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Ricco92
226 abonnés
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3,0
Publiée le 22 octobre 2023
Après la vague des années 70, le film catastrophe connut un nouveau regain d’intérêt dans les années 90. Parmi les désastres naturels pouvant arriver, on trouve les éruptions volcaniques. L’année 1997 vit donc la sortie de deux œuvres s’inspirant de celles-ci : Volcano et Le Pic de Dante. Si le premier film choisit de parler d’un volcan dissimulé sous une grande ville et de le traiter sur l’échelle générale, le long-métrage de Roger Donaldson décide de situer, de manière plus crédible, l’action autour d’un volcan se trouvant près d’une petite ville et de suivre cet événement en ne se concentrant que sur la manière dont quelques personnages l’affrontent (comme le fera, quelques années plus tard, Steven Spielberg dans La Guerre des mondes). Le scénario de Leslie Bohem fait un choix judicieux en adoptant ce point de vue car on arrive ainsi à s’intéresser plus facilement aux protagonistes et à l’intrigue d’autant plus qu’il prend le temps, à l’image des Dents de la mer, d’évoquer les dilemmes économiques pouvant contrebalancer les alertes sécuritaires. Hélas, cette optique de traitement est affaiblie sûrement par une peur d’ennuyer qui empêche les séquences de se poser. L’introduction inquiète d’ailleurs par son rythme trop frénétique ne permettant pas de réellement découvrir les personnages et de s’attacher à eux. On a ainsi souvent l’impression que le film devait être plus long et que la production a choisi d’effectuer des coupes pour arriver à une œuvre de moins de 2 heures, à l’image du sauvetage final qui est traité tellement rapidement qu’il exclut toute véritable tension ou suspense. Le Pic de Dante est donc loin d’être un grand film catastrophe et possède certains aspects caricaturaux des œuvres des années 90 de ce genrespoiler: (le chien sauvé qui semble plus important que les êtres humains ou la grand-mère qui ne veut pas partir de chez elle alors qu’il est évident que sa maison sera rasée et qui meurt à cause d’une action totalement stupide) . Toutefois, Roger Donaldson arrive malgré tout à intéresser ses spectateurs aux personnages qu’ils suivent notamment car les deux protagonistes principaux sont interprétés par les visages connus du grand public que sont Pierce Brosnan (qui incarnait à l’époque James Bond, auquel on peut penser trouver des références en lui donnant le nom de Dalton, qui est le même que celui de l’interprète précédent de l’agent secret britannique, et en le logeant dans la chambre n°7) et Linda Hamilton (qui sert un moment du café comme elle pouvait le faire dans le premier Terminator) et évite de trop utiliser des effets numériques (ce qui évite au long-métrage de vieillir trop vite). Ainsi, le film de Roger Donaldson se révèle être un divertissement honnête mais peu mémorable.
Film catastrophe, réalisé par Roger Donaldson, Le Pic De Dante est un long-métrage impressionnant. L'histoire nous fait suivre le volcanologue Harry Dalton, qui, quatre ans après avoir perdu sa compagne Marianne lors d'une éruption volcanique, est envoyé sur un volcan de type péléen au nord de la chaîne des Cascades, dans l'État de Washington, afin de mener une mission de surveillance sur ce volcan étant réputé éteint depuis des siècles. Mais l'activité sismologique se fait de plus en plus ressentir et l'homme tente d'alerter la maire de la deuxième ville la plus agréable des États-Unis de vingt mille habitants afin de faire évacuer la population, mais a bien du mal à se faire entendre jusqu'à ce que les évènements lui donnent hélas raison. Ce scénario nous immerge immédiatement au cœur de son sujet et s'avère extrêmement prenant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. La scène d'ouverture est très réussie et sert de mise en bouche à ce qu'on aura pas la suite. Car oui, après celle-ci, l'intrigue fait petit à petit monter la tension jusqu'à totalement exploser passé l'heure de visionnage. À ce moment là, les péripéties plus désespérées les unes que les autres se succèdent à un rythme effréné. On assiste alors à des scènes de destruction grandioses lorsque la nature se réveille et reprend ses droits. Des séquences spectaculaires remplies de bravoure au milieu desquels se joue une romance appréciable. L'ensemble est porté par des personnages sympathiques, interprétés par une distribution de très bonne facture comportant Pierce Brosnan, Linda Hamilton, Charles Hallahan, Jamie Renée Smith, Jeremy Foleyou encore Elizabeth Hoffman. Tous ces individus entretiennent des relations procurant quelques émotions, soutenus par des dialogues somme toute convenables. Sur la forme, la réalisation de Roger Donaldson est ultra efficace. Sa mise en scène se veut immersive et nous offre du grand spectacle. Les effets spéciaux sont eux saisissants et permettent de crédibiliser cette catastrophe naturelle. Ce visuel sensationnel est en plus accompagné par une très bonne b.o. aux notes épiques parfaitement en accord avec l'action et qui renforcent également l'aspect dramatique causé par la menace. Reste une fin tout à fait satisfaisante venant mettre un terme à cette intense course contre la lave. En conclusion, Le Pic De Dante mérite véritablement d'être considéré tant c'est un grand film dans son genre cinématographique.
