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    Still Walking
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    3,9
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    147 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2009
    Je ne sais pas vous, mais j'ai souvent remarqué qu'une bonne partie des films qui titillent mon enthousiasme ont des scénarios très simples qui peuvent se raconter en 2 ou 3 lignes. Malheureusement, une bonne partie des films qui m'ennuient profondément ont également de tels scénarios. Qu'est-ce qui fait la différence entre un film au scénario minimal qui emballe et un film au scénario minimal qui ennuie ? Tout bêtement, la "patte" du réalisateur. Le problème, c'est que la perception qu'on peut avoir de cette "patte" est très personnelle, d'où, en général, des jugements très tranchés sur ces films. Personnellement, "Uzak" de Nuri Bilge Ceylan, "Shara" de Naomi Kawaze, "Wendy et Lucy" de Kelly Reichardt et "Liverpool" de Lisandro Alonso sont des exemples de films aux scénarios tenant chacun sur un timbre poste qui m'ont enthousiasmé ces dernières années. "Still Walking" est l'exemple type du film m'ayant très, très profondément ennuyé. Certes, le sujet avait tout pour me plaire, comme m'a plu récemment "Tokyo Sonata", autre film japonais récent parlant de l'effritement de la famille japonaise. Le problème, c'est que le réalisateur étire certains plans jusqu'à plus soif, et hop, dans la seconde qui suit, il procède à un raccourci qui désarçonne le spectateur. Résultat personnel : sur un sujet qui aurait dû m'émouvoir, je n'ai jamais senti battre mon petit coeur et je me suis ennuyé du début à la fin. Comparer Kore-Eda Hirokazu à Ozu me paraît être un mauvais coup porté au cinéma : chaque plan de Ozu avait une raison, il durait le temps nécessaire, ni plus, ni moins, en un mot, chaque plan était pertinent. Je ne crois pas qu'on puisse en dire autant de la plupart des plans de "Still Walking".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 janvier 2010
    Le portrait d'une famille asiatique on ne peut plus typique, dont les membres sont à la fois cruels et attachants. Le rythme et la photographie sont si bien maîtrisés que le spectateur a l'impression d'avoir été invité à cette réunion de famille, à partager en direct leur émotion, leur méditation, leurs discussions... Toutefois, le sujet manque quelque peu d'originalité, et le réalisateur aurait pu économiser certaines scènes trop banales.
    CALDE88
    CALDE88

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2009
    Un grand et beau film sur l'universalité des sentiments familiaux ,la transmission , la mémoire et la difficulté de communiquer , lent et magnifique, pas une scène de trop dans ce long métrage , chapeau bas M. hirokazu.
    jujulcactus
    jujulcactus

    25 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2009
    Je dois dire que j'attendais beaucoup de ce nouveau film d'Hirokazu tant "Nobody knows" m'a marqué! Dans un registre bien différent, mais toujours avec poésie et curiosité, on rentre (une fois de plus) dans l'intimité d'une famille japonaise. Gorgé d'humanité et de simplicité, on se laisse embarquer le temps d'une journée aux côtés d'une famille aux sentiments tiraillés. Par delà, le dessin d'une société japonaise partageant tradition et modernité.
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2009
    Un beau moment de cinema ou la famille n'est pas toujours épargnée .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Après le très réussi "Nobody Knows", Ce nouveau film de Kore-Eda Hirokazu touche juste en brossant le portrait d'une famille endeuillée par la mort du fils aîné...Dans un village cotier nippon, les traditions sont encore bien présentes et les rapports familiaux s'en ressentent...Progressivement, le réalisateur par petites touches révèle Les non-dits, les failles, les conflits cachés au plus profond de chaque personnage. Une histoire de générations qui a du mal à communiquer et à s'aimer...C'est simple et ça fonctionne bien malgré un épilogue que l'on sent arriver de loin.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Très très joli film qui démontre en toute modestie comme les histoires de religion, de couleur de peau, de culture sont anecdotiques, comme le coeur de l'être humain est le même partout, comme les questions de relations parent-enfant, de couple, de deuil, de trouver sa place ... sont les mêmes partout. Sous les dehors plutôt policés d'une reunion de famille ordinaire, les relations sont montrées jusqu'à l'os. Seule la mère a un discours vrai, dit simplement des choses crûment vraies, désamorçant ainsi un peu la bombe toujours sur le point d'exploser des relations familiales. La mise en scène, la photo et le jeu des acteurs servent parfaitement le propos. De plus, Hirokazu réalise excellement quelque chose de très japonais : le pont entre la tradition (comment ne pas penser à Ozu ?) et la modernité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Still Walking fait partie de la catégorie des oeuvresque l'on pourrait regrouper sous le générique "Les films de ma vie". Je suis sorti bouleversé de la projection. Je pèse mes mots, ce film s'inscrit, à mon sens, parmi les chefs d'oeuvre du 7ème Art.
