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    Bronson
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    Julien M
    Julien M

    4 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2012
    Avec son "Bronson", Nicolas Winding Refn voudrait-il faire un clin d'oeil à "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick ??? On y retrouve quelques points communs: le traitement de l'image et la mise en scène, certains décors (les intérieurs de maisons typiquement années 1970 en Grande-Bretagne), certains ralentis accompagnés de musique... Mais la comparaison peut s'arrêter là car "Bronson" se penche sur le cas d'un prisonnier devenu célèbre partout en G-B. Tom Hardy, méconnaissable dans le rôle de "Charly" Bronson, joue ici l'un de ses rôles les plus marquants. Sa performance d'acteur et sa transformation physique sont à saluer, l'essentiel du film reposant entièrement sur ses épaules à travers sa prestation. Néanmoins, quelques longueurs (oui, alors que le film ne fait qu'une 1h30 générique de fin compris) sont à déplorer et certaines scènes se répètent, nous faisant penser qu'on avance guère et qu'on ne sait pas trop où le réalisateur danois veut nous emmener. À voir tout de même car ce long métrage vaut le détour pour sa singularité et la prestation de Tom Hardy.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2012
    Après s’être fait un nom avec sa trilogie "Pusher", le réalisateur danois Nicolas Winding Refn s’aventure hors de son pays d’origine et nous livre un véritable OVNI avec ce "Bronson" qui retrace le parcours du prisonnier le plus dangereux d’Angleterre. OVNI car le traitement qu’a réservé le réalisateur à son sujet est pour le moins atypique… et n’est pas sans rappeler le style de feu Stanley Kubrick. Un style qui sera sa marque de fabrique mais qui cristallise, pour moi, les limites de la réalisation de Winding Refn qui s’approprie bon nombre des tics de mise en scène du maître sans pour autant y apporter une véritable plus-value. On retrouve donc de multiples plans séquences (que ce soient par le biais de travellings interminables ou de plans fixes qui n’en finissent jamais), ces numéros d’acteurs décalés armés de dialogues improbables, ce souci apporté à la photographie (stylisant le film à l’extrême) sans pour autant apporter le même soin au fond ou encore cette narration déstructurée qui aime prendre le spectateur à revers sans véritable justification (le stand-up de Bronson !). On pourra toujours louer les efforts du réalisateur de sortir des sentiers battus pour proposer un autre cinéma… à condition que cet effort ne s’accompagne pas d’un pillage en règle du travail d’un autre. Et j’avoue que je n’ai jamais réussi à oublier la filmographie de l’illustre Kubrick tout au long du film qui, comme par hasard, se veut le "Orange Mécanique" du 21e siècle ! Ce pillage m’a d’autant plus gêné que le style semble avoir pour unique but de combler les carences d’un scénario qui s’avère particulièrement minimaliste… ce qu’il ne parvient d’ailleurs pas à faire ! Car l’intrigue tient sur un timbre poste et la personnalité de l’anti-héros n’est pas des plus complexe. Cependant, tout n’est pas à jeter dans "Bronson". Car le film restera, malgré tout, dans les mémoires pour avoir révélé un immense acteur. Il faut voir la transformation sidérante (et crédible) du propret Tom Hardy (vu en voyou gay dans "Rock’n’rolla") en véritable machine à tuer. L’acteur est quasiment de tous les plans et tient entièrement le film sur ses épaules. Il étouffe d’ailleurs un peu ses partenaires puisqu’on retiendra, tout au plus, la prestation de Matt King en mentor efféminé. On pourra également se laisser surprendre par les choix plutôt audacieux du réalisateur concernant la BO, très orientée 80’s. C’est bien peu pour sauver "Bronson" qui restera pour moi un film beaucoup trop prétentieux et contemplatif.
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    Biopic sur le prisonnier le plus violent d'Angleterre, le film nous entraîne en prison avec Tom Hardy dans l'un de ses meilleurs rôles. En effet, il déchaîne ici tout son talent, rappelant parfois DeNiro dans ses attitudes, et nous impressionne à chaque scène, rendant la folie du personnage de plus en plus palpable. La réalisation est soignée mais quel dommage que l'image soit pleine de grain ! Au final, malgré une faiblesse visuelle, le film nous marque et prouve que aussi bien Tom Hardy que Nicolas Winding Refn sont bourrés de talent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Film qui vous met une claque par sa violence et son histoire!!
    Je n'en dis pas plus, regardez-le...
    smf-crew
    smf-crew

