Un road-movie aussi loufoque qu'attachant que l'on suit à travers le regard de deux êtres rongés par ce surplus d'émotions humaines fait de haine, de rage, d'amour, de compassion et de désespoir.
On voit qu'elle a tenté quelquechose pour essayer de sortir des sentiers battus, et faire un film différent d'un simple road movie, d'un policier ou d'un drame sentimental, en mixant un peu tous ces ingrédients.
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1,5
Publiée le 12 décembre 2012
Avec "Sweet Valentine", Emma Luchini signe un curieux film stylisè en mode mineur avec le truand Vincent Elbaz et la provinciale Vanessa David dans les rôles principaux! Deux dècalages, deux êtres qui ne se cherchent pas, mais soudain, se trouvent! Louise Bourgoin ne sert à rien et Emma Luchini n'a pas l'envergure d'un Jim Jarmusch pour transfigurer ses idèes formelles au goût d'inachevè! Son film aux faux airs de road movie souffre malheureusement de personnages sans grand relief (Gilles Cohen en tête). Restent quelques petits instants de grâce où Vanessa David donnent du corps et de la voix à un scènario sans queue ni tête en illuminant quelque peu une histoire qui part un peu trop dans tous les sens! Sans elle, "Sweet Valentine" serait dispensable car la rèputation de ce film laissait prèsager mieux...
C'est vrai qu'elle est loin d'être sans défauts, cette « Sweet Valentine », que ce soit dans son rythme ou dans ses choix de mise en scène, les personnages eux-mêmes pouvant parfois un peu agacer. Pourtant, je n'ai pu m'empêcher d'éprouver une certaine sympathie pour cette oeuvre vraiment pas comme les autres, loin d'être dénué de charme et ayant au moins le mérite de réussir à nous surprendre à plusieurs reprises, que ce soit par quelques répliques vraiment bien senties qu'une relation entre les deux héros évoluant certes de manière un peu facile, mais sans être inintéressante pour autant. A défaut de véritablement convaincre, Emma Luchini a donc au moins le mérite de séduire ne serait-ce qu'un peu et de tenter une démarche originale au milieu d'un cinéma français bien trop souvent bancal : c'est suffisamment rare pour être signalé.
Premier long-métrage pour Emma Luchini (fille de l'acteur Fabrice Luchini) qui s'est attelée à un road-movie très (trop) linéaire, où l'on y fait la rencontre d'un gangster maniaco/colérique ainsi qu'une violoncelliste idiote et au regard vague. L'un ne supportant pas l'autre (et tout le contraire pour l'autre), les voilà devenu inséparable suite à un concours de circonstance. Sweet Valentine (2010) est donc un buddy-movie qui comporte un scénario brouillon et une mise en scène approximative tentant de cohabiter au coeur de ces 85 minutes inter(minables).
Premier film de Emma Luchini, fille de son père. Rentré un peu au hasard, j'étais prêt à découvrir une bonne surprise. Pas vraiment. Le film est totalement bancal. Ça manque un peu de tout. D'écriture, de dialogues, de rigueur dans la mise en scène. Une bonne idée de départ mais mal exploitée. Par contre les acteurs sont plutôt convaincants. Vincent Elbaz s'en sort bien et la jeune Vanessa David (aussi co-scénariste) est une jolie révélation à suivre. Le tout est tellement maladroit que cela finit par être sympathique et on devient indulgent. Même si c'est raté, ça semble fait avec candeur et sincérité. On attend donc la suite pour Miss Luchini...
Un film » courant d’air ». Un scénario inexistant, une mise en scène brouillonne qui ne met pas en avant l’histoire qui aurait pu être mieux exploitée. Malgré ces ratés, Vincent Elbaz et Vanessa David, que j’ai découvert avec grand plaisir en tant que comédienne, s’en sortent très bien. Premier film, soit … attendons la suite !
Mais que cela manque donc de rigueur et de colhérence ! Il y avait pourtant tous les ingrédients pour faire une grand film. Mais l'ensemble est trop brouillon et mal fini. Dommage. Une prochaine fois peut-être ?
Que c'est surprenant de voir un tel niveau de médiocrité... Si ce n'était pas aussi prétentieux, on pourrait presque en rire. Le vide intersidéral a frappé fort, le néant... C'est une compil de clichés branchouilles mal digérés, mal joués, fades, nian nian... On est au porte de l'amteurisme... Le grand talent de la réalisatrice c'est d'avoir réussi à se faire financer et distribuer (dans peu de salles, je comprends mieux maintenant) un tel navet.
Une vraie déception... on ne sait jamais où la réalisatrice veut en venir, si bien qu'on se perd très vite dans ce méli-mélo entre humour et psychologie simpliste... Seule bonne nouvelle: la révélation de Vanessa David, quasi sosie d'Audrey Dana...