dr Yokoyama s'est résolu à appeler, il se fait gronder comme un gamin de s'exhiber en pyjama...

Intrinséquement japonais (ne serait-ce que par la hauteur de la caméra, placée comme chez Ozu ou Mizoguchi à hauteur de tatami), "Still Walking" raconte aussi des histoires de famille comme on en trouve dans le monde entier : la gamine qui fanfaronne "J'ai pris 1,5 cm durant l'été" chaque fois qu'un adulte s'extasie de la voir si grande, la complicité taquine entre frère et soeur devenus adultes, la mère qui cherche désepérement le nom d'un lutteur de sumo, les parents qui accompagnent Ryoka et sa famille à l'arrêt de bus en leur donnant un rendez-vous dont chacun sait qu'il ne sera jamais respecté.

Huis-clos aéré par quelques escapades cycliques (la promenade du père, la visite au cimetière), "Still Walking" prouve une nouvelle fois qu'on peut raconter une foule de choses dans une succession intelligente de plans fixes, en jouant sur la profondeur de champ, l'équilbre du cadre, le hors champ et surtout la justesse de la direction d'acteurs. Par la précision de son style quasi-documentaire, par la subtilité de son écriture et la force de son sujet, Kore-Eda Hirozaku confirme après "Nobody Knows" tout l'intérêt que lui avait témoigné le jury de Cannes présidé par Quentin Tarantino.

http://www.critiquesclunysiennes.com
AlexTorrance
AlexTorrance

31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 octobre 2012
Dans la relève du cinéma japonais, il n’est pas rare d’entendre le nom de Hirokazu Kore-Eda, réalisateur entre autres de Nobody Knows ou encore le récent I Wish – nos vœux secrets. Comme dans ce dernier, le cinéaste met en scène des personnages chacun tourmentés à leur manière. Même vision de la famille. Atsushi est un jeune garçon orphelin de son père. Légèrement introverti, chaque question qu’on lui pose est une occasion de répondre un simple « normal » ou alors « aucun souvenir ». Yukari, mère de l’enfant, vient tout juste de se remarier avec Ryouta qui, depuis la mort de son frère aîné, se voit sans arrêt subir maintes comparaisons avec le défunt. Chaque membre de cette famille – nouveau ou non – vit la disparition de Junpei de différentes façons. Parfois avec une cruauté involontaire, d’autres fois avec une certaine nostalgie. En revanche, si la famille est touchée par un aspect tragique, le terme de « drame » ne s’applique pas entièrement à ce Still Walking – conte qui se veut volontiers optimiste. Le fait est que le ton du film ne s’avère pas défaitiste ou quoi que ce soit du genre. Les personnages sont sans cesse élevés par la lumière. D’un air compatissant, le spectateur se voit soudainement esquisser un léger sourire de par cette légèreté qui survient là où ne s’y attend pas toujours. Par ailleurs, c’est cette notion d’espoir que l’on retrouve dans chaque somptueuse image du long-métrage. Dans le Japon de Kore-Eda, il n’y a pas de bonheur absolu. Juste une quête permanente de ce bonheur. Cette constante recherche qui conduit les plus jeunes à découvrir l’ébauche d’une vie adulte et les plus vieux à retrouver les valeurs essentielles de la vie. Tout cela donne lieu à une frivolité apaisante, que l’on peut exclusivement associer à ce cinéma japonais. Le moindre plan est une bouffée d’oxygène, transportant le spectateur dans les demeures d’Extrême-Orient. Cette culture si unique qui fait que l’on perçoit la nationalité du long-métrage en un centième seconde. Ce n’est pas du cinéma asiatique mais bel et bien du cinéma japonais. Enfin, pour renforcer cette identité, il faut reconnaitre que Still Walking vaut autant le détour pour la beauté de son fond que la somptuosité de sa forme. En effet, la nature se trouve au moins aussi importante que le reste, superbement mise en valeur par une photographie de qualité. Bien entendu, puisque nous parlons de long-métrage japonais, il va de soi que la musique joue elle aussi un rôle primordial, accentuant la poésie déjà très présente. Pour finir, les acteurs de Still Walking livrent, à l’unanimité, une interprétation pleine de justesse et de profondeur, des plus jeunes aux plus âgés. Ca doit être ça, la force d’un film de Kore-Eda. Cette capacité à cerner tous les âges. En conclusion, Still Walking est un conte profondément touchant. L’importance de Hirokazu Kore-Eda dans le cinéma japonais moderne n’est définitivement pas à remettre en question.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 décembre 2012
Cette chronique d'une journée dans une famille japonaise est un vrai régal. La mise en scène est parfaite et harmonieuse pour ce genre de récit. Une oeuvre très sensible avec des personnages hyper attachants et bien interprétés. Les dialogues sont des petits bijoux.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 avril 2012
Malgré la petite lenteur générale (compréhensible), Still Walking est un film où le réalisateur met en scène les relations parents/enfants alors qu'ils sont en train de commémorer la mort du frère ainé. Le titre est plutôt bien choisi car même si la métaphore n'est pas des plus profondes, Hirokazu veut faire passer un message simple : malgré les difficultés et les imprévus... la vie va et continue, tout simplement. Habituellement j'aurais trouvé cette conclusion niaise et moralisatrice mais Still Walking est différent de Distance ou de Nobody Knows (et oui... je ne les avait pas trop aimé sans pour autant les détester). Le thème traité par le réalisateur tourne autour du cadre familial, comme dans ses autres oeuvres. Qu'en est-il du jeu d'acteur ? Des réactions naturelles dans un contexte simple, chaque personnage à ses traits de caractère, allant de Kyo (le père de Ryo, le rabat-joie) jusqu'à Chinami joué par You, cette comédienne à la voix enfantine avait déjà attiré mon attention dans Nobody Knows. Franchement le genre "dramatique" n'est pas totalement vrai car même si la famille est en deuil, j'ai directement pensé à une sorte de "tranche de vie" (on ne voit pas la vie quotidienne de cette famille, mais les discussions sans queue ni tête et le ton léger m'a rappelé ce genre). Au final, ce long-métrage vaut la peine d'être vu et même si il faut avouer que l'ennui prendra vite place, on ne tombe pas dans un drame triste... au contraire. A voir !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 13 mars 2012
Très beau ! bien écrit et bien interprété. Comme à chaque fois avec le réalisateur on a l'impression d'être au Japon avec les personnages. C'est drôle et touchant, j'adore !
Machriasi
Machriasi

