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bulgroz3
16 abonnés
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5,0
Publiée le 20 juillet 2018
Alors voilà. C’est Antoine, de « j’irai dormir chez vous », en Allemagne. Il a bien sa caméra suspendue, mais il a mis une chemise bleue. Et là, au lieu de demander gentiment aux gens pour dormir, il rentre de force chez eux et leur fait subir des trucs pas sympas. Les angles de caméra sont extraordinaires, pour une fois la voix off apporte beaucoup, l’acteur et l’étude psychologique sont excellents, c’est un film passionnant et très recommandable. À part ça, Kuba le teckel joue très bien, la musique est de Klaus Schulze, et il y a vraiment beaucoup de place dans un coffre de Mercedes.
Etant un grand amateur des vieux films d'horreur des années 80 et 70 celui là est une grande déception. Les acteurs sont très mauvais. La réalisation est pas mal mais au bout d'un moment ça m'a sidéré. La musique est insupportable. Le tueur de l'ombre nous explique son enfance par une voix-off qui est vraiment le seul point fort du film, mais ça ne sauve malheureusement les grande minutes d'ennuie. Rien de plus à dire.
Pas terrible, terrible, mais ça se laisse regarder si on arrive à se prendre au jeu. Un vieux film Autrichien où finalement on ne voit rien, comme si le réalisateur n'avait pas osé aller jusqu'au bout de son horreur. Quand il massacre la fille avec le couteau, c'est dans le noir, et on sent parfaitement que le réalisateur à mis un truc dans le scénar pour que justement, on ne voit rien. Sinon je trouve les acteurs excellents, ça sauve un peu le film, et j'adore le chien qui se fout comme de l'an 40 que ses maîtres se fassent trucider, et auquel notre "sympathique" personnage finit par s'attacher ! :-)
11/20 : Erwin Leder qui incarne le Psychopathe, est tout bonnement parfait dans sa prestation. Les autres personnages semblent être complètement détachés et insensibles face à ce qui se passe autour d’eux tel la scène finale où les passants comme les policiers, sont totalement blasés à la vue des trois cadavres dans le coffre de la voiture volée par le Psychopathe. Même si ces réactions improbables sont voulues, cela n’en reste pas moins agaçant.
Le réalisateur allemand Gerard Kargl nous plonge véritablement dans la folie avec l’apparition de plans zoomés sur l’acteur en plein pétage de plomb et des scènes de meurtre assez éprouvantes comme l’assassinat de la jeune fille sans défense où le Psychopathe la poignarde par d’innombrables coups de couteaux (il avalera d’ailleurs un peu de son sang pour ensuite le vomir, tout en ayant le pantalon baissé - car oui, c’est un sadique à tendance nécrophile et monsieur trouve cela excitant de faire du mal aux gens).
SCHIZOPHRENIA nous rappelle que les pervers ayant le besoin et l’envie terrible de faire souffrir son prochain, ne changent pas. Ici nous n’avons pas affaire à une maladie. Ils ont ça en eux, c’est tout. Et c’est incurable. Ils recommenceront. La mort semblant être la seule solution pour eux.
Même si ce film est assez efficace, nous avons parfois tendance à décrocher car il est vrai que c’est répétitif et pas toujours passionnant. L’idée d’incruster la voix off du Psychopathe (qui est omniprésente) est originale et nous permet d’avoir sa vision des choses ainsi que la justification de ses motivations.
Atypique et dérangeant, SCHIZOPHRENIA est un film inquiétant et mené par un très bon acteur (Erwin Leder). Cependant, cette œuvre est parfois ennuyeuse et barbante.
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Schizophrénia film qui a inspiré Gaspar Noé , culte pour certains nul pour d'autre , Schizophrenia possède de bon acteurs et une bonne ambiance malsaine et glauque a souhait , mais finalement un scénario plat et ennuyeux , ça tourne vite en rond et il se passe pas grand chose si ce n'est voir un psychopathe attaquer des gens , violer une femme qu'il a lui même tuer quelque seconde auparavant etc ... La mise en scène est réussi mais le scénario tellement faible fait de ce film quelque chose de vraiment fade et vide .
