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    Harry Brown
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    3,4
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    243 critiques spectateurs

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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Porté par la vengeance, un octogénaire plonge dans les bas fonds d'un quartier, entre criminalité, trafic de drogue. M. Caine, par sa stature est crédible en justicier, la mise en scène est en revanche un peu faiblarde.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2011
    "Gran Torino" rencontre "Un justicier dans la ville" avec une dimension politique assez claire (et risquée). Michael Caine est tout d'abord excellent avec une bonne partie où l'émotion est loin d'être négligeable. Question cité le réalisateur aurait pu s'attarder un peu plus sur une description du milieu plutôt que d'appuyer sur les malheur de Harry (la fille, la mère après le pote... pas beaucoup d'idées le scénariste). Un petit manque de suspense également qui est dommageable. Rien d'exceptionnel donc mais dans le genre ça reste efficace même si on peut être gêner par le message...
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    La voilà ! La première claque de l'année est là. Et c'est Harry Brown qui nous la donne. Ce film vient de sortir dans un parfait anonymat (pourtant c'est assez calme en ce moment). A la sortie on peut pourtant être titillé sur la moral de l'ensemble. A chacun de se faire son opinion mais cela peut gêner aux entournures. On pense un peu à Gran Torino. Même si sur le fond le thème est d'actualité, le traitement et la morale peuvent paraitre nauséabonds pour certains (comme chez Eastwood). A côté de cela d'un pur côté cinéma, on peut applaudir le beau travail de Daniel Barber pour son premier film. La mise en scène est sèche comme un coup de matraque de policier. Très maitrisée, sans baisse de rythme. Le scénario est noir et sombre, tirant sur le glauque quand même. Une ambiance plombante et lourde. Ça monte progressivement jusqu'au paroxysme d'une scène finale hallucinante. On est pris à la gorge dès le départ sans que jamais la pression ne retombe. Et on a besoin d'air frais en sortant. La violence de l'ensemble est souvent insoutenable. Moi qui suis pourtant blasé, j'ai même détourné les yeux une fois ou deux. Niveau interprétation c'est un sans faute. On sait déjà que Michael Caine est sans doute le meilleur acteur anglais de sa génération. Il le prouve une fois de plus. Il est juste parfait. A la fois dur et fragile, forcément touchant. Une interprétation qui s'impose déjà comme l'une des meilleures de l'année. A ses côtés on retrouve l'excellente Emily Mortimer (Match point, Shutter Island), parfaite, et David Bradley (le frère veuf de Another year) lui aussi très convaincant. Les jeunes acteurs non-professionnels castés directement dans les cités sont, quant à eux, impressionnants de vérité. Cette descente aux enfers dans les cités délaissées de Londres est sans doute proche de ce que l'on peut trouver dans les nôtres. Un film qui fait froid dans le dos et qui glace le sang. On en ressort pas indemne. Une bonne claque dans la gueule. A ne pas mettre devant tous les yeux quand même. L'interdiction au moins de 12 ans semble même un peu légère pour le coup. Dur, violent, sans concession. Alors après, morale puante ou drame social montrant la violence pour mieux la dénoncer ? A chacun de juger...Pour ma part j'opterai pour la seconde solution. Harry Brown est pour moi le premier coup de cœur de l'année...
    this is my movies
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    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2016
    Retour en force du vigilante movie ? En tout cas, ces temps troublés sont propices à un retour du film militant tel qu'il se faisait dans les 70's, la violence et l'injustice de notre société impliquant une radicalisation du cinéma et des thèmes qu'il aborde. Faisant suite aux émeutes de Londres et plus généralement dans le monde, le scénario nous plonge au cœur d'une banlieue londonienne bien typique, désormais aux mains d'une poignée de trafiquants et de petites frappes, aux valeurs en perdition dans un environnement qui ne les éduque plus. Là, un vieil homme, forcément un vétéran, va décider de nettoyer son quartier par la force, contraint aussi par une justice à la ramasse et des pouvoirs publics timorés et parfois incompétents. Ultra-violent mais avec un propos intelligent et construit (comme tous les grands films du genre), bénéficiant de la stature du grand M. Caine et de quelques scènes vraiment réussies, ce petit thriller se regarde sans déplaisir, avec tout de même un sale arrière goût dans la bouche, l'ambiance poisseuse, violente et instable étant parfaitement rendue par une mise en scène au cordeau, clinique et travaillée. Parfois trop facile et cliché mais une réflexion qui promet quelques débats houleux. D'autres critiques sur
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    Film classique de tournure vengeresse, portant Caine comme une icône des années 70 avec un hommage présent à chaque séquence. Echappant de loin à la case téléfilm, un savoir faire de mise en forme permet à ce métrage d’être relativement précieux pour qui aime voir jouer encore et toujours le trop rare Michael Caine. Il est à lui seul l’élément important du film, le réalisateur n’ayant pas oublié la définition de réalisation. On aurait en outre aimé, un scénario un peu plus consistant même si ce genre précis ne le permet pas forcément.
    CH1218
    CH1218

