Une fable animalière tout à fait honorable,qui témoigne de l'inventivité du cinéma australien dans les années 90(avec "Muriel",et "Priscilla folle du désert").Le producteur George Miller eut longtemps en tête cette histoire d'un porcelet qui se rêve berger,mais il lui fallait pour cela faire parler les animaux de la ferme,et les techniques mirent du temps à être au point;Le résultant est probant."Babe"(1995)est un film attachant et tendre,où tous les animaux s'entraident pour servir leur maître(James Cromwell,parfait de candeur).On rigole devant le canard sauvage,les chiens de berger ou les brebis qui s'attendrissent au contact de Babe.La fable s'adresse à tous,et la campagne australienne est magnifiée par des couleurs vives et une mise en valeur du paysage verdoyant.Dans l'ensemble,le film est assez cartonnesque,donne envie de devenir végétarien!Bien sûr,on peut se lasser de tous ces anthropomorphismes,mais les valeurs exaltées font fondre n'imorte quel coeur endurci.Une petite réussite dans son genre.
"Babe, le cochon devenu berger" n'est pas un film nostalgique que nous autres adultes, pourrions aujourd'hui renier comme tant d'autres long-métrage simplets qui ont bercé notre enfance. Non, ce film n'a clairement pas vieilli, il se trouve une patte sacrément unique, et dispose de grandes qualités filmiques, que ce soit sur la mise en scène, la photographie, les décors, le casting du couple de fermiers, le doublage français, et surtout son excellente technique. Cet exercice particulier est loin d'être évident à mettre en scène, et Babe s'imposera comme un exemple dans le genre. A conseiller au jeune public pour lui faire découvrir la vie de la ferme avec fraîcheur et originalité !
"Babe, le cochon devenu berger" est un joli petit conte pour enfants. Bourré de clins d'oeil aux dessins animé de notre enfance (Tom et Jerry, les Looney Toons), on suit les pérégrinations de notre cochon tout mignon avec un certain entrain. Malgré des gags pas toujours au poil, des coupures abruptes et une histoire finalement simple, Babe est pourtant suffisamment attachant pour qu'on suive son histoire jusqu'au bout. Et puis il y a un peu d'émotion.
Je n’ai jamais douté de ce bijou de famille à déguster gentiment avec beaucoup d’humour, de tristesse qui fait couler intensément des larmes, enfin la joie fera du bien au moral à l’issue du film. Une note moyenne surprenante est la phrase qui me vienne à l’esprit, le système de notation est des plus étranges en analysant correctement l’addition de toutes les critiques, une manipulation cherchant à embrouiller, quand on comprend le sens de la vie avec un peu de jugeote et la culture cochonnerie festive. Ce que délivre cette réalisation signée Chris Noonan et co-scénariste avec George Miller, c’est qu’il déteste à l’avance ce cochon philosophe au cœur si tendre. L’intelligence de ce scénario adorable que l’on compatit pour la condition de ce petit porcin, la façon que cela se transforme en intrigue rigolote. Le défilé de canard piquant la place du coq au réveil du matin à l’ancienne fait piètre coquelicot, des souris chanteuses aigües narrant tels les contes de fée, les chiens bergers autoritaires cousins des loups méchants chasseurs du troupeau de moutons. Le déroulement de l’histoire se fait un peu zarbi, ensuite cela devient génialement comme le confrère animalier souriceau « Stuart Little ». D’une telle cruauté poétique sur la chaîne alimentaire humaine rien de plus naturel, le bon vivant consciencieux est analogique. Babe entre en scène devant une assemblée embarrassée au public hilare jusqu’à ce que leurs bouches restent ouvertes, diriger sensiblement et délicatement ces bêtes très bêtes, devenant ainsi ses copines le trouvant sympa. Comme dit le dicton, le ridicule ne tue pas et devient du burlesque balayant ce grotesque absolument hilarant, mais qu’est qu’il est bien élevé mon bon cochon intelligent aux dents en pâte à modeler, ne fera pas de mal à ses amis laineux. Reste comme tu es et ne suit pas les autres qui te le dicte, le taciturne fermier peut en être fier de l’avoir adopté plutôt que de le finir dans une assiette. Avec plaisir de voir la suite exquise d’excursion citadine, vive le roi Cochon !
Joli film adapté d'un conte pour enfant. Il y a de l'humour, de l'aventure et le travail fait sur les animaux qui se mettent à parler est assez impressionnant et jamais ridicule.
