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GodMonsters
1 307 abonnés
2 645 critiques
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3,5
Publiée le 24 juillet 2012
Je n'ai pas adoré le film, il est sympa mais pas génial... par contre, j'adhère complètement au jeu de Tom Hardy, c'est hallucinant comment il est parvenu à s'immerger dans le personnage !!! Cet acteur est vraiment une valeur sure d'Hollywood. Sinon, 'Bronson' est quand même un bon film sur les prisonniers, je n'aime pas trop quand ce thème est traité au cinéma, mais là ça passe. A voir pour Tom Hardy, pour la bo, et pour l'ambiance !
Image léchée, Tom Hardy excellent, intrigue et mise en scène originale mais, mais, mais... Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il manque un élément vraiment percutant pour faire de ce film une pièce esthétique ou subversive à part entière.
1h30 de visionnage pour un film à peu près sans sujet, qui repose entièrement sur la fantaisie brutale d’un personnage qui cogne pour cogner. Les mimiques de Tom Hardy sont excellentes au début mais à force de répétition, elles lassent et finissent par agacer. Le passage dans l’asile de fous symbolise bien ce film : prétentieux, brouillon, inutile. Refn essaie de passer pour le grand réalisateur qu’il est très loin d’être.
Super réalisation : couleurs, cadrage, musique, et surtout, un jeu d'acteur magistral (Tom Hardy). Pour ma part, j'aurais préféré Francis Huster, mais bon... Si c'en est un, le seul vrai reproche que l'on pourrait faire à ce film, voire même à l'ensemble de ses films, c'est qu'au bout d'une heure de visionnage on en a raz la coupe, on tourne en rond, car pour Nicolas Winding Refn l'idée prime sur un scénario où le spectateur toujours avide de rebondissements pourrait vibrer 1h30 durant! Mais pourquoi pas! Autre chose : il va tout de même falloir qu'à un moment donné il sorte un peu de ce registre le Nicolas Winding Refn, non?
Belle prestation de Tom Hardy, très dévoué pour ce rôle. Maintenant le film est sans intérêt. Photographie nul, montage bâclée, biopic inintéressant, bande son horrible. Le film traîne en longueur pour au final pas grand chose. Une perte de temps.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 6 décembre 2020
Je ne sais pas exactement ce que ce film veut nous apprendre sur Charles Bronson. Tout ce que j'ai appris sur lui c'est qu'il est un sociopathe extrêmement violent et égocentrique qui vit dans un monde tragique et fantasque. Rien d'autre n'a été proposé aucune profondeur cachée n'a été révélée. En fin de compte il n'était qu'un idiot sadique et violent. La quantité de scènes extrêmement violentes devient douloureusement fastidieuse. Bronson a été montré comme un idiot maladroit qui méritait tout ce qu'il a reçu. Je n'adhère pas à la propagande des partisans de Bronson. Bronson est un artiste nous disent-ils. En fait j'ai regardé son soi-disant art en ligne et c'est de la foutaise enfantine sans talent. Même si ce n'était pas le cas je ne vois pas pourquoi cela signifie qu'il devrait être libéré. Peut-être que ses partisans devraient essayer d'être pris en otage par lui pendant 40 heures. Bronson est chaleureux et drôle nous disent-ils. Bronson et comme les autres psychopathes chaleureux jusqu'à ce qu'ils vous détestent et utilisent cela comme justification pour vous taper sur la tête. Je ne vois pas pourquoi Nicolas Winding Refn aurait dû faire faire un film sur lui surtout un film qui n'a pas de sens. Après avoir vu le film j'espère qu'il restera là où il est enfermé sain et sauf...
Si beaucoup comparent ce biopic sur l'un des criminels les plus violents en Angleterre au chef d’œuvre de Stanley Kubrick , "Orange mécanique", il n'en est rien. tout juste un hommage dans la stylistique Ultra Violence/ Ralentis Image/ Musique Classique. Mais le roman merveilleusement adapté du roman de Anthony Burgess est d'une autre envergure. Il nous parle d'une société en crise, d'une génération déboussolée, la violence est une parabole malgré son paroxysme, et le langage du romancier est tout simplement une Novlange dont on trouve le glossaire à la fin du roman. Même si Tom Hardy, charismatique, livre une performance époustouflante, même si le parti-pris du danois Nicolas Winding Refn dune image esthétisante ajoute une plus-value au métrage, il manque une évolution scénaristique due tout simplement au sujet lui-même qui s'enferme entre ses barreaux. "Bronson" marque les esprits et ne peut laisser indifférent, mais ne fera pas date dans les annales du cinéma comme le film de l'immense réalisateur qu'était Stanley Kubrick.
Tom Hardy est très impressionnant de puissance, de violence et de folie. Mis à part ça le film est assez creux si bien que le portrait du "détenu le plus violent d'Angleterre " manque rapidement d'intérêt.