    199 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    Dans un quartier londonien gangrené par la violence, un ancien marine à la retraite va se la jouer Charles Bronson. Bien moins bourrin que les productions de la Cannon, ce premier long-métrage noir, froid et sans concession de Daniel Barber ne réinvente pas un sujet qui relance à chaque fois le débat. Dans le rôle-titre, Michael Caine est royal.
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2015
    Harry Brown ou le retour du vigilante. Quarante ans après les mésaventures de Paul Kersey dans Un justicier dans la ville ou celles de Dirty Harry. Du reste, Harry Brown y fait référence de manière plus ou moins explicite ( spoiler: le fameux "make my day" à la fin
    . Daniel Barber décrit les banlieues londoniennes gangrénées par la délinquance. Tout y est noir, sans concession. Une photographie grisâtre. Des jeunes agressant gratuitement une femme et son bébé, un vieillard et filme le tout avec leur téléphone portable. Des camés. Des parents alcooliques, incestueux. Et aucune issue ne semble possible tant la pourriture semble même provenir de l'intérieur avec un chef de la police à l'ouest complet. Caine, à 77 ans, au vu de l'inefficacité de la police fait donc le ménage dans le quartier et se croit revenu au temps où il évoluait dans les Marines en Irlande du Nord. Cette absence de rayon de soleil, d’humour (contrairement à Gran Torino ou à l'inspecteur Harry), d'optimisme, d'humanité et de foi en l'humanité fait froid dans le dos. A réserver aux spectateurs avertis tant cela fait longtemps que je ne n'avais pas vu un film aussi désespéré dans son message et désespérant quant à sa vision sur la jeunesse amenée à prendre le relais. Et pour nous français, presque un enseignement : nous ne sommes pas les seuls à avoir un problème avec nos banlieues.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2013
    Cela faisait un bon moment que nous n’avions pas vu l’immense Michael Caine en tête d’affiche d’un film. Et pour cause, l’acteur nous était apparu que dans des seconds rôles depuis bon nombres d’années. Mais cela ne l’a pas empêché de participer à des projets d’envergure tels que Les Fils de l’Homme ou bien la saga The Dark Knight. C’est donc avec bonheur que nous le retrouvons dans un rôle principal, au service d’un film indépendant. Le résultat est-il pour autant de mise ?

