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    Still Walking
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    3,9
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    147 critiques spectateurs

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    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2009
    Je me suis bien ennuyé car finalement ce film n'apporte que j'ai trouvé comme des banalités. Bien sûr c'est un fin récit de la vie quotidienne, mais franchement quel intérêt quand il se passe si peu de choses ? C'est joli, mais sans plus.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    52 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2009
    « Stille Walking » est un film d’une rare finesse, d’une élégance et d’une force sublimes, porté par des images parfaitement construites, par une lumière élaborée par touches précises au service d’un récit parfaitement construit. Les dialogues sont justes, souvent savoureux, sensibles. Quand la caméra de Hirokazu s’attarde sur un visage, un regard, nous sommes immédiatement plongés dans les débats intérieurs d’un fils à qui l’on reproche d’avoir survécu à son frère ainé, dans les regrets et le chagrin d’une mère qui ne se pardonne pas d’avoir survécu à son fils, les frustrations d’un père médecin que la retraite a poussé au bord du chemin de la vie, inutile, dans les promesses d’un jeune garçon à un papa mort et dont le souvenir est presque inexistant. La maison familiale renferme l’âme d’une famille dont chaque membre semble s’être éloigné. Si les objets sont toujours présents, ils blessent – le moment où la grand-mère fait jouer un 45 tours dont l’écoute rappelle à son mari un certain jour où il avait trompé son épouse est mémorable ! Et comme un mouvement inexorable, la vieillesse des grands-parents regarde les enfants changés et s’éloignés, la famille éclatée et se recomposée, puis leur mort laisse rejaillir à nouveau une nouvelle famille autour de chaque enfant. A leur tour, ils vieilliront, ils conteront les parents décédés, les souvenirs envolés, pour voir enfin leurs enfants changés et s’éloignés … Que des choses simples, que nous croyions connaitre, mais que ce film nous permet de comprendre et de ressentir à une autre dimension. Ce film m’a rappelé un autre chef d’œuvre, « l’Arbre aux sabots » d’Ermanno Olmi en 1978. J’y ai retrouvé la même émotion, la même sensibilité.
    Alors n’hésitez-pas une minute, courrez voir ce film merveilleux bien que fort triste.

    http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2009/04/29/Still-Walking
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Ce n'est pas sans empressement que l'on attendait le nouveau film d'Hirokazu Kore-Eda ; "Nobody knows" nous avait fait comprendre comment le cineaste japonais, par l'epure et la luminosite, parlait des fantomes, de l'absence. Ici, malgre les nombreuses figures qu'impose la famille japonaise, c'est cette absence qui, pardessus dialogues, gestes et regards, decompose et recompose cette famille comme les autres. Et le cinema de Kore-Eda tend en premier lieu a demontrer a quel point le quotidien et le banal sont extraordinaires. C'est toute la force de son cinema ; faire apparaitre, comme personne d'autre ne sait le faire, des presences, des ames qui animent avec intensite le moindre mouvement de chaque etre vivant. L'absence ici n'est pas un ressort melodramatique - auquel cas il fut facile de reprocher au cineaste une intervention larmoyante - , mais une presence paradoxale, une emotion interiorisee. Il n'y a pas de tragique, de dramatique ici, ni de non-dits : le deuil est devenu une pensee certes terrible mais auquel tout le ;onde s'est habitue (y compris la capricieuse grand-mere). C'est la legerete qui domine, le soleil, la douceur du printemps, de simples petits eclats comiques qui cachent gravite et souffrance. "Still Walking" est si leger (au sens apaisant du terme), d'une telle simplicite formelle, et par-la meme si beau, qu'il procure par l'effet inverse du cinema des emotions phenomenales et terrassantes, sans meme que le cineaste n'ait eu besoin d'appuyer quelques scenes, dialogues ou musiques. Le travail sur l'espace (visuel et sonore) rapproche le montage d'une idee naturelle et vecue, d'ou ressort cette agreable limpidite ; l'alternance entre les dialogues familiaux dans un perimetre restreint et la naissance des bourgeons, puis l'elargissement du cadre et des sons exterieurs sur une plage aux lumieres eteintes. Les lieux se repetent, deviennent une habitude pour le spectateur, embarque dans une douce ballade printaniere, et d'ou nait une familiarite emo
    titiro
    titiro

    50 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Cette œuvre bouleversante approche des sommets rarement atteints.
    Nous sommes touchés par la grâce en sortant de ce film. Le travail d'écriture est impressionnant. Rien n'est fait au hasard. La moindre petite phrase peut apporter beaucoup au film. Et que dire de la réalisation, parfaitement maîtrisée, avec des instants contemplatifs merveilleux, et des plans-séquences, où l'on voit par exemple la famille converser, qui donnent un poids considérable au film et à son propos.
    "Still walking" fait partie de ces films rares, qui réussissent à toucher et émouvoir les spectateurs sans utiliser la grosse artillerie, juste avec un plan, ou une phrase. Magnifique.
