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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 juillet 2015
Ce film avait tout pour me plaire, en tout cas pour l'aspect vigilante et le synopsis me bottait pas mal mais c'est mal traité, mal réalisé, lent et rythme mou.. C'est pas crédible et Caine dans ce rôle, m'ouais.. Enfin en tout cas le personnage est mal traité ça c'est sur. Ça m'a beaucoup déçu parce que j'en attendais peut être trop (en même temps, le sujet ou thème vendent du rêve) c'est un sujet actuel mais mal traité, ouais. Après le scénario est moyen finalement, successions de scènes inutiles qui rajoutent à la longueur.
C'est dommage parce que le film a de bonnes idées malgré tout!
C'est en grande partie pour l'interprétation de Michael Caine que ma note est si élevée. Sans cela, le film est plutôt touchant et efficace mais plein de clichés et pas exempt de défauts. S'il n'est pas parfait, "Harry Brown" offre tout de même des scènes variées, parfois réellement émouvantes quand il s'agit des malheurs du vieillard, ou au contraire jouissives et saisissantes grâce à une cruelle violence. L'atmosphère pesante, qui doit beaucoup à la photographie sombre et à une musique lourde, donne à ce thriller une ambiance particulière que j'ai trouvée plutôt intéressante.
Un film très moyen sauvé par la belle interprétation de Michael Caine. Pour le reste une histoire d vengeance assez glauque avec beaucoup de violence gratuite.
Harry Brown ou le retour du vigilante. Quarante ans après les mésaventures de Paul Kersey dans Un justicier dans la ville ou celles de Dirty Harry. Du reste, Harry Brown y fait référence de manière plus ou moins explicite (spoiler: le fameux "make my day" à la fin . Daniel Barber décrit les banlieues londoniennes gangrénées par la délinquance. Tout y est noir, sans concession. Une photographie grisâtre. Des jeunes agressant gratuitement une femme et son bébé, un vieillard et filme le tout avec leur téléphone portable. Des camés. Des parents alcooliques, incestueux. Et aucune issue ne semble possible tant la pourriture semble même provenir de l'intérieur avec un chef de la police à l'ouest complet. Caine, à 77 ans, au vu de l'inefficacité de la police fait donc le ménage dans le quartier et se croit revenu au temps où il évoluait dans les Marines en Irlande du Nord. Cette absence de rayon de soleil, d’humour (contrairement à Gran Torino ou à l'inspecteur Harry), d'optimisme, d'humanité et de foi en l'humanité fait froid dans le dos. A réserver aux spectateurs avertis tant cela fait longtemps que je ne n'avais pas vu un film aussi désespéré dans son message et désespérant quant à sa vision sur la jeunesse amenée à prendre le relais. Et pour nous français, presque un enseignement : nous ne sommes pas les seuls à avoir un problème avec nos banlieues.
Je dois avouer que je m'attendais à autre chose: au final, ça sonne comme un film social à l'anglaise. Décor triste à pleurer, sentiment de solitude à tous les étages. Le film est malheureusement très univoque, ce qui nous donne un manichéisme à l'extrême limite de la caricature. Un peu plus de nuance aurait fait les affaires de Harry Brown, qui à cet égard manque d'inspiration. C'est regrettable car l'idée du retraité faisant œuvre de justice n'était pas si mal, et donne lieu d'ailleurs à quelques séquences très intéressantes. Michael Caine porte le film mais il est hélas un peu trop seul dans l'exercice.
Michael Caine est au plus haut de sa forme! Les tensions sont présentes du début jusqu'à la fin du film. Grâce aux excellents jeux d'acteurs et aux plans choisis, Daniel Barber nous donne ce sentiment de peur et d'insécurité tout le long du film. Trois thèmes sont très bien traités: celui de la self-defense,celui de la justice et celui de la violence (trois thèmes qui se complètent parfaitement). La violence des jeunes,combattue par Harry Brown, est poussée à l'extrême, tout en gardant un certain soucis de réalisme qui rend ce film crédible. Même si la morale n'est pas clairement exprimée, c'est un réel questionnement sur la société dans laquelle on vit aujourd'hui.
