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Un visiteur
2,5
Publiée le 26 avril 2009
Un joli film, tout en délicatesse sur une famille japonaise comme on la voit rarement au cinéma, c'est à dire nombreuse, bruyante dans l'effervescence d'une réunion annuelle qui commémore la disparition du fils ainé de la famille une dizaine d'années auparavant. Derrière l'enjouement de facade, se cachent pour chacun des blessures plus ou moins non-dites, qui apparaissent peu à peu par petites touches. Malheureusement le film reste quand même un peu long, et surtout n'en finit pas de finir, au point qu'une partie des spectateurs, déconcertés, se lève avant le générique.
Chronique familiale japonaise étrangement poétique et épurée : commémoration du décès du fils ainé le temps d'un simple week-end. Apparaissent alors les ressentiments fraternels d'avoir vécu dans l'ombre du disparu, encensé et sans doute plus présent que s'il avait vécu! La mère, figure centrale de la famille et du film, cuisine constamment pour sa famille (un peu comme dans Tokyo Sonata) et derrière une façade de grande politesse et de grande générosité, est celle qui est aussi capable de la plus grande cruauté (envers celui qui est responsable du décès de son fils, envers sa belle-fille lors de la scène des fabulex kimonos, envers son mari lors de la séance du bain....). Symbole du non-dit et des apparences au sein des familles, pas seulement japonaises d'ailleurs, ce film est aussi l'expression du respect envers les parents, de l'hérédité, de la transmission et du fameux phénomène de la reproduction (la scène du cimétière et le conte du papillon jaune). Mise en scène remarquablement sobre, avec une interprétation toute en retenue : les visages se figent mais gardent leur contenance face aux réflexions peu amènes, les masques tombent pour laisser la place à la douleur et à la haine ou à la jalousie. Presqu'un huit-clos (peu de scènes hors de la maison) comme la douleur intérieure du décès qui ne s'extériorise pas, le deuil qui ne se fait pas et le temps qui semble s'être arrêté le jour du décès ..... pour la mère au moins. A voir parce que malgré toute la douleur liée à la mort, la vie continue.
Petit arrêt sur image sur un japon empreint de tradition, dans lequel la modernité vient briser les schéma familiaux habituel. C'est poétique, mélancolique.
Malgré la petite lenteur générale (compréhensible), Still Walking est un film où le réalisateur met en scène les relations parents/enfants alors qu'ils sont en train de commémorer la mort du frère ainé. Le titre est plutôt bien choisi car même si la métaphore n'est pas des plus profondes, Hirokazu veut faire passer un message simple : malgré les difficultés et les imprévus... la vie va et continue, tout simplement. Habituellement j'aurais trouvé cette conclusion niaise et moralisatrice mais Still Walking est différent de Distance ou de Nobody Knows (et oui... je ne les avait pas trop aimé sans pour autant les détester). Le thème traité par le réalisateur tourne autour du cadre familial, comme dans ses autres oeuvres. Qu'en est-il du jeu d'acteur ? Des réactions naturelles dans un contexte simple, chaque personnage à ses traits de caractère, allant de Kyo (le père de Ryo, le rabat-joie) jusqu'à Chinami joué par You, cette comédienne à la voix enfantine avait déjà attiré mon attention dans Nobody Knows. Franchement le genre "dramatique" n'est pas totalement vrai car même si la famille est en deuil, j'ai directement pensé à une sorte de "tranche de vie" (on ne voit pas la vie quotidienne de cette famille, mais les discussions sans queue ni tête et le ton léger m'a rappelé ce genre). Au final, ce long-métrage vaut la peine d'être vu et même si il faut avouer que l'ennui prendra vite place, on ne tombe pas dans un drame triste... au contraire. A voir !