    Caroline C
    Caroline C

    26 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2011
    C'est toujours pareil avec ces films asiatiques : le rythme est si lent que selon la forme du jour, le visionnage peut s'apparenter à un long combat pour ne pas piquer du nez. Mais comme souvent, ces films recèlent aussi des moments d'une vérité absolue, dans les dialogues, les comportements, les sentiments. C'est le cas de ce "Still walking", qui montre des retrouvailles de famille dans la maison des parents. On se compare les uns les autres, on ressasse quelques rancœurs, on lâche quelques piques, mais on se dit aussi quelques mots d'amour, on trouve une oreille attentive à ses problèmes, et on savoure la bonne cuisine de maman qui ramène à l'époque insouciante de l'enfance dans la maison qui nous a vu grandir. C'est plein de beaux petits moments donc, mais tout de même, il faut être fort pour tenir jusqu'au bout !
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Une oeuvre très contemplative sur le deuil et le temps qui passe, qui prend vraiment son temps mais qui fait preuve d'une grande tendresse envers ses personnages.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2009
    On rentre moins facilement dans le dernier film de Kore-Eda Hirokazu que dans Nobody knows"., tant ce film est délicat, de la dentelle de vie. C’est une famille qui se réunit pour un grand repas. On est à Yokohama, une petite ville toute en escaliers qui dégringolent vers la mer. Une jolie maison, dans un joli quartier. Le grand père est un médecin en retraite qui supporte mal la retraite. La grand mère passe sa vie à cuisiner. Les deux vieux n'ont rien à se dire, se supportent tant bien que mal. Et dans cette maison, il y a une terrible présence en creux: le fils aîné, noyé, alors qu'il aurait du devenir médecin, lui aussi. Au point qu'on continue à inviter ce dadais au physique d'un sumo qui serait raide et balourd, le responsable de la noyade -juste pour le plaisir de le voir mal à l'aise. Extravagante manifestation de sado-masochisme de la part de cette mère! On va au cimetière, un papillon jaune volette sur la route, et à nouveau un papillon jaune entre dans la maison, mais c'est sûrement le même, c'est sûrement l'âme du fils préféré qui les a suivis...Le second fils n'est "que" restaurateur de tableau, et il a eu le mauvais goût d'épouser une veuve chargée de famille (un adorable petit garçon pourtant, qui dans cette atmosphère de deuil larvé, revit à son tour son propre deuil, l'absence de son père biologique). L'atmosphère de cette jolie maison est mortifère. On se promet de revenir plus souvent, d'aller voir un match ensemble, mais on ne le fera pas. On se sépare avec soulagement. Au fond, au delà des sentiments affichés, au delà des sentiments obligés, les grands parents souhaitent -t-ils tant que cela la présence des enfants, avec tout ce travail en plus, les marmots qui font du bruit, et puis le fait qu'on ne se comprend pas? Quant aux enfants, ils étouffent à l'ombre de cet absent -présent. Ce film remue tellement chose en chacun de nous qu'il est impossible de porter sur lui un regard froid de cinéphile. Y courir -évidemment
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Un effort est nécessaire pour s’immerger dans cette atmosphère si typiquement japonaise, loin de nos conditionnements occidentaux, pour goûter toutes les finesses de cette chronique familiale. Réunis pour un banal repas de famille, les personnages évoluent avec une courtoisie de façade qui masque les rancœurs et la violence des sentiments. Dans cette société où toute effusion et expression de tendresse relèvent de la pure indécence, les non-dits et les symboles sont les seuls modes de communication. Cette vie austère et codifiée ne rend que plus pathétique une recherche impossible de bonheur et de chaleur humaine. Un film exigeant aux richesses épurées.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2009
    Chronique de la vie ordinaire au Japon... C'est cliché de dire ça mais c'est zen ! Le scénario n'est pas très original et il ne faut pas être impatient mais il y a une mise en scène et une poésie toute asiatique, très intéressante, en tout cas bien différent de chez nous et ça fait du bien. Arigatou Gozaimasu !
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Tendre, émouvant et empreint de nostalgie... un film que l'on regarde autant avec ses yeux qu'avec son coeur... des images d'une rare beauté qui, sans vous prévenir, vous fait venir les larmes aux yeux...
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Après 35 rhums, voilà 36 sushis. Mais jusqu'où iront-nous ?! N'allez pas voir ce film comme moi à l'heure du diner, ça sera une torture de voir tous ces mets japonnais rissoler !! MDR !! Où comment, sans l'air de rien, un film ample et profond nous happe telle une lame de fond, dès la première scène dans la cuisine. Unité de lieu absolument remarquable ; unité de temps tenue avec un brio de maître. Montage et écriture exceptionnels. Des dialogues très fins et subtils, où la drôlerie le dispute à des abîmes, refermés aussitôt effleurés. Omniprésence du fils décédé, au détriment du cadet qui du coup n'arrive pas à construire une vie normale (un métier un peu hasardeux, famille recomposée avec une veuve avec enfant - l'épilogue final est très beau), figure paternelle intransigeante et dure. Et surtout le pivot : la mamie, qui cuisine tout le long du film comme un vrai chef, maîtresse de maison impeccable, qui forme avec irrésistible YOU un duo admirable. Après Tokyo Sonata, quel bonheur !