La première partie du film est très bien, un peu à la manière d'un Spielberg. Ca se dégrade quand on passe au film catastrophe. A peine quelques plans que les clichés s'enchaînent, dont l'immanquable petite fille toute seule qui pleur dans la tourmente et l'explosion de la station service. Toute le deuxième moitié du film est très en dessous, très banale, avec de très belles maquettes qui sont détruites avec des seaux d'eau. L'idéal serait de ne garder que les 50 premières minutes du film avant que ça ne dégénère.
Un très bon film catastrophe emmené par un duo charismatique Pierce Brosnan et Linda Hamilton. Les effets spéciaux sont de bonne qualité et le scénario est prenant. On ne s'ennuie pas du tout. Un vrai bon spectacle grand public.
Harry Dalton, volcanologue marqué par la mort de sa femme il y a quatre ans, se rend dans une petite ville surplombée par le Pic de Dante, un volcan endormi qui montre des signes suspects d'activité. Alors que Harry pressent la menace, son patron veut éviter la panique et obtenir des preuves concrètes que le volcan va entrer en éruption quitte à mettre tout le monde en danger. Film catastrophe sans prétentions, "Le Pic de Dante" ne manque pas de charme, respectant les codes du genre sans pour autant délaisser la psychologie des personnages. La première partie sera ainsi celle des premiers signes de danger, permettant à Harry et à la charmante maire de la ville de faire connaissance tandis que la seconde partie du film ne laissera aucune minute de répit à nos personnages, le volcan faisant des ravages. Roger Donaldson, loin d'être un grand cinéaste, est un solide metteur en scène qui connaît son travail et il s'appuie ici sur d'excellents effets spéciaux pour nous offrir une des éruptions de volcan les plus réalistes et les plus spectaculaires de l'histoire du cinéma. Ajoutez à cela le charme indéniable de Pierce Brosnan et de Linda Hamilton et vous aurez un solide divertissement.
Un film catastrophe bien fichu avec un bon duo d'acteur et son lot de tragédie. Nous avons une présentation de la ville, ses habitants, son état d'esprit, son environnement, ses activités et le danger menaçant le tout. De quoi s'immerger dans l'univers du volcanologue et dans la population, histoire de se sentir bien concerné. Idem pour la famille du maire (Linda Hamilton, alias Sarah Connor ?) dans laquelle Harry Dalton (Pierce Brosnan) prend place. Le décor est planté, le reste se devine facilement. On passe un bon moment parce qu'on voit le James Bond et la Sarah Connor jouer ensemble pour sauver un max de gens. Evidemment, il y a un gros lot de boulets dans les personnages et les figurants, ce qui rend le film encore plus intéressant du point de vue de la comédie. spoiler: La grand-mère qui va dans l'eau alors que le ponton est à proximité... Le pilote d'hélico qui voit rien mais décolle quand même... L'ami de Harry qui se détache... Les enfants qui conduisent sans rien voir et j'en passe . Il y a de quoi passer un bon moment pourvu que le film ne soit pas trop pris au sérieux. Encore que beaucoup d'images sont belles !
