Du tres bon Blier. Le cinéste s'associe a Anouk Grinberg pour la troisième fois, après "Merci La Vie" et "1,2,3 Soleil", une collaboration toujours aussi fructueuse et étincelante. "Mon Homme" est un film tres agréable, sensuel et mélancolique, dans lequel le style génialissime de Bertrand Blier est tres ancré. Même s'il faut reconnaitre que c'est l'un de ses moins bon films, il reste un film de qualité.
Après deux grosses déceptions (" Merci la vie " et " Un deux trois soleil ") dans l'univers de Blier, le réalisateur revient avec un assez bon film dans l'ensemble. Gérard Lanvin est excellent, tout comme Anouk Grinberg. De bons dialogues et une belle musique de Barry White. C'est une histoire d'amour, mais qui part un peu en vrac, dans la seconde partie du film. Et puis, le film manque d'émotions. Dommage, car cela aurait pu être un très beau film.
Une sorte de fable sur l'amour moderne. Une flopée de personnages, plus improbables les uns que les autres, se succèdent durant 1h30. Ils sont touchants. La parole tient une place centrale dans le film, pas tellement au niveau du contenu des propos, mais surtout dans l'intonation prise par les protagonistes. La petite Anouk Grinberg, sosie de Juliette Binoche, est parfaite dans son rôle de fille passionnée et naïve. Gérard Lanvin n'est pas en reste, bien que son éternel rôle de brute épaisse puisse finir par lasser. Un bon moment à passer donc.
Un film "à la Blier", un peu décalé, qui parle des femmes, des hommes, des relations humaines... Anouk Grinberg est remarquable de justesse et de crédibilité dans un rôle vraiment difficile. Les autres acteurs ne sont pas en reste, même les plus petits rôles. Les dialogues et les situations sont dans l'ensemble très bien trouvé, avec des moments drôles, d'autres avec plus d'émotion. Le film souffre toutefois de certaines longueurs, et d'une fin un peu trop abrupte.
Politiquement incorrect, Bertrand Blier aime mettre le doigt là où ça dérange, ici il pose son regard sur la prostitution. Comme à son habitude, les dialogues sont crus et l'histoire est originale grâce à des personnages marginaux. L'interprétation est excellente (avec une préférence pour Gérard Lanvin).
Il ne faut pas se leurrer, c'est un petit film que "Mon Homme"...
Les rôles principaux sont sympathiques et ça commence vraiment bien avec le dialogue entre la prostituée et la femme mariée, et la musique obsédante de Barry White.
Mais au fur et à mesure que le film se déroule,on reste clairement sur notre faim, avec plein de bonnes idées qui malheureusement jamais ne sont suivies.
Un film agréable à regarder mais sans rien d'exceptionnel malgré le potentiel, c'est quand même bien dommage...
La présence d'Anouk Grinberg un peu trop rare au cinéma est un bon atout du film ainsi que la présence de caméo. Le début du film est plutôt réussit malheureusement la suite devient plutôt lourde et mon attention à vraiment baisser du coup je ne m'aventurerai pas sur le pourquoi du comment...
Un film original, cru et efficace. Blier nous dévoile dans une nouvelle collaboration avec l'actrice Anouk Grindberg un film sur une prostitué nommé Marie (Anouk Grindberg) qui receuille une clochard trouvé mal en point en bas de chez elle (Gérard Lanvin) et se dernier devient un proxenète et trompe Marie avec Sanguine (Valeria Bruni Tedeschi). Des dialogues crues qui reflètent malgrès tout la vie, la vrai. Sous les musiques de Barry White, les acteurs épatant nous montre leur talent: Anouk Grindberg est touchant dans son rôle de femme fragile mais determiné dans ses choix souvent extrême. Gérard Lanvin nous montre que lui aussi peut se coller au style dramatique. L'apparition de quelques minutes de Sabine Azéma nous montre aussi sont énorme talent d'actrice. Un film à voir!
J'ai beaucoup apprécié la progression du film et n'ai pas trouvé le propos si pachidermique que ça. Il y a énormément de beaux moments très surréalistes, dans lesquels Blier renverse bien des clichés, comme toujours avec brio, en faisant mouche. Malheureusement ni la trame narrative ni les dialogues n'ont le rythme effréné et la grisante folie du fantastique Buffet froid. On ne reste pas en haleine tout du long comme devant un tout grand Blier, néanmoins la qualité et la fine impertinence du réalisateur sont au rendez-vous.