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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 janvier 2011
Film coup de poing et très réaliste, une violence à la fois crue et morale, avec un très grand michael caine! Un bon film mais rerserver à un public averti car "harry brown" contient des scènes extremement difficiles.
Un thriller violent et dérangeant, ne s'encombrant pas du politiquement correct. Que l'on soit d'accord ou non avec l'idée du film (en défend-il vraiment une, d'ailleurs ?), on ne peut qu'être admiratif devant la mise en scène de cet "Harry Brown". Image sombre, musique qui l'est tout autant, une atmosphère oppressante et sans espoir, et surtout un interprète majeur : Michael Caine. Nul doute que certains y verront un film réac ; ma foi, ce n'est peut-être pas entièrement faux, mais ça change de la production bien-pensante habituelle. Un excellent film, quoiqu'il en soit.
Un thriller froid et noir qui met mal à l'aise. Le scénario tragique est bien ficelé et tient en haleine jusqu'au bout. Michael Caine est impérial en vieux loups vengeur. La mise en scène glaciale est impeccable. Cependant ça manque un peu de rythme et d'action. Un bon film à voir.
Sorti en novembre 2009 de l'autre côté de la Manche, le premier long-métrage de Daniel Barber, Harry Brown, y a suscité une vive polémique. Réactionnaire, voire fasciste ce brûlot qui arrive sur nos écrans, avec un peu de retard ? A chacun de voir, mais il est impossible de ne pas noter ses ressemblances avec un dénommé Dirty Harry et, peut-être encore davantage, avec un certain justicier dans la ville, à la gueule burinée. Il y a quelque chose de malsain dans cette histoire de vieil homme (un Michael Caine ébouriffant) qui élimine sans états d'âme les assassins de son ami, et même de nauséabond dans le plaidoyer sous-jacent pour une politique sécuritaire destinée à éradiquer la "vermine" des quartiers chauds. D'un point de vue cinématographique pur, le thriller est impressionnant, glauque avec des couleurs sales et des images choc qui ne font pas de prisonniers. Au moins, on ne peut pas reprocher à Barber de ne pas aller jusqu'au bout de ses idées et de le faire avec une technique très sûre et un montage au rasoir. Efficace et politiquement incorrect : Harry Brown est un vilain film qui peut être vu pour mesurer sa capacité d'indignation. On peut toujours en discuter ensuite.
ll faut le dire : sans Michael Caine, le film perdrait beaucoup de son intérêt. Daniel Barber retranscrit froidement la violence quotidienne des cités qui fait froid dans le dos (la scène chez les dealers est super glauque) et les méchants qu'il nous présente, on a qu'une envie, c'est qu'Harry Brown les flingue tous et c'est d'ailleurs frustrant car on aurait envie de voir Caine refroidir plus de voyous. C'est assez malsain surtout sur le discours par rapport à l'autodéfense qu'apporte le flm, discours casse-gueule. Michael Caine est parfait dans le rôle de l'homme qui décide de faire justice lui-même. Mais la mie en scène est trop froide (même si ça contribue à l'atmosphère du film) et l'ensemble est tout de même décevant.
Un film souvent passionnant par son parfum de tristesse, quand il s'agit de poser les situation, celles de certaines banlieues anglaises, par une mise en scène ample,soutenu par une excellente B.O. Par contre, le film ne sait plus comment arréter son histoire. C'est assez plaisant un moment de voir michael Caine mener la vie dure à une frange de la jeunesse mais le film vire peu à peu au n'importe quoi. Même dans le cadre d'une série B, un peu de psychologie n'aurait pas nui...Un demi-bon film
Ce qui fait l'intérêt d'Harry Brown, c'est indéniablement son angle de vue pour cadrer son histoire. Confrontant un sexagénaire venant des forces spéciales à un groupe de jeunes délinquants, il prône clairement (et d'une façon assez subtile) une réponse forte envers la racaille qui vandalise les quartiers chauds. Réac d'une certaine manière, le film capte assez bien les émotions de son personnage principal, avec un Michael Caine pour le coup très en forme, qui dégage une réelle empathie émotionnelle. C'est une sorte de Vigilante qui se met en route, mettant en scène un parcours gradué plutôt logique, mais pas vraiment politiquement correct (ce qui a valu au film d'être boxé par la presse). Filmant ses jeunes comme de véritables ordures, il se lance dans le manichéisme, mais avec d'excellentes qualités de mise en scène (magnifique éclairage) et des acteurs excellents (l'admirable Sean Harris y effectue ici un de ses meilleurs rôles). Un bon petit brûlot...