Dommage que le scénario de ce film soit si faible en dehors des séquences anecdotiques. Dommage que les acteurs aient peu à faire et à dire de choses intéressantes. Dommage que les enfants aient tant d’importance et qu’ils ajoutent en permanence leurs angoisses à celles des spectateurs. Nous aurions pu avoir un grand film. Le sujet est passionnant depuis Pompeï et les effets spéciaux particulièrement bien réalistes, la ‘’nuée ardente’’ est inoubliable. C’est un film utile par son coté documentaire et la peur qu’il inspire. Mieux ne vaut pas habiter près d’un volcan qui a le sommeil léger.
Malgré la présence de Pierce Brosnan, qui restera pour moi l'un des plus classes des James Bond, celle de Linda Hamilton, qui a incarné Sarah Connor dans les Terminator, et de Elizabeth Hoffman, qui a incarné à quelques reprises Catherine Langford dans Stargate SG-1, j'ai trouvé ce film moyen. D'abord parce que c'est parfois mal joué (je pense tout particulièrement aux collègues volcanologues du héros), ensuite parce que si la majorité des scènes avec effets spéciaux passent encore en 2016, pas mal de plans sont ratés lorsque la ville est en proie au tremblement de terre (on sent bien les maquettes...), et enfin parce qu'on a une superbe combinaison de clichés plus ou moins supportables spoiler: comme le patron qui n'écoute pas les avertissements de son meilleur employé, les deux gamins qui mettent tout le monde en danger, la voiture qui roule sur de la lave en train de refroidir, le chien qui a survécu à la coulée en se mettant sur un rocher et qui est bien évidemment récupéré parce que justement la voiture roulait sur de la lave à côté de lui par le plus grand des hasards, le héros qui se fait une fracture ouverte mais qui se comporte en homme (il a l'air de simplement souffrir comme s'il avait un gros bleu), le sort qui s'acharne sur les personnages principaux ... Regardable pour celles et ceux qui aiment les volcans, mais ne vous attendez pas à quelque chose de bon dans l'ensemble. Dommage, le scénario était attirant. Mais avec toutes ces invraisemblances...
Le Pic de Dante fait partie de ces innombrables films catastrophes que Hollywood tournait à la pelle à la fin des années 90 : Twister, Alerte, Daylight...et Volcano. D'ailleurs Le Pic de Dante est sorti en même temps que Volcano et c'est lui qui a eu le plus de succès alors qu'il n'est pas forcément meilleur. On retrouve le toujours très cool Pierce Brosnan alors en pleine période James Bond et Linda Hamilton, maire d'un petit village devant affronter le réveil d'un volcan. Le Pic de Dante reprend surtout tous les clichés les plus imbéciles, pour rester poli, du cinéma d'action américain entre héros beau gosse qui détient la vérité dès le début mais que personne n'écoute (bah oui sinon le village serait tout de suite évacué et le film durerait cinq minutes), le chef qui refuse d'écouter et spoiler: pour satisfaire le public américain, il mourra de sa stupidité gniark gniark, bien fait pour lui na na nèreuu , la mère de famille célibataire qui tombe au premier regard en pâmoison devant le beau héros incompris, la vieille retraitée bornée et le clebs que l'on sauve de justesse. Eh oui, toujours cette propension dans les films US où on n'a pas le moindre scrupule à faire tuer un être humain mais un chien non. Hors de question. Si vous êtes hermétiques à tous ces poncifs, ces personnages caricaturaux et ces situations réchauffées, si vous êtes nostalgiques de la période James Bond de Pierce Brosnan et de Sarah Connor, à ce cinéma américain over the top, celui d'Armageddon, Le Pic de Dante est fait pour vous. Mais ça fait beaucoup de conditions à remplir.
« Le pic de Dante » est un bon film catastrophe, avec toutes les caractéristiques propres aux années 90. On y retrouve Pierce Brosnan dans le rôle de l’héroïque vulcanologue que personne ne croit, une ville idyllique où il fait bon vivre et qui risque d’être ravagée par l’irruption et des politiciens sceptiques voire frileux. A cela, s’ajoutent des effets spécieux de bonne facture et une histoire très linéaire mais plaisante. Le scénario est complètement prévisible mais l’immersion du spectateur est bien présente, renforcée par des effets spéciaux de qualité. Ce n’est pas du grand cinéma mais ce film tombe « à pic » pour une soirée honnête.