« Harry Brown » dresse un état des lieux alarmant des banlieues Britanniques, pourries par la violence et abandonnées par les pouvoirs publics. Ce discours pourrait d'ailleurs tout aussi bien s'adresser à la France... Bref, le jeune réalisateur Anglais Daniel Barber met en scène un ancien combattant qui vit tranquillement sa retraite sans rien demander à personne. Le climat lourd et menaçant que font peser une bande de jeunes malfrats sur les habitants de son quartier semble le laisser froid jusqu'à ce que son meilleur ami soit assassiné... L'excellent Michael Caine incarne à la perfection ce vieux militaire ivre de vengeance. Sa présence à l'écran, monolithique et charismatique apporte beaucoup au film et fait beaucoup pour sa réussite. Certes le message un brin extrémiste pourra rebuter une partie des spectateurs mais la qualité du scénario et de l'interprétation font de ce film un thriller « à l'ancienne » particulièrement réjouissant. D'ailleurs, la ressemblance avec certains Clint Eastwood ou plus encore avec « Le justicier dans la ville » de Charles Bronson est flagrante. Les amateurs du genre seront ravis, les autres auront peut être un peu plus de mal.
Dommage que les critiques parisiens ne puissent juger ce film (et d'autres) pour ce qu'il est , et non pour ce qu'ils croient qu'il représente. Ils y verraient un film noir et sans espoir, illuminé par la prestation d'un très grand acteur.
Harry Brown au delà de la thématique de la vengeance, dénonce la culture de la violence gratuite dans les cités. Ca ne veut pas dire pour autant que la cité n'est que violence. L'amalgame que certaines critiques prêtent au film n'existe pas. Mais c'est une des réalités, celle que l'on occulte dans les " films de banlieues" à la Française, où les jeunes de cité sont très souvent des talents injustement incompris.
Ce qui pourrait gêner dans ce film c'est l'absence de contrepoids puisque la jeunesse est uniquement dépeinte à travers l'image de la délinquance. Mais personnellement je cherche toujours le contrepoids dans "l'esquive", et pourtant le film récolte 4.7 de moyenne de critique presse.
Certaines réalités doivent être plus acceptables que d'autres.
"Harry Brown" rappelle étrangement "L'anglais" de Soderbergh ! Une histoire de vengeance menée à bien par une personne âgée. Michael Caine nous livre une bonne prestation dans un rôle appréciable où l'arthrite montre sa supériorité face aux pulsions de banlieusards. Harry Borwn ou le justicier du ghetto londonien.
Michael Caine sort le grand jeu , mais ce vigilante movie souffre d une réalisation trop classique et d une morale un peu douteuse . A voir pour Michael Caine ....
Film un peu facile avec tous ces stéréotypes.... mais Michaël Caine remonte l'intérêt que l'on porte à cette histoire sur la violence croissante dans les quartiers avec des jeunes qui n'ont plus que la violence pour s'exprimer. Les jeunes sont-ils tous des délinquants, des criminels dans ce genre de cités? C'est l'impression que ça donne en tout cas... C'est ce qui m'a déplu dans ce film, les facilités, la façon de généraliser... l'enquête policière ne passionne pas du tout tellement elle est mal traitée et laisse toute la place à l'interprétation de Michael Caine. D'ailleurs, à part cet acteur, pas grand chose à retenir....
Si vous êtes un de ces bien-pensants bien à l'abri dans un quartier chic et tranquille qui pensent que vouloir régler le problème de l'insécurité par une manière radicale et efficace est forcément une idée d'extrême-droite, alors passez votre chemin... Sinon, ce film sans surprise mais tranchant, glauque, très tendu et aussi chaleureux qu'une porte de prison prouve avec raison qu'à un problème radical seule une solution radicale peut le résoudre ; ce n'est pas politiquement correct mais le politiquement correct n'a jamais rien résolu... Et il faut bien l'avouer, c'est très jouissif de voir des parasites... euh pardon... des délinquants récidivistes se faire descendre par le personnage de Michael Caine... Et qu'en est-il de ce dernier qui a tendance à se mettre légèrement en retrait derrière les Leonardo DiCaprio et les Christian Bale depuis quelques années, de celui qui a tenu la dragée très haute à un Laurence Olivier pourtant au sommet, de celui qui a carrément piqué la vedette à Jack Nicholson dans "Blood and Wine" et qui a donné un visage définitif à Harry Palmer... eh ben il a toujours un putain de charisme et un putain de talent et le film lui doit énormément... Pour les fans du grand Michael et pour ceux pour qui la bien-pensance n'est pas un art de vivre.
Un film vraiment très surprenant qui n'a pas à rougir face à un certain "Gran Torino". La performance de Michael Caine est juste bluffante. A la fin du film le spectateur en arrive a un tel stade qu'il ne peut que souhaiter que ces racailles meurent dans d'atroces souffrances.