Une deuxieme pépite du cinema japonais quelques semaines apres Tokyo Sonata, et reprenant le theme de l'autorité paternelle, des rapports pere fils, mais aussi ceux de l'absence et du deuil. La traitement est plus classique, plsu minimaliste. Unite de lieu d'action et (presque) de temps.Le repas annuel d'anniversaire du fils préféré, et le bal des survivants : le pere austère et mal aimant, la mere mutine et cuisiniere en chef (on passe beaucoup de temps a table et en cuisine comme dans la vraie vie de famille, et c'est bien), la fille espiegle qui vous a de faux airs de Sabine Azema dans "Un dimanche à la campagne", enfin le deuxieme fils, vous savez monsieur, celui qu'a pas réussi. Parce que ces gens la, monsieur ... on vénére les absents, on arrose leur tombe par jour de grande chaleur, mais on n'aseche pas la larme qui pointe au coin de l oeil du survivant. Tendre, cruel, plein de vie, ce film est d'une beauté et d'une densité rare. Il ne déçoit pas, venant de l auteur du sublime "Nobody knows", autre vision fataliste de la famille. Mais si le cinema de ces gens n'existait pas monsieur, que resterait il de nos emotions cinéphiliques ?
Chronique familiale plus amère que douce et très convenue. La tension qui pourrait se faire sous-jacente (on pense à Ozu) est à la fois trop explicite, presque didactique (chaque personnage remplit très bien la case du programme) et jamais aboutie. La mise en scène, certes élégante n'est pas assez sèche, acide à mon goût pour transcender le scénario.
Un film superbe, tout en langueur comme cet après-midi d'été dans cette campagne japonaise ou les portraits des personnages de dessinent au gré des dialogues toujours justes et prenants.
Kore Eda nous produit ce chef-d'oeuvre mettant en scène la famille japonaise traditionnelle et à la fois moderne avec un contraste entre plusieurs générations sous un même toit. On prend conscience de l'importance de certaines petites choses du quotidien. La fin du film, qui est un peu comme une morale mais poétique de l'histoire nous laisse penser que nous devons prendre soins des personnes que l'on aime et ne pas "remettre au lendemain" les choses importantes de la vie. Petite larme de versée sur les dernières scènes du film.
Le portrait d'une famille asiatique on ne peut plus typique, dont les membres sont à la fois cruels et attachants. Le rythme et la photographie sont si bien maîtrisés que le spectateur a l'impression d'avoir été invité à cette réunion de famille, à partager en direct leur émotion, leur méditation, leurs discussions... Toutefois, le sujet manque quelque peu d'originalité, et le réalisateur aurait pu économiser certaines scènes trop banales.
D’une simplicité bouleversante. L’universalité des sentiments exprimés nous permet d’appréhender plus aisément la culture japonaise. Un très beau film, tout en délicatesse.
La difficulté de communiquer dans le Japon moderne accentuée par le changement rapide du monde du travail . La rigidité des anciens le modernisme des jeunes se confrontent sur fond de rancoeur et de décès prématuré d'un enfant . à voir !
Nous montrer la vie japonaise de cette façon, c'est intéressant et inhabituel. Bravo. C'est vrai qu'il y a une grande subtilité dans la révélation des personnages et des secrets de famille. Mais je me suis ennuyée. Non pas parce qu'il n'y a pas d'action, mais parce que je ne suis pas entrée dans la vie de cette famille, comme je l'ai fait d'emblée dans "Departures" qui m'a paru trop court au bout de 2 h 17.Still walking, plus court, m'a paru bien plus long.
Un vrai petit bijou. Un film à voir. le film On aurait pu tomber dans l'ennui puisque tout le film se déroule autour d'un dîner où toute la famille se réunit à l'occasion de la commémoration d'un fils de famille ; avec pour seul décor la maison de famille. Et bien pas du tout. C'est vraiment surprenant de voir la caméra passer d'un personnage à l'autre. C'est une petite ballade très sympatique. Les personnages sont fantastiques. J'adore la maman un peu fofolle. Les dialogues sont amusantes. J'ai A-DO-RE