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2010
    Plus léger que Nobody Knows, Still walking reste emprunt de toute la finesse de Kore-Eda et de son regard doux-amer sur la famille et la société japonaise. Que demande le peuple ? ‘’D’où vient cette histoire ?’’ Kore-Eda : ‘’Le point de départ a été la mort de ma mère. Après ses funérailles, je n'ai pas réussi à accepter sa disparition. Je n'avais que des remords comme ‘’je n'ai finalement rien pu faire pour elle’’ et je n'arrivais pas à l'accepter. Je voulais aussi mettre en forme, à ma manière, les souvenirs de ma mère tels qu'ils me revenaient pendant la période où je lui rendais visite dans sa chambre de malade. En tout cas, j'avais le sentiment que je ne pourrais passer à autre chose que si je sortais, d'un seul coup, tout ce que j'avais en moi.’’
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Dans la relève du cinéma japonais, il n’est pas rare d’entendre le nom de Hirokazu Kore-Eda, réalisateur entre autres de Nobody Knows ou encore le récent I Wish – nos vœux secrets. Comme dans ce dernier, le cinéaste met en scène des personnages chacun tourmentés à leur manière. Même vision de la famille. Atsushi est un jeune garçon orphelin de son père. Légèrement introverti, chaque question qu’on lui pose est une occasion de répondre un simple « normal » ou alors « aucun souvenir ». Yukari, mère de l’enfant, vient tout juste de se remarier avec Ryouta qui, depuis la mort de son frère aîné, se voit sans arrêt subir maintes comparaisons avec le défunt. Chaque membre de cette famille – nouveau ou non – vit la disparition de Junpei de différentes façons. Parfois avec une cruauté involontaire, d’autres fois avec une certaine nostalgie. En revanche, si la famille est touchée par un aspect tragique, le terme de « drame » ne s’applique pas entièrement à ce Still Walking – conte qui se veut volontiers optimiste. Le fait est que le ton du film ne s’avère pas défaitiste ou quoi que ce soit du genre. Les personnages sont sans cesse élevés par la lumière. D’un air compatissant, le spectateur se voit soudainement esquisser un léger sourire de par cette légèreté qui survient là où ne s’y attend pas toujours. Par ailleurs, c’est cette notion d’espoir que l’on retrouve dans chaque somptueuse image du long-métrage. Dans le Japon de Kore-Eda, il n’y a pas de bonheur absolu. Juste une quête permanente de ce bonheur. Cette constante recherche qui conduit les plus jeunes à découvrir l’ébauche d’une vie adulte et les plus vieux à retrouver les valeurs essentielles de la vie. Tout cela donne lieu à une frivolité apaisante, que l’on peut exclusivement associer à ce cinéma japonais. Le moindre plan est une bouffée d’oxygène, transportant le spectateur dans les demeures d’Extrême-Orient. Cette culture si unique qui fait que l’on perçoit la nationalité du long-métrage en un centième seconde. Ce n’est pas du cinéma asiatique mais bel et bien du cinéma japonais. Enfin, pour renforcer cette identité, il faut reconnaitre que Still Walking vaut autant le détour pour la beauté de son fond que la somptuosité de sa forme. En effet, la nature se trouve au moins aussi importante que le reste, superbement mise en valeur par une photographie de qualité. Bien entendu, puisque nous parlons de long-métrage japonais, il va de soi que la musique joue elle aussi un rôle primordial, accentuant la poésie déjà très présente. Pour finir, les acteurs de Still Walking livrent, à l’unanimité, une interprétation pleine de justesse et de profondeur, des plus jeunes aux plus âgés. Ca doit être ça, la force d’un film de Kore-Eda. Cette capacité à cerner tous les âges. En conclusion, Still Walking est un conte profondément touchant. L’importance de Hirokazu Kore-Eda dans le cinéma japonais moderne n’est définitivement pas à remettre en question.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Il y a quelque chose dans ce film qui fait toute la différence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2010
    jolie tranche de vie japonaise, réalisation maîtrisée simple et efficace avec des plans magnifiques, des scènes parfois banales surtout vu d'un oeil occidental, mais si l'on s'intéresse ne serait-ce qu'un petit peu à la culture japonaise, on se rend compte qu'on nous brosse là le portrait on ne peut plus parfait et juste d'une famille typique japonaise, dans un pays qui vit encore actuellement toujours son paradoxe et son compromis entre modernisme et tradition, notamment sur le plan familial et des coutumes. joli traitement du deuil également, thème cher à nos amis nippons. Avec des personnages parfois cruels et attachants, c'est une jolie histoire mélancolique et dramatique servie avec finesse. trois étoiles.
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