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Cinephille
155 abonnés
627 critiques
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2,5
Publiée le 12 novembre 2008
C'est difficile de "noter" cet ensemble d'un film juste long (1h) et de deux courts métrages des débuts de Kiarostami. L'un des courts montre un jeune garçon puni pour avoir cassé une vitre et qui rentre chez lui en trainant; le second court met en scène un autre petit garçon qui a peur d'un chien sur son trajet et finit par trouver un premier moyen d'affronter le chien puis un autre moyen de l'amadouer. Dans le long il s'agit d' un ado mais qui a encore une allure d'enfant bien qu'il commence à être très intéressé par les filles. Il est garçon à tout faire chez un photographe plutôt rude. Le tout se passe en Iran en 1973. La façon très particulière de Kiarostami de filmer les enfants se retrouve totalement dans ces 3 films. Son espèce de tendresse teintée d'amertume aussi. Néanmoins le tout a beaucoup vieilli et intéressera surtout les cinéphiles, d'autant plus que la photo est en noir et blanc et les copies sont de mauvaise qualité.
A une époque où son cinéma n'était pas encore totalement expérimental, Abbas Kiarostami accouchait de cette Expérience. Un peu comme pour son premier long métrage ( Le Passager, magnifique portrait d'un gamin adepte de football ), le réalisateur iranien nous immerge dans un Téhéran cacophonique et hostile à son protagoniste. L'imperfection du son et de la photographie est largement compensée par la précision de la mise en scène. Kiarostami possède le don d'effacer la caméra au profit de son sujet. Cette dernière se noie littéralement dans le décor pour mieux disparaître ensuite. Le résultat est pratiquement enchanteur car déjà le cinéaste parvient à rendre poétique la réalité sans jamais l'altérer ( nous sommes au début des années 70 ). Expérience est donc une réussite incontestable que le temps, je l'espère, réhabilitera. Quant aux deux courts métrages accompagnant le moyen ( Le Récréation et Le Pain et la Rue ), ils s'affirment comme deux essais prometteurs d'un artiste qui, aujourd'hui, connaît la gloire qu'il mérite. A voir absolument, car il s'agit d'un vrai moment de cinéma. Merci à Kiarostami et aux distributeurs ( fort peu nombreux...). Excellent.
Une daube monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des noirs, des latinos... Passer votre chemin.
On ne peut pas dire que l'histoire d'amour soit au centre du récit.... Mais il y a cette pérégrination perpétuelle dans la vie du garçon qui cherche finalement sa place. Parfois rabroué, parfois bien accueilli, il accomplit son travail de jeune en espérant vers l'avenir et on ressent cela très fort. Quelques scènes pour l'espoir de grandir vite et tenter sa chance dans un monde qui l'attend. Touchant et beau comme portrait.
Parmi les premières œuvres d’Abbas Kiarostami , ce moyen métrage anticipe sur une nouvelle forme narrative, sans fil conducteur évident, sinon ce portrait d’un jeune apprenti dans le studio d’un photographe où il doit tout faire sauf des photos. Sa rencontre informelle avec une jeune fille le tourneboule au point qu’il gâche un peu son travail, pour mieux la retrouver, mais jamais l’approcher. Une déambulation renouvelée sous l’œil amusé de la caméra qui dissèque néanmoins sans s’appesantir ( les dialogues sont inexistants ) la différence sociale entre les protagonistes. A cette thématique déjà très présente, le réalisateur joint une composition picturale évidente. Très intéressant à suivre Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Une daube monumentale! Rempli de plans longs et ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des latinos, les parents (beaucoup) trop sévères envers leur gamin... Passer votre chemin.
Une daube monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des noirs, des latinos... Passer votre chemin.