Après s’être fait un nom avec sa trilogie "Pusher", le réalisateur danois Nicolas Winding Refn s’aventure hors de son pays d’origine et nous livre un véritable OVNI avec ce "Bronson" qui retrace le parcours du prisonnier le plus dangereux d’Angleterre. OVNI car le traitement qu’a réservé le réalisateur à son sujet est pour le moins atypique… et n’est pas sans rappeler le style de feu Stanley Kubrick. Un style qui sera sa marque de fabrique mais qui cristallise, pour moi, les limites de la réalisation de Winding Refn qui s’approprie bon nombre des tics de mise en scène du maître sans pour autant y apporter une véritable plus-value. On retrouve donc de multiples plans séquences (que ce soient par le biais de travellings interminables ou de plans fixes qui n’en finissent jamais), ces numéros d’acteurs décalés armés de dialogues improbables, ce souci apporté à la photographie (stylisant le film à l’extrême) sans pour autant apporter le même soin au fond ou encore cette narration déstructurée qui aime prendre le spectateur à revers sans véritable justification (le stand-up de Bronson !). On pourra toujours louer les efforts du réalisateur de sortir des sentiers battus pour proposer un autre cinéma… à condition que cet effort ne s’accompagne pas d’un pillage en règle du travail d’un autre. Et j’avoue que je n’ai jamais réussi à oublier la filmographie de l’illustre Kubrick tout au long du film qui, comme par hasard, se veut le "Orange Mécanique" du 21e siècle ! Ce pillage m’a d’autant plus gêné que le style semble avoir pour unique but de combler les carences d’un scénario qui s’avère particulièrement minimaliste… ce qu’il ne parvient d’ailleurs pas à faire ! Car l’intrigue tient sur un timbre poste et la personnalité de l’anti-héros n’est pas des plus complexe. Cependant, tout n’est pas à jeter dans "Bronson". Car le film restera, malgré tout, dans les mémoires pour avoir révélé un immense acteur. Il faut voir la transformation sidérante (et crédible) du propret Tom Hardy (vu en voyou gay dans "Rock’n’rolla") en véritable machine à tuer. L’acteur est quasiment de tous les plans et tient entièrement le film sur ses épaules. Il étouffe d’ailleurs un peu ses partenaires puisqu’on retiendra, tout au plus, la prestation de Matt King en mentor efféminé. On pourra également se laisser surprendre par les choix plutôt audacieux du réalisateur concernant la BO, très orientée 80’s. C’est bien peu pour sauver "Bronson" qui restera pour moi un film beaucoup trop prétentieux et contemplatif.
À sa sortie, un journal américain l'avait qualifié de "Orange Mécanique du XXIe siècle". Sans toutefois donner de l'eau au moulin de cette infâme comparaison, cette œuvre sur la vie du plus dangereux prisonnier d'Angleterre permet de mesurer toute la fougue de Nicolas Winding Refn, d'autant plus épatante qu'il s'agit d'un film de commande. Certains seront sans doute repoussés par l'aspect clip vidéo qui submerge l'œuvre. Nous pensons au contraire que ce parti pris assure la marque de fabrique stylistique du cinéaste, dont il atteindra la quintessence parfaite avec "Drive". En 2009, il proposait déjà cette tonalité esthétique où se conjuguent l'électro et Verdi. Non seulement Refn évite le piège de la biographie, mais inaugure des dizaines de voies destinées à appréhender un personnage. Celui-ci est joué par un très bon Tom Hardy, évitant à son tour le piège du cabotinage. Sous ses traits, Bronson ne constitue pas un strict prisonnier. Il est à l'image du projet sous-jacent, tour à tour acteur, clown, humoriste, acteur ou homme politique. sera peut-être celle d'entre vous. Plus qu'une descente aux enfers carcérale, un one man show flamboyant, un ovni opératique à savourer.
Avec Bronson, Refn s'installe avec assiduité et perfectionnisme dans une vague nordique de cinéma esthétique qui offre un sens aux images et un discours au travers sa réalisation. Le réalisateur manie avec soin sa mise en scène toujours réactive et originale sans pour autant tomber dans un esthétisme clipé lassant. Après la trilogie Pusher, Refn confirme son réel talent de metteur en scène comme Kubrick avait pu l'être à son époque avec Orange Mécanique. Autre époque autre évolution, on ne pourra donc comparer les deux réalisateurs (impossible, Kubrick tout de même...) mais l'axe de réalisation pris par Refn pour Bronson rappelle, remis dans le contexte de son époque, celui que Kubrick avait pris (la bande annonce et ses taglines ne mentent donc pas). Tom Hardy emporte réellement tout sur son passage tant il semble habité par son rôle, impressionnant de démesure psychologique et physique, un comédien a rarement été aussi proche de son rôle, ainsi une résonance "Daniel Day-Lewis" peu être citée. En conjuguant aspect radical de la mise en scène, toujours innovante et non gratuite, direction d'acteur et performance de haut vol du comédien, Bronson est donc le film qui secoue un peu la toile et le cinéma ces dernières semaines. Certes dans un genre précis, mais le genre indé peut aussi offrir de délicieuse pépite provocante et brillante.
Ah bah ça c'est un bon film ! 20/20 ! (enfin 4/4/ quoi) ! Un acteur que je connaissais pas, Tom Hardy, très bon dans la peau de ce prisonnier qui ne peut pas s'empêcher de chercher - et de trouver - les embrouilles (et encore le mot est faible)! Belle mise en scène, plans sympathiques, narration originale, ... A voir et a à revoir et à ... avoir en DVD en fait ;-))
Tom Hardy interprète fort bien Charles Bronson. Le jeu d'acteur est ici plus intéressant que le scénario, forcément limité lorsqu'il est en partie biographique. Un film particulier, pas pour les âmes sensibles, mais globalement réussit, pour ce qu'il voulait montrer.
Enfin la première bonne baffe de l'année ! Mise en scène, montage, interprétation, musique : tout est parfait. Dans ce film, la violence, stylisée, sert parfaitement l'idée originale de narration mentale. Les scènes les plus démentes on lieu... sur une scène de théâtre. Un oscar pour Tom Hardy ! De plus, ce film critique de l’époque des années 70 où il n'y avait pas beaucoup d'opportunités d'ascension sociale, et la violence policière était à son comble.