Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 19 juillet 2010
Cette comédie qui au final n'en ait pas une se laisse suivre avec plaisir et interet en partie grace a ses comédiens convaincants et son enchainement de situations à la fois cocasse et caustique sous fond de crise économique.
Avis mitigé à propos de ce film : s'il y a de très bonnes idées, il faut avouer qu'on s'y ennuie aussi. Dans la catégorie des bons points, la scène d'intro où on voit George Clooney as du volant de sa valise à roulettes, et la scène de rencontre avec sa nouvelle conquête, où les armes de drague sont le nombre de cartes gold dans le portefeuille et où les rencarts se prennent sur notebook. Dans les mauvais points, ces scènes de licenciement, interminables et beaucoup trop répétitives, une fois aurait suffit pour qu'on comprenne le drôle de job du gus. A retenir quand même de ce film le très beau couple formé par Clooney et Vera Farmiga.
Au delà du fait qu'il existe un Bizness pour licencié des employés et que nous sommes que des pions, on découvre 3 personnages et leur rapport avec les autres : L'homme d'affaire célibataire, sûr de lui, aimant sa vie tel qu'elle est, voyageant sur le continent américain autant que possible, donc libre, s'attache peu aux autres, même à sa famille. La jeune première, innovante, avec une apparence de force mais qui évite le contact difficile avec les autres va découvrir que les contacts virtuels ne sont pas la solution à tout. enfin, la femme d'affaire va rencontre l'homme, son égal, mais lui révéler sa faiblesse dés lors ou il en tombe amoureux. Nous ne pouvons pas rester seul dés le moment ou l'on devient sédentaire. Aimer et être aimer font partis du jeu de la vie. Nous sommes des être sociaux et rarement des ermites. Personne n'est infaillible ! Le film nous délivre ce message avec justesse au travers d'acteurs brillants. une réflexion sur la condition humaine.
Voici la vie solitaire et désabusée d'un homme chargé de licencier du personnel. Je n'ai pas compris où voulait en venir Reitman avec cette histoire sans queue ni tête.
Un film au rythme dynamique, très agrébale un peu original par moment. Dommage qu'une scène proche de la fin ne vienne foutre en l'air toute la philosophie du "héro" et ne le ramène qu'à un anormal qui a refusé de se caser au contraire de sa soeur...
Le réalisateur de « Juno » donne l’un des derniers meilleurs rôles à Georges Clooney. Car il joue un homme qui doit licencier des centaines de salariés durant sa journée, et autour de lui : personne. Car il est toujours baladé entre avions, aéroports, chambre d’hôtels… Mais le jour où sa vi bascule car il doit encadrer une petite nouvelle et qu’il rencontre enfin l’amour, il se remet en question. Un film d’une légèreté inouïe car Clooney lance des répliques inoubliables, une comédie intelligente qui donne la part belle à son acteur. La bonne surprise du début de l’année.
Les gens qui s'attendent à une comédie seront surement déconcertés... En effet In the Air est beaucoup plus que ça. Le dernier long métrage de Jason Reitman, véritable artiste des relations humaines, pointe du doigt l'individualisme et la cruauté du monde capitaliste d'aujourd'hui incarné par l'excellent George Clooney, licencieur professionnel en entreprise... Petit à petit ce dernier sera d'abord déstabilisé au contact de la nouvelle recrue (parfaite Anna Kendrick) pertinente et jeune, puis par la rencontre d'une autre femme aussi froide que lui, dont il tombera éperdument amoureux. In the Air est d'ailleurs un véritable hymne à l'amour sous toutes ses formes, l'amour le vrai, celui que l'on porte à nos proches mais également l'amour de soi. Profondément optimiste et raffraichissant, In the Air est un excellent film porté par des acteurs qui ne le sont pas moins. A voir !
Comme dans "Juno", le précédent film de Reitman, on trouve dans "In The Air" une vision extrêmement subtile des rapports humains dans un monde qui semble de plus en plus insoutenable, et un équilibre bien tenu entre satire politique assez cruelle de la fin du rêve américain et comédie douce-amère sur l'impossibilité croissante d'aimer et de vivre. Et, admettons-le, Clooney est brillant, à la fois formidablement juste et touchant, dans ce qui est à date l'un des ses meilleurs rôles. Pourtant, "In The Air" finit par nous décevoir, au fil de scènes d'une platitude affligeante (le passage désastreux sur le mariage provincial, mal filmé, et tirant dramatiquement le sujet vers un conformisme bien pensant et assez lamentable) et à force de tirer sur les ficelles bien usées de la comédie romantique US. Finalement, comme dans "Juno", Reitman fait preuve d'un vrai talent d'auteur, d'une rélle capacité à nous offrir une vision pertinente de notre monde, qu'il étouffe lui-même par son conformisme : c'est rageant...
Dans "In the Air", Jason Reitman aborde un sujet au coeur de l'actualité : le monde du travail dans une société en crise. Le film trace le portrait d'un homme, Ryan Bingham, interprété par Georges Clooney, chargé par des entreprises de procéder à des licenciements et partageant sa vie entre les aéroports et les hôtels. Au milieu d'une vie solitaire, il va devoir former une nouvelle venue dans son entreprise, Nathalie Keener, campée par une excellente Anna Kendrick, qui souhaite réformer son poste. Jeune femme apparement forte, elle est déterminée a mettre en pratique un nouveau concept avec l'appui d'un Jason Batemen très convaincant en employeur aveuglé par les préceptes capitalistes. Georges Clooney y est attachant dans la peau d'un homme qui refuse de s'attacher... On le voit tantôt cynique, torturé, un brin malicieux mais finalement sensible. Un beau rôle pour lui mais pas le meilleur. De belles scènes, des remiseS en question. Comme dans ses précédents films, Jason Reitman s'applique à la description simple et souvent poignante d'existences. Un constat, nous ne sommes jamais vraiment ce que nous semblons être et la vie réserve bien des surprises.