A peine sorti de prison après avoir purgé sa peine, un psychopathe se lance à la recherche de sa nouvelle proie…
Seul et unique long-métrage de fiction pour l’autrichien Gerald Kargl qui nous entraîne dans les méandres psychiques d’un psychopathe schizophrénique. Durant un peu moins de 90min, on se retrouve confronté à ce psychopathe taiseux (l’acteur n’a quasiment aucune ligne de dialogue, en dehors de 2 ou 3 mots !). L’intégralité du film est basée sur le monologue intérieur du psychopathe avec lequel on comprend rapidement que sa peine de prison ne lui a pas suffit et qu’il a toujours cette pulsion en lui, celle d’assassiner de parfaits inconnus (le film est en partie inspiré du tueur autrichien Werner Kniesek).
Ce qui marque les esprits en premier lieu ici, c’est la mise en scène, caméra au poing ou fixée à même l’acteur (via une SnorriCam), l’immersion y est bluffante. Filmé quasi en temps-réel, façon documentaire, il faut le voir à l’œuvre, dans ce pavillon, en train de vouloir à tout prix décimer ces pauvres innocents les uns après les autres. Dans un second temps, c’est bien évidemment l’interprétation glacial du psychopathe campé par Erwin Leder et cette hypnotisante B.O. composée par Klaus Schulze.
Schizophrenia (1983) est une plongée dans l’intime, celle d’un dégénéré. Tant sur le fond que dans la forme, le film est saisissant. Avec un budget aussi dérisoire, il est surprenant de voir ce que sont parvenus à faire Gerald Kargl et son chef op’ Zbigniew Rybczynski (les angles de caméra, les plans aériens ou en frontal via un ingénieux système de pivot circulaire). L’écriture aussi y a toute sa place, le monologue sans discontinu du psychopathe qui nous entraîne dans ses pensées morbides & torturées sont hyper captivantes.
Une immersion dérangeante et jusqu’au-boutiste superbement filmée et incarnée.
Ne vous laissez pas tromper par le titre donné par la distribution française. Car ici, il ne sera JAMAIS question de maladie mentale. Il s'agit simplement, pendant 80 minutes, de nous mettre dans la tête d'un tueur en série. Et j'aime mieux vous dire que vous allez être salement secoués. Parce que ce film fait mal aux yeux, littéralement. Les scènes de meurtres y sont montrées avec une violence jamais vue à l'époque et il vous faudra composer avec une caméra quasiment en perpétuel mouvement, parfois presque épileptique et qui ne filme que très rarement ses personnages à hauteur d'homme. Sans oublier une voix-off qui vous incrustera toujours un peu plus dans les méandres pervers et sadiques de cet esprit que la vie a cabossé à l'extrême. Ce "Schizophrenia" n'est pas quelque chose qui se regarde, mais se ressent.
Il y a longtemps que je voulais voir ce film. Cela avait l'air complètement déjanté, c'est bien pire que ce à quoi je m'attendais. On est en permanence en voix-off dans la tête du tueur. Des meurtres gratuits horribles, une mise en scène plus que macabre, un acteur halluciné. Un des films préférés de Gaspard Noé. Une vraie expérience malsaine et dérangeante mais fascinante...
Ce film ne m'a pas oppressé, ni même vraiment intéressé. L'idée de départ est originale, tordue à souhait, mais ce qui manque, c'est un scénario qui tienne la route... Ce psychopathe fraîchement sorti de prison, même s'il agit par rapport à ses pulsions, n'est pas très futé, de plus, la réaction de la famille séquestrée et trucidée est pitoyable, on dirait qu'ils attendent leur mort... L'idée de la caméra fixée sur le tueur est plutôt ingénieuse, les images sont ternes et glaciales, ce qui aurait pu créer une ambiance si le film avait eu un semblant d'histoire... dommage.