Première réalisation pour Chris Noonan (Miss Potter - 2007) qui séduit à 100% avec cette comédie familiale qui narre l’histoire d’un porcelet pas comme les autres. Trop jeune pour passer à la casserole, Babe va grandir dans une ferme où il fait bon vivre avec des fermiers aimants et des animaux attachants. Son maître va d’ailleurs très vite se rendre compte à quel point il est indispensable en devenant comme par miracle un « cochon de berger ». Babe - Le cochon devenu berger (1996) est un film d’une puissance émotionnelle insoupçonné, les images sont sublimes, chaque plan resplendisse à l’image et le travail de dressage des animaux y est incroyable ! On en revient pas, au bout d’une heure trente, tant de travail pour un si beau film. Porté par ce petit cochon et la présence de James Cromwell, ce film nous donne le sourire et émeut à la fois !
Babe est un film qui a bercé mon enfance, il est très complet, drôle et émouvant, la mise en scène est remarquable. Il plaira pour sûr à toute la famille ! :)
Un film magnifique, où George Miller nous propose les plus beaux animaux de ferme. Au programme, entre autres, les décors, qui laisse rêver tant ils sont beaux, des chiens, des canards, des moutons... Certaines scènes sont tristes ou sombres (spoiler: la mort de May ), d'autres drôlissimes (la danse de Mr. Hoggett), toutes sublimes. A noter la superbe préstation de James Crownell et Madga Suzbanski. Un grand film, hélas méconnu du grand public.
Que la campagne est belle et notre porcelet mignon tout plein ! Même le fermier s’avère sympathique et bienveillant. Cela fait du bien de voir un tel film en ces temps perturbés. La voix off est souvent judicieuse. Les changements de chapitres avec les souris, du plus bel effet, accentuent l’aspect « conte » du film. La place de chaque animal par rapport aux humains : animaux domestiques intelligents vs animaux d’élevage bêtes (conventions bousculées par notre petit cochon), les interrogations naïves comme spoiler: le fusil vu par le cochon, l’horrible spoiler: révélation sur la finalité de l’existence de ceux de son espèce , spoiler: les chiots séparés de leur mère , etc. émeuvent et poussent à la réflexion philosophique. Par ailleurs les voix françaises des animaux sont réussies. Évidemment la synchronisation ne peut pas être parfaite. Il s’agit là d’un film poétique et bucolique qui plaira aux plus jeunes mais pas seulement… même s’il pourra paraître un peu léger au goût de certains adultes.
Un conte animalier vraiment bien pensé que j'avais particulièrement apprécié dans ma jeunesse. Un gros travail a dû être fourni avec les animaux pour parvenir à ce résultat. Le scénario reste basique tout comme la mise en scène mais on passe un bon moment en compagnie de ce célèbre cochon devenu berger avec un joli message de tolérance. Les enfants apprécieront.
J'ai mis quelques points pour le bon souvenir que j'en avais de mon enfance. Mais avec les progrès techniques d'aujourd'hui en matière de film, celui-ci est assez dépassé et je ne pense pas que beaucoup d'adultes doivent l'apprécier encore. Ce film est tout de même superbe pour les enfants en bas âge qui adorent (en général) les animaux. Pour moi, les voix (françaises) ne collent pas du tout et sont vraiment ridicules, ainsi que les transitions avec les petites souris qui amènent les citations. L'histoire est plutôt banale et bon-enfant.
Une fable intemporelle et jubilatoire, justement nommée à plus d'un titre aux oscars ! Ce petit cochon au coeur tendre ne peut que séduire sans états d'âme. Fable animalière, végétarienne ou végatalienne, elle donne aussi la part belle aux plus faibles opprimés par les plus forts. Et quand le petit cochon mène la danse, tout lle d monde l'applaudit ! Le triomphe du faible et du gentil... face à la force brutale.
Super histoire vue pendant mon enfance qui donne la part belle au cochon, animal très intelligent vu autrement qu'un jambon ici. Cet animal méritait bien son film et le faire évoluer avec les autres animaux de la ferme est une bonne idée, qui plus est le faire devenir berger. Une histoire très touchante et rondement menée, aussi bien pour les petits que pour les grands !
Produit par le créateur de "Mad max" il est impossible de ne pas aimé ce morceaux d'1h30 de pur candeur qui prend la forme d'un cochon devenant berger. On pourrait croire que c'est un ènième long-métrage pour gosse mais c'est oublié qui est Georges Miller. Ce dernier nous orchestre un véritable divertissement pour petit et grand brisant le conformisme avec humour aidé par un bestiaire de folie et par un casting de qualité avec l'excellent James Cromwell. Comme quoi l'Australie est une terre plein de bonne surprise.