    Ancien marine à la retraite, Harry Brown vit dans un quartier difficile de Londres. Témoin de la violence quotidienne engendrée par les trafics de toutes sortes, il évite soigneusement toute confrontation et invite son vieil ami Leonard à en faire de même. Le jour où l’inspectrice Frampton lui annonce le meurtre de Leonard, Harry, dévasté, ne peut que constater l’impuissance de la police. Un soir, en rentrant du pub, il se retrouve face à un junkie qui le menace d’un couteau. Malgré les effets de l’alcool, Harry retrouve d’anciens réflexes.
    Harry Brown n’est pas le premier film qui traite d’un personnage voulant faire justice lui-même. Quoiqu’un justicier vieillard, ça, c’est du nouveau ! Mais bon, le justicier en question est tout de même un ancien marine, donc le cliché est bien là. Et pourtant, Harry Brown sort tout de même du lot grâce à son parti pris de n’être que douloureux. Douloureux dans le sens où rien n’est gai dans le film. En effet, le héros est seul, devient veuf en un clin d’œil, son meilleur ami trouve la mort de manière atroce, la police ne sert à rien… Tout en peignant un tableau de la banlieue la plus immonde qu’il nous ait été de voir au cinéma question violence. Et le pire, c’est que des cités comme celle-là existent ! Il est d’ailleurs étonnant de voir avec quelle violence justement les scènes sont écrites, aussi bien physiquement que moralement. Il est tout de même dommage de voir à quel point les dernières minutes du film sombrent dans un enchaînement de scènes montées à la va-vite, mettant à l’image une simili guerre entre délinquants et policiers, et un happy end malvenus (30% de la criminalité qui a diminué, les flics sont décorés, Harry Brown, bien vivant, peux enfin réemprunter le tunnel pour traverser la route…) qui ne correspond aucunement au ton du film. Sans oublier une morale plus que douteuse sur le fait de faire justice soi-même, étant donné que le tout nous est montré avec autant de violence, sans tabou et avec enthousiasme (le flic lançant que de le laisser tuer une ordure ne peut faire de mal à la société). Bref, Harry Brown est un film sur le fond classique mais plutôt déroutant.

    Cela, il le doit notamment grâce à sa mise en scène. Le réalisateur nous impose un rythme pesant et lent. Très, très lent, voulant privilégier la personnalité d’Harry Brown ainsi que de la violence des scènes afin de donner une sorte d’identité à son film. Et franchement, rarement j’ai été aussi perturbé depuis Seven ! Les séquences se déroulent dans le noir, brillamment mise en valeur par des jeux de lumière plutôt impressionnants (cette nuance jaunâtre !) et cette musique qui donne une incroyable ampleur à l’ensemble. Sans oublier la scène d’intro, filmée à partir d’un portable (ou bien d’une caméra numérique mais vu le contexte, c’est peu probable) qui offre à ces quelques minutes de violence un réalisme dérangeant ! C’est clair, « dérangeant » est sans conteste le terme qui définit le mieux ce film !

    Une remarque à faire : c’est souvent dans les films indépendants que les grands acteurs se donnent à fond. Et Michael Caine y met tout son talent pour que nous ressentions avec émotions et puissance les sentiments, douleurs et doutes de son personnage. Jusqu’à être véritablement touché quand celui-ci ne peut retenir ses larmes. Le reste du casting ne lui arrive certes à la hauteur, mais n’en reste pas moins une valeur sûre de ce film (Emily Mortimer, David Bradley, Liam Cunningham, Ben Drew…). Mais il faut bien avouer que celui qui sort également du lot se nomme Sean Harris, son interprétation d’un dealer drogué étant tout simplement impressionnante et imprévisible.

    Malgré quelques défauts scénaristiques, Harry Brown est un bon film, qui gêne avant tout ! Balayant en un clin d’œil les autres films du genre qui ne sont formatés que pour le cinéma grand spectacle et parfois (pour ne pas dire) débile (ah, Hollywood…). Il est vrai que la lenteur et la violence du film peuvent surprendre voir choquer. Mais ne pas voir ce film serait raté l’occasion de prouver que les films indépendants sont souvent meilleurs que les blockbusters attendus et qui rapportent des masses au box-office. Et puis, Harry Brown prouve également que Michael Caine sait choisir ces rôles !
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    Voilà un thriller haletant et efficace où Michael Caine impérial nous rappelle la série des justiciers de Charles Bronson en son époque. La violence sociale, l'intolérance est marquée ici parfois à l'outrance mais offre une bonne dose de réflexion sur notre monde.
    David S.
    David S.