Ce film du début d’année 2011 avec Michael Caine renvoie à celui du début d’année 2009, avec un autre grand acteur de la même génération, Clint Eastwood : « Gran Torino ». « Harry Brown » est moins profond et subtile que « Gran Torino » mais tout aussi efficace. La vie dans les cités et ses incivilités y sont très bien rendues et, même si ce film ne fait pas avancer le débat, tant la solution prônée ici est simpliste, il serait temps qu’il y participe pour que les choses changent vraiment tant ce phénomène des gangs de jeunes devient préoccupant et mondial.
Un vigilante assez mitigé, qui ne lance vraiment l'action et la tension au bout d'une longue demi-heure d'introduction. Vision brutal et peu social de la situation dans les banlieues londoniennes, le scénario raconte la vengeance d'un ex-marine qui a tout perdu et va venger la mort de son ami, tué par une bande de son quartier, un nettoyage assez radical mais au propos douteux, on ne sait jamais trop quoi penser des actes de ce type qui n'a plus rien a perdre, mais il faut avouer que la scène d'introduction est un véritable choc qui reste dans la tête, une scène vraiment très violente ! Vétéran des marines et du cinéma, Michael Caine est beaucoup moins émouvant que dans la trilogie Batman, il donne l'impression d'être vraiment fatigué et c'est bien dommage dans ce casting assez invisible. Très osé pour un premier film, Daniel Barber apporte une mise en scène choc, clairement destiné a perturber le spectateur, et c'est très efficace, beaucoup plus réussi que son scénario par exemple... Un choc visuel d'une violence douteuse, et avec un Michael Caine pas très en forme.
Un polar qui ne fait pas dans la dentelle et qui va droit au but.La violence et le glauque ne nous lâche pas pendant tout le film.Entre pédophile dealer et criminels de toute sortes Michael caine a bien du boulot!!Il nous démontre une fois de plus que c'est un acteur formidable qui plus est,est accompagné par de très bons seconds rôles.Daniel barber frappe fort pour son premier long métrage et nous entraine dans une descente aux enfers dans les bas fonds de Londres ou le sentiment de misère et de dépravation n'aura jamais était aussi grand.Un film d'une extrême violence qui fera date.Un bel exercice de style a voir très vite.
Dans la lignée de "Gran Torino", Harry Brown développe une satire sur un problème de société. C'est relativement bien fait, la mise en scène est maitrisée et le réalisateur ne fait pas l'impasse sur la violence brutale et l'émotion entourant l'excellent personnage de Michael Caine, qu'on retrouve toujours pour notre plus grand plaisir. Mais l'ensemble manque de rebondissements et de surprises et la fin n'est pas convaincante en tombant dans la facilité.
Charles Branson étant mort, il fallait bien trouver un autre papy pour prendre la relève du vigilante movie. Jodie Foster avait essayée de se faire passer pour une adepte de la justice sauvage avec The Brave One mais il lui manquait quelque chose entre les jambes pour prétendre être un successeur crédible (C’est sexiste mais que voulez vous ? C’est un truc de mecs !). Kevin Bacon avec Death Sentance ?... Naaan ! Pas assez badass ! C’est alors qu’est apparut le grand père Caine et même maintenant je ne sais toujours pas ce qui m’est arrivé. Durant une heure, je me suis vu me transformer en réac populiste ne souhaitant qu’une chose : Voir le papa Caine nettoyer sa cité au karcher et faire couler le sang de tous ces jeunes qui font chier à n’écouter que de la musique bruyante et à se droguer. C’est peu être parce que je l’ai trouvé tellement cool quand il maniait le flingue ! Heureusement, la phase puante « En Irlande du nord, ceux que je combattait se battaient pour une cause. Pour ces gosses là dehors c’est juste un divertissement. » m’a remis dans le droit chemin. La dernière séquence du film où (Spoiler !) Michael Caine peu enfin traverser le tunnel de son quartier sans se faire agresser a mis fin aux doutes qu’Harry Bown avait fait naitre en moi. Je suis belle et bien un progressiste. Petite blague pour la fin : C’est dans ce film et non dans la série Skins que Jack O'Connell aurait dut s’appeler Cook ou bien Cock ! (C’est bon, je sors.)