Avec le pic de Dante, on touche le degré zéro du film catastrophe. Scène tire-larme raté, effet spéciaux raté, scénario raté et direction d'acteurs raté ; comme on tire le pompon avec ce film, je félicite toute la distribution pour avoir réussi l'incroyable performance de faire pire que "Volcano".
Un très bon film catastrophe comme les Américains savent si bien les faire. Là, il y a non seulement de l'action avec des images très réalistes de l'apocalypse finale. Mais il y a surtout un suspens hitchcockien suivant patiemment tous les signes précurseurs d'une explosion pompéienne. Ce qui est toujours aussi énervant c'est l'histoire familiale inévitable. Mais il est vrai qu'elle nous fait bien partager le stress de tous ceux qui vivent pareille catastrophe naturelle.
LE film catastrophe sur les volcans qui arrive en tête du top, dans le genre. Même si maintenant, il se voit plutot comme un téléfilm. Coté acteur, chacun jouent avec justesse. L'émotion touchant un peu le spcectateur ; ce qui rend le film un peu "plus" touchant que les autres (mais ceux grâce à des acteurs charismatiques et sans grande faute note). Niveau histoire, elle est connu de tous et même ; si elle met un peu de temps à démarrer. Nous tient bien vite en haleine. Pâlement copié par la suite (ou l'inverse, je ne sais pas). Cela n'en reste pas moins , la version la plus divertissante que j'ai pu voir sur les volcans. Certaines scènes de fins, vraiment riche en tension, suspens et parfois agrémenté de quelques surprises. Apres, c'est sur que cela est très gros, et que le réal a mis le paquet sur les effets spéciaux (mais apres tout, il faut ce qu'il faut). PAs grand chose à redire, si ce n'est que pour l'époque (car le film date quand même un peu) ; c'est une réalisation de qualité (et je pense que lors de sa sortie, niveau effets spéciaux et compagnies. LE genre "catastrophe" s'est entre guillemet renouvellé avec ce film et ses acteurs de choix). Bref, un bon divertissement de choix; qui ne me lasse pas de revoir à l'occaz et me procure toujours quelques tensions vers la fin du film. Un bon film dans le genre! (Même s'il a tout de même un peu vieillit^^).
Les années 90 et leurs films catastrophes sont une référence en la matière. Qui n'a jamais vu Daylight, Independance Day, Volcano et j'en passe?! Une époque chargée de grands classiques indémodables, rattrapée depuis par les années 2000 et leur flopée de navets. On retrouve notre Pierce Brosnan à l'apogée de son ère Bondienne avec Demain ne meurt jamais, sortit la même année, ici en compagnie de Linda Hamilton. Le Pic de Dante se veut à la fois réaliste et grand spectacle, à mis chemin entre blockbuster et thriller/aventure classique. Un film qui ne prend pas une ride avec les années, nous offrant toujours les mêmes sensations qu'en 97. L'histoire d'un volcanologue plus éclairé que les autres, mais réduit au silence pour des raisons politiques. Un grand classique qui n'a rien à envier à son concurrent Volcano, sortit la même année également, mais tellement moins aboutit. On retrouve pourtant dans Le Pic de Dante un lot démentiel d'énormités, de répliques toutes faites et de scènes d'action à couper le souffle. Le défaut de ce genre de film (en étant tatillon) reste les twists très hollywoodiens plaçant l'homme au sommet de tout, plus fort que la nature et les lois de la physique. Mais ce cocktail pyrotechnique reste pour moi intouchable au patrimoine du cinéma catastrophe. Culte. 4,5/5
Ce film, réalisé par Roger Donaldson et sorti en 1997, est assez moyen. C'est l'histoire d'un volcanologue qui essaye de convaincre ses collègues et les habitants d'une petite ville que le volcan à côté va se réveiller. Bon, voilà, c'est le scénario typique du film catastrophe et honnêtement, il n'apporte rien de plus au genre qu'un téléfilm M6 sur les tornades par exemple le samedi après-midi. Malgré tout, il est intéressant de constater qu'après un vide dans les années 80, les films catastrophes redeviennent petit à petit à la