    66 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Excellent Michael Caine dans un vigilante flick de papy vraiment fringant. Le réalisateur prend le contrepied total d'un Clint Eastwood avec son déjà excellent Gran Torino pour nous livrer un film nerveux, sec et passionnant. 3,5/5
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Une solution contre la criminalité et la drogue?lLes séquences de prises de drogues et leur conséquence sur les usagers sont d'un réalisme tel qu'il serait sans doute bon de les faire visionner dans les classes de lycée ,cela en ferait réfléchir plus d'un.Et la fin est un délice....peut-être utopique,mais,qui sait?
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Le vieux harry décide de faire vengeance lui-même du meurtre de son ami dans sa cité. Le film est pas trop mal, dur et violent par moment. C'est aussi l'occasion de comparer les quartiers populaires et le mode de vie de nos vieilles rakaïs françaises, à ceux de la grande-bretagne. Et bien les leurs sont bien pâles! A voir, 3 étoiles. ----Octobre 2015----
    scoubi2004
    scoubi2004

    18 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Bon film qui dénonce la violence dans les cités. L'idée d'un justicier âgé est certes un peu tirée par les cheveux mais le scénario est très bien scellé. Michael caine est au top de sa forme, touchant et sans pitié à la fois, assoiffé de vengeance. Un film qui fait méditer sur l'ignorance de certains jeunes de banlieues
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2011
    Daniel Barber nous offre une saisissante descente en enfer à travers une mise en abime parfaitement maitrisée, instaurant peu à peu un malaise à travers des décors lugubres et très réalistes. Des cités HLM au repère du dealer, le réalisateur ne se refuse rien et nous plonge au coeur d'un univers en pleine perdition. Très réaliste et loin des clichés, les vigilante-movie sont légion ces dernières années (A Vif - 2007, Death Sentence - 2008, Que Justice soit faites - 2009 ou encore Les 7 jours du talion - 2009), l'originalité ici réside dans son personnage central, un retraité, ex-marine qui décide de venger le meurtre de son ami en allant dézinguer quelques racailles dans les cités environnantes (ou pour reprendre la célèbre phrase de notre Président de la République, Nicolas Sarkozy, "Passer un coup de karcher"). Alors certes, il n'y a rien de très originale ici, mais reconnaissons tout de même que Michael Caine (76 ans) en impose pour son âge et que pour un premier long-métrage, Daniel Barber réalise un trépidant vigilance-movie so British.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2011
    Belle prouesse que celle de Daniel Barber d’être parvenu à ce point à mêler les genres, car c’est bien cela qui à mon sens fait la force de cet « Harry Brown ». D’abord dans la logique d’une immersion crue et épurée dans les quartiers déshérités de l’Angleterre, le film parvient à basculer subtilement, et par à-coups, dans des atmosphères totalement surréelles qui subjuguent par leur force d’immersion… voire de perdition. Pour faire le lien, ce personnage de Harry Brown, vétéran implacable caché derrière le papy-tout-le-monde ne peut que nous interpeller et nous faire adhérer à ce mélange des genres tant Michael Caine sait l’incarner avec brio. Ne le cachons pas, la démarche était osée et risquée car la mayonnaise aurait très bien pu ne pas prendre étant donnée la nature du mélange auquel se risque Daniel Barber. Car à ce mélange de genre s’y associe un sujet – la légitimité de la vendetta – qui aurait clairement pu déraper dans un résonnement malsain. Mais bon, si c’est pour reproduire ce qui a déjà été fait avant, à quoi bon aller voir de nouveaux films ? Pour ma part la mayonnaise a pris, le numéro d’équilibriste a tenu, si bien que la façon scabreuse d’aborder ce sujet, aussi bien dans le fond que dans la forme, m’a clairement fait porter un regard neuf sur la situation sociale décrite par ce film. Que les Dardenne en prennent de la graine, car cette « Harry Brown » a clairement démontré une fois de plus que c’est l’art qui ouvre les yeux et non les démonstrations.
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