Ce que nous a prouvé Gerard Kargl dans son unique mais très remarqué film Schizophenia est qu’un réalisateur bien inspiré peut faire fusionner le point de vue de son film à la mentalité psychotique de son personnage pour désarçonner au mieux un public non-habitué à une telle symbiose formelle. La mise en scène alternant plans rapprochés sur le tueur et plans éloignés filmés à la grue nous fait superbement profiter de cette personnalité en proie à ses pulsions sanguinaire et à son regard lointain sur ses propres actions tandis que l’utilisation d’une voix-off pleine de sérénité en continu parallèlement aux images à la barbarie insoutenable augmente encore le malaise émotionnel des spectateurs devant ce film atypique angoissant et oppressant. Cette sensation d’étouffement psychologique a, tout comme le visage effrayant que peut avoir Erwin Leder qui interprète ce psychopathe dont on suit les exactions malsaines, de quoi rester dans les mémoires mais aussi rester une référence en matière de cinéma horrifique.
Celui la on peut dire qu’il est à réserver à un public averti. Schyzophrenia c’est une plongée dans la tête d’un psychopathe qui n’a qu’une idée après sa sortie de prison pour meurtre, recommencer à tuer pour assouvir ses pulsions morbides. Et quand je dis plongée c’est vraiment au plus profond, la caméra le scrute, le dissèque, nous fait comprendre ce qui peut se passer dans la tête de ce personnage pour le moins dérangé. Côté mise en scène c’est assez fou. Et c’est le grand intérêt de ce film, avec une des scènes de meurtre les plus choquante que j’ai pu voir (et dont j imagine que Gaspard Noé s’est inspiré pour sa si polémique scène de viol dans Irréversible). Problème: beaucoup de choses sont sont dévoilées trop tôt dans le film et le scénario manque franchement de matière malgré sa courte durée certains plans traînent en longueur et je le suis dis qu’un court ou un moyen métrage auraient étés plus efficaces. Un mot aussi sur la prestation effrayante de son acteur Erwin Leder qu’on aimerait pas croiser dans la rue après avoir vu cela.
Une bobine malsaine au possible qui n'est pas sans rappeler le "Maniac" de Lustig avec l'unique point du vue du tueur en ligne de mire. Au delà de l'ambiance totalement glauque, on suit deux lignes directrices, à savoir les pensées du tueur et ses souvenirs d'enfance ainsi que le déroulé en temps réel de ses actions à l'aide de plans séquence saisissant flirtant avec la mise en scène propre à Haneke. Gros point positif, c'est plutôt court car autant vous dire que suivre la sortie de prison d'un psychopathe ainsi que ses délires d'assassin psychotique n'a au final que peu d'intérêt et ce malgré cette mise en scène immersive et froide. On notera tout de même l'interprétation assez folle de Erwin Leder complétement habité par son rôle mais ça ne suffira pas pour autant à susciter assez d'intérêt pour apprécier le métrage même si le message sur le laxisme de la justice et le manque de suivi des malades mentaux reste intéressant. En outre, le comportement des personnages secondaires semble assez hasardeux et pour le moins étrange pour certains, notamment les flics et leur manque total de réaction devant la carnage du tueur ... Le point de vue est intéressant mais n'apporte pas vraiment non plus un supplément au film qui ne mène finalement nulle part, une bonne idée qui manque cruellement de fond en somme.
Envoûtant, derangeant... Plusieurs superlatifs me viennent à l'esprit, à la fin de mon visionnage... Durant 1h20, la mise en scène du réalisateur s appuie d'une manière malsaine, nous rendant impuissant ; Comme ci, on ressentait les pulsions, les intentions et le mal-être, du personnage principal. Ajouter à cela, une performance XXL de son acteur + une musique entraînante, nous donne un film angoissant et particulièrement perturbant
Ce film tiré plus ou moins de faits réels évoque les moments suivants la sortie de prison d'un dégénéré. A peine est-il sorti de son univers carcéral, qu'il se met immédiatement à la recherche d'une proie.Il finira par s'introduire dans la première résidence trouvée sur son chemin afin d'y massacrer ses occupants. Le film est remarquablement réalisé. A réservé à un public averti. Ce film n'est pas destiné au grand public.