Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 mai 2009
Ce n'est pas un chef d'oeuvre comme l'était "Nobody knows". Juste un trés beau film. Une finesse et une délicatesse infinies dans la description des rapports (pourtant extremement durs) entre les personnages de cette même famille.
Très beau ! bien écrit et bien interprété. Comme à chaque fois avec le réalisateur on a l'impression d'être au Japon avec les personnages. C'est drôle et touchant, j'adore !
Le temps d'un week-end et d'une visite contrainte à des parents pour une réunion familiale, Still walking offre un scénario et des dialogues très bien construits. La caméra capte par des plans le plus souvent fixes des visages expressifs où tension et tendresse se mêlent et d'où se dégage une véritable poésie servie par une photographie très réussie. Les acteurs sont tous remarquables.
Je ne crois pas avoir déjà un film percer avec une telle puissance, une telle densité, un moment dans la vie d’une famille. Une famille « banale » dans laquelle on reconnaîtra forcément, à un moment, ou a un autre...la nôtre. Kore Eda nous la livre à crû, avec ses horreurs et ses splendeurs. Ce ne sont pas tellement les conséquences du non-dit qui se déploient ici mais plutôt celles de l’impossibilité à éprouver différemment, à surpasser le trop compris, le trop perçu (a l’instar de la relation du pere et du fils). La scène du retour du cimetière m’a particulièrement marqué. C’est la vie. Elle est là. Mention spéciale à Kirin Kiki dans le rôle de cette mère généreuse, aimante, mais aussi un brin « sadique » et parcourue de bizarrerie et d’idées reçues. Elle l’incarne véritablement, profondément, cette mère aussi exaspérante qu’attachante, terriblement humaine...proche.
Appeler Yasujiro Ozu à la rescousse pour pallier un manque d’inspiration est un bon subterfuge pour parler de cet excellent film racontant un week-end en famille compliqué. Un fils mort, un autre qui souffre de ne pas réussir et marié à des restes (NDLR une veuve), un père vieux médecin de quartier suffisant et au mieux maussade, au pire irascible, une mère souvent perfide, voilà le tableau d’une famille assez banale finalement.
C’est très bien joué, discret et fin, on n’atteint certes pas la grâce des films d’Ozu, mais c’est tout de même de la belle ouvrage.
Kore Eda nous fait entrer dans l’intimité d’une famille japonaise endeuillée depuis 15 ans. Comme chaque année, l’anniversaire de la mort accidentel du fils ainé est l’occasion pour tous de se retrouver dans la maison des parents. Tout le monde est heureux, ou prétend l’être, mais ce bonheur de façade va s’étioler a fur et à mesure de la journée. Il y a trop de non dits dans cette famille, que Kore Eda arrive à faire comprendre par un plan, un regard, ou une remarque acerbe. Chacun fait des efforts, mais il y aura toujours quelqu’un pour trouver un reproche à faire, que ce soit le père (à son fils), le fils (à lui même) ou la mère (à tout le monde). Et puis arrive le responsable indirect de ces malheurs, l’enfant sauvé, devenu jeune adulte, qui porte sa vie comme un fardeau, ce que les parents lui font d’ailleurs bien comprendre. Les personnages sont la réussite de ce film, surtout les parents. Ils sont tous crédibles, imparfaits, vraiment pas doués pour les relations familiales. La mise en scène est simple, alternant les passages émouvants et les scènes comiques, qui soulignent finalement le drame de cette famille, où chacun aurait pu s’épanouir s’il n’y avait pas eu ce décès.
Le temps d'un week-end, une famille se réunit dans la maison des grands-parents pour commémorer l'anniversaire de la mort du fils défunt. En pénétrant l'intimité et le quotidien de cette famille, du partage des repas à la promenade, de la cuisine au coucher, on découvre peu à peu les conflits, jalousies, rancoeurs qui se sont accumulés entre ses membres, en particulier entre le personnage principal et son père médecin à la retraite. Un très beau portrait de grand-mère, comme toujours dans les films de Koré-Eda, et la nature filmée avec poésie, le vent ds les arbres, les cerisiers en fleurs. Un immense film , à voir et à revoir !
On retrouve dans "still walking" l'ambiance douce, intimiste, et nostalgique d'un manga de Taniguchi. C'est l'histoire d'une réunion familiale à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'un fils, mais aussi celle d'un nouveau rendez vous manqué parce que les non dits, l'ancienneté des frustrations, la dureté de l'absence pèsent trop sur une affection partagée mais qui ne s'extériorise pas. Un excellent film.
Quelle réussite. La quintessence des non-dits et autres pesanteurs familiales, contée autour d'un repas de famille. Presque minimaliste, le film se déroule en un lieu, en un jour, aucun fait accompli. Et pourtant tout est dit, suggéré plutôt, tout en finesse et en subtilités. Le propos est cruel mais traité de façon sensible et fort émouvant. Pas de complaisance, même pas de longueur, malgré l'immobilité de l'action. C'est vraiment un film à découvrir, et à déguster comme un plat de sushi, doucement, sans a priori.
je pense pas que ce sera le film de l'année comme le dit un membre dans sa critique. le film du mois d'Avril, je suis complètement. une comédie dramatique envoutante, très belle histoire.
Un bon film dans l'ensemble. Une caméra originale soucieuse de détails insolites. Un regard très juste et très réaliste, mais trop de longueurs qui finissent par lasser le spectateur.
Le film à voir en ce moment. La subtilité des dialogues et de la mise en scène font de ces quelques heures de réunion de famille un moment magique. Bien que les relations décrites soient dures et pleines d'amertume.