    9 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Si la prestation de tom hardy est remarquable (tout l'intéret du film reside dans cette derniere), ce n'est vraiment pas le cas du film qui tourne en rond, ne mène nul part... On apprend finalement rien du prisonnier le plus célèbre d'Angleterre et c'est bizn dommage
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Michael pittersone,Bronson de son nom de scène,le prisonnier le plus violent et un des plus fous d Angleterre. Basé sur une histoire vraie le film nous retrace la vie carcérale et decadente de ce personnage insolite. Porté par un Tom Hardy epoustouflant et qui est seulement selon moi trop méconnu, le réalisateur nous montre très bien les facettes de ce personnage complexe,violent,qui respecte des principes et dont l autorite ne fait pas partie. On a parfois du mal à s imaginer l existence réelle de cet individu et pourtant. Le film est beau à voir,un peu dejante sur les bords et la musique est au top,on retrouve quelques similitudes avec celle de Drive,film du meme réalisateur.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Pour justifier leur enthousiasme pour ce film, certains critiques évoquent Kubrick, et les distributeurs sautent sur l'occasion pour auto-proclamer "L'Orange Mécanique du XXI° siècle". Bigre. Certes, les méthodes carcérales ont visiblement peu évolué dans les prisons de sa Grâcieuse Majesté depuis 1971, et le recours aux oeuvres les plus tonitruantes de Verdi, Wagner, Puccini ou Strauss rappelle l'usage que Kubrick fit de la Neuvième de Beethoven dans son adaptation du roman d'Anthony Burgess.

    Certaines scènes comme celle de la salle commune de l'unité psychiatrique pénitentiaire peuvent effectivement faire penser à la façon de s'approprier l'espace à grands coups de travelings visible dans "Barry Lyndon" ou "Shining", même si cette scène-là va aussi lorgner du côté de "Vol au dessus d'un nid de coucou". Pourtant, si ressemblance il y a, elle n'est que de forme. En effet, après avoir vu "Orange mécanique", le spectateur comprenait pourquoi Kubrick avait tourné un tel film à une telle époque.

    Après 92 minutes de projection de "Bronson", je continue à me poser la question. Comme l'annonce un panneau au début du film, le scénario s'inspire de faits réels, et Michael Peterson existe bien, avec son titre de détenu le plus violent d'Angleterre. A part se donner un prétexte à un exercice stylistique et à une performance effective de Tom Hardy, à quoi sert de raconter cette histoire-là ? Y a-t-il une morale, une dénonciation, bref un propos à ce film ?

    S'agit-il de dénoncer l'injustice de la détention depuis 34 ans d'un homme qui n'a jamais tué ? Si telle est l'intention, alors le portrait qui nous est dressé de ce personnage ultraviolent, capable de tenter d'assassiner un homme (tentative excusable parce que le détenu en question est pédophile ?) juste pour se faire transférer, ou de prendre en otage et d'humilier son professeur d'arts plastiques parce qu'il n'a pas suffisamment défendu sa cause auprès du directeur, ne donne pas vraiment envie de voir cet individu se promener en toute liberté, sans pour autant être un adorateur d'Hortefeu.

    Est-il question de la zone de non-droit que représente l'univers carcéral ? Alors, mieux vaut voir ou revoir "Hunger", auquel quelques scènes font penser, notamment celles qui insistent sur la plasticité de l'opposition entre le corps (abimé chez Steve McQueen, magnifié chez Winding Refn) et la texture lépreuses des cellules. Dans "Hunger", la présence de ces hommes dans les Q.H.S. de Maze écoule d'un choix, longuement illustré par la conversation avec le père Moran ; dans "Bronson", la détention dans ces conditions extrêmes semble le résultat d'un caprice plus que d'un engagement.

    Car Peterson/Bronson n'a pas dépassé le stade de la toute-puissance enfantine, dictée par ses seules émotions et par le refus de toute contrainte. Quand sa voix off annonce "J'ai été bien elevé", c'est déjà au travers des barreaux de son lit-cage qu'il nous est montré. Et ses dessins qui s'inspirent de ceux du véritable Michael Peterson ont la naïveté des oeuvres de l'enfance, tout comme son goût du déguisement et son rejet du textile.