    Avec une admirable et rare maîtrise du langage cinématographique, Hirokazu parvient à créer une oeuvre où chaque scène nous touche au plus profond. J'ai peu rencontré d'oeuvres où la mise en valeur de chaque personnage est à ce point ciselée.
    Les mots me manquent pour témoigner de ce film. Pourtant je visionne avec passion une centaine de films du monde depuis une quinzaine d'années.
    Si vous avez aimé 'Tokyo Sonata' récemment, empressez-vous de découvrir 'Still Walking'; vous ne serez plus tout à fait le ou la même en quittant la salle obscure.
    Excellente projection
    Benoît de Strasbourg
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Ce n'est pas sans empressement que l'on attendait le nouveau film d'Hirokazu Kore-Eda ; "Nobody knows" nous avait fait comprendre comment le cineaste japonais, par l'epure et la luminosite, parlait des fantomes, de l'absence. Ici, malgre les nombreuses figures qu'impose la famille japonaise, c'est cette absence qui, pardessus dialogues, gestes et regards, decompose et recompose cette famille comme les autres. Et le cinema de Kore-Eda tend en premier lieu a demontrer a quel point le quotidien et le banal sont extraordinaires. C'est toute la force de son cinema ; faire apparaitre, comme personne d'autre ne sait le faire, des presences, des ames qui animent avec intensite le moindre mouvement de chaque etre vivant. L'absence ici n'est pas un ressort melodramatique - auquel cas il fut facile de reprocher au cineaste une intervention larmoyante - , mais une presence paradoxale, une emotion interiorisee. Il n'y a pas de tragique, de dramatique ici, ni de non-dits : le deuil est devenu une pensee certes terrible mais auquel tout le ;onde s'est habitue (y compris la capricieuse grand-mere). C'est la legerete qui domine, le soleil, la douceur du printemps, de simples petits eclats comiques qui cachent gravite et souffrance. "Still Walking" est si leger (au sens apaisant du terme), d'une telle simplicite formelle, et par-la meme si beau, qu'il procure par l'effet inverse du cinema des emotions phenomenales et terrassantes, sans meme que le cineaste n'ait eu besoin d'appuyer quelques scenes, dialogues ou musiques. Le travail sur l'espace (visuel et sonore) rapproche le montage d'une idee naturelle et vecue, d'ou ressort cette agreable limpidite ; l'alternance entre les dialogues familiaux dans un perimetre restreint et la naissance des bourgeons, puis l'elargissement du cadre et des sons exterieurs sur une plage aux lumieres eteintes. Les lieux se repetent, deviennent une habitude pour le spectateur, embarque dans une douce ballade printaniere, et d'ou nait une familiarite emo
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Dès qu'un cinéaste japonais décide de traiter de la cellule familiale, avec un subtil talent pour y déceler les failles et les compromis, faut-il pour autant chercher une comparaison avec le maître du genre, Yasujiro Ozu ? Un peu facile et pas forcément juste quand le réalisateur en question se nomme Kore-eda et signe, avec Still walking, une oeuvre superbe et très personnelle, même si l'héritage des anciens demeure en filigrane. Ce week-end à Yokohama, à la mémoire d'un enfant défunt, vaut surtout pour ses dialogues, polis en surface, mais d'une ironie (et d'une drôlerie) étonnante quand ils ne sont pas d'une cruauté à peine déguisée. Cette fascinante plongée à l'intérieur d'une famille japonaise est d'une justesse intégrale, l'amertume le disputant à la nostalgie, dans un conflit de générations et de réécriture d'un passé douloureux, qui divise plus qu'il unit. Kore-eda raconte cela de manière lumineuse et raffinée, s'attardant sur des détails qui disent toute l'acrimonie des rapports humains et familiaux. Le cinéaste s'impose, après Nobody knows, comme un des grands du cinéma japonais d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 avril 2009
    je suis allé voir le film. l'histoire est interessante mais elle est traitée de facon extremement longue. on s'ennuie rapidement. seule la musique tire son epingle du jeu. dommage, car, le film raccourci de 30 minutes aurait été beaucoup plus interessant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2010
    J'ai trouvé ce film très proche du voyage à Tokyo d'Ozu, une famille qui se retrouve, le film qui fait échos à la propre vie du spectateur qu'il soit japonais ou non. C'est le genre de film qui peuvent traverser les âges sans prendre une ride quant à leur propos. La mise en scène est très belle, tout en plan fixe (ou presque), la faible utilisation de la musique rend le tout bien plus vrai, plus fort. C'est un film sur la famille, sur le "choc générationnel" très intéressant et vrai.
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