12 abonnés 629 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 septembre 2012
J'aurais voulu beaucoup aimer ce film mais c'est très très plat, assez lent, le probleme est qu'il ne se passe rien et on s'attache assez peu aux personnages, le meilleur est lorsque la famille quitte la maison et que le film se termine donc.
stillpop
stillpop

84 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 28 juillet 2011
L'histoire d'une famille japonaise « ordinaire ».
Et c'est peut-être le problème du film, à force de coller la mort du frère pour faire original ou dramatique, on cache difficilement le néant du sujet.
Le script n'est là que pour une tranche de vie avec toutes les qualités et les « lourds » défauts de ce genre d'exercice plutôt destiné au genre féminin. Pas d'action, pas de suspense, quelque réparties amusantes au milieu d'un océan de frustrations et de non-dit. Mais le truc désagréable, c'est sans doute la morale de l'histoire avec le papillon jaune. Le truc que l'on attendait pas de la part de l'anti-héros.
Par contre il y a deux scènes vraiment belles dont une magnifique, de petites mains graciles et roses caressant des fleurs d'une couleur semblable dans la perfection d'un flou d'arrière plan totalement maîtrisé. Il faut bien une raison de ne pas penser avoir perdu son temps !
P.S. : c'est bien une critique de mec !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 juin 2011
un film avec quelques longueurs mais rempli d'émotions.
Yetcha
Yetcha

922 abonnés 4 423 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 mai 2011
Hirokazu nous livre encore un film pesant, lourd de ressentis et de non-dits typiques des japonais. Triste et plutôt malheureuse, cette histoire de famille brisée par un enfant mort trop tôt est une véritable leçon de vie. Un très beau film à voir en VO absolument tant la qualité des doublages français est lamentable!
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