    J'avoue qu'après les premières minutes où l'inventivité de la réalisation me séduisait, j'ai senti monter en moi comme un malaise, l'impression d'être moi aussi pris en otage par un propos diffus mais dont la complaisance me gênait. Plus le personnage justifiait son affirmation "Pour me mettre en scène, j'ai mon petit talent" en incarnant le Joker ou un Janus moderne, moins j'avais envie de cautionner ce racolage prétentieux. Quand le fond est absent, ou alors quand pire, il avance masqué, la forme, aussi clinquante soit-elle, ne suffit pas à faire un film.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    Même si les deux-trois premières scènes où l'on peut voir le personnage de Bronson devant un public sont assez déroutantes, on s'habitue vite à ce choix de mise en scène. Tom Hardy est un choix excellent pour le rôle titre et, même si c'est le seul personnage important du film, il est tout simplement captivant et génial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Nicolas Winding Refn avec les tripes! Un réalisme détonant et un sens du détail chirurgical pour une efficacité maximale.
    Des plans excellents, une BO en osmose totale avec les images des seconds rôles parfaits du bibliothécaire victime au directeur de prison tyran en passant par l'oncle glauque ou encore l'ancien co-détenu pour le moins louche.Une réalisation de génie, qui sait retranscrire une violence intérieure du réalisateur qui est à mon gout effrayante et fascinante.
    Dans ce film on rit, on pleure, on s'interroge, on serre les poings, on doute, on craint, on admire une prestation d'acteur hors du commun. Quels effets spéciaux ou casting soit disant grandiose peuvent remplacer la niaque des architectes de ce film?!
    Et comme si ça ne suffisait pas Bronson c'est joué" par un acteur hors du commun bourré de tallent: tout simplement habité, qui ne "joue" pas, non, ....... il EST Bronson.
    Une transformation physique ahurissante! Quel acteur sait sa raser le crane, se laisser pousser la moustache, s’entraîner pour avoir un physique qui colle avec le personnage, s'enduire de m**** et de sang, gesticuler nu, dormir dans sa morve, hurler, frapper, pleurer en étant à la fois drôle et pathétique ?
    Mettre les mains dans la crasse, avoir cette intensité du regard, ces gestes si précis? Cet homme, c'est Tom Hardy !
    Des détails assez ragoutants me direz-vous, mais le réalisme et là et crève l'écran. Voilà ce qu'on demande à un film, nous donner des détails pour qu'on comprenne ce que vit le(s) personnage(s).
    (la 1ere scène dans la cage (par exemple) est tout simplement hallucinante)
    Fait avec un petit budget soulignons le, un délais de tournage très court et des conditions mauvaises ce film a été (et est) pour moi, une énorme gifle!
    Chapeau bas messieurs, mesdames mais également messieurs-en-dame ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Très bien, esthétiquement, c'est vraiment bluffant, Tom Hardy est incroyable
    jfby
    jfby

    22 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Pas du tout ce à quoi je m'attendais ! Etrange, fascinant, délirant. J'ai bien aimé la réalisation. Je retiendrais essentiellement la performance de Tom Hardy à la limite de la schizophrénie tout le film. Expérience assez étrange pour moi, mais j'ai beaucoup aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Un film difficile à appréhender, qui reste une déception pour moi.
    Au-delà de la classique comparaison avec orange mécanique, recours un peu facile dès qu'on est confronté à de l'hyperviolence, j'ai du mal à trouver ce qui fait le succès (notamment dans la presse spécialisée) du film.
    Je suis d'accord pour relever la patte Refn, qui est vraiment plein de talent: c'est esthétiquement très réussi, et il n'a pas son pareil pour accorder bande-son et image. Mais à force de démonstration de violence, le film perd en rythme et les coups de Branson finissent par nous anesthésier. Tout le film, nous sommes confrontés à un personnage sur lequel nous n'avons aucune prise, et qui ne nous montre presque jamais de preuve d'humanité. (ou alors je suis passé à côté). Du coup, fatalement, les démonstrations successives de violence restent gratuites et ne s'intègrent pas réellement dans une démarche, un parcours, une histoire que l'on suit tout au long du film.
    Une fois que l'on a dit ça, on peut avoir plusieurs interprétations sur l'objectif recherché: simple exercice de style, dénonciation de la violence de la société actuelle (façon orange mécanique) ou plutôt de l'incapacité de celle-ci à dialoguer avec les individus qui ne s'y intègrent pas... Difficile de faire ressortir ce que Refn a voulu nous communiquer avec ce personnage, qui n'en demeure pas moins intéressant.
    La performance de Tom Hardy est bien évidemment de qualité, même si il faut quand même avouer que c'est un rôle à récompenses et à honneurs: rôle biographique d'un personnage en marge de la société.. (l’interprète de Gainsbourg vie héroïque a aussi beaucoup plu).
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Violent et décalé, l'histoire de "Bronson" reste simple et à tendance à tourner en rond mais la géniale mise en scène de Nicolas Winding Refn rend ce film unique en son genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    la premiere fois que l ai vue je l ai trouve bizarre et j avais pas trop accroche meme si je trouvais qu y avais un truc je l ai revue deux mois apres je l ai trouve genial faut pas le regarder entre deux pizza faut se concentrer dessus et la on se rencontre que l interpretation de tom hardy est monstrueuse et qu il aussi barre qu un joker dans tdk
    avoir pour les fans de film violent et malsain sinon passe votre chemin
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Excellent film ! Nicolas Winding Refn est un monstre. Inoubliable Tom Hardy.
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