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Tumtumtree
167 abonnés
529 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2010
Dans l'esprit des frères Coen mais bien meilleur que leur dernier film... ce film montre ou évoque tout ce qui semble au coeur de notre société moderne : névrose, familles décomposées, pédophilie, terrorisme, Chine... Acteurs superbes, mise en scène sophistiquée. On réfléchit et on s'amuse beaucoup. A voir !!!
Une satire sociale et morale de la société américaine avec beaucoup d'humour noir, des situations très décalées et des dialogues absolument sublimes ! A voir absolument !
Je ne suis pas arrivée à vraiment m'intéresser à cette galerie de "monstres" (de la vieille petite fille Joy collectionnant les amours improbables avec des "addicts" suicidaires à son ex-beau-frère pédophile qui vient de sortir de prison, en passant par ses deux soeurs elles aussi peu équilibrées... même les enfants sont "weird", spécialement Chloe qui carbure déjà aux anxiolytiques à 10 ans à peine), tout cela est vraiment "too much" et sent trop l'exercice de style. Cependant l'interprétation rattrape beaucoup la surcharge de cette contrition de groupe sur fond de guerre toujours ouverte pour le genre humain : excellente.
Je suis allé voir LIFE DURING WARTIME hier avec ma bande de potes et on a adoré. On était pliés en quatre, comme le reste de la salle d'ailleurs. Solondz a encore frappé! LE film excitant de la semaine.
J'avais beaucoup aimé Happiness, j'ai adoré Life during wartime! Une comédie irréverencieuse et grinçante sur l'éclatement de la famille américaine lambda. Todd Solondz est un réalisateur à part avec une vision du monde extrêmement dérangeante.
Todd Solondz est, à l'image des frères Coen, un adepte de l'humour noir et cynique : critique engagé de la société et notamment de la société américaine. Dans «Life durinfg wartime» il malmène sa gallerie de personnages décalés, une famille des moins conventionelle c'est le moins que l'on puisse dire avec au centre un jeune garçon et sa mère débordée, en mal d'amour mais extrèmement attachante campée par Allison Janney. A ces côtés une soeur-enfant hantée par ses amours passés, une autre soeur anesthésiée par le succès, un mari pédophile, un amant assez ... particulier , un fils complètement perdu, une fille bourrée aux médocs qui ne veut pas qu'on mange les bébés carottes (!) ... Faut-il que je continue ? ... Solondz sort du lourd, pourtant ça ne décolle presque pas, la BO intéressante plombe certains passages, les images très travaillées manquent parfois de charme, et l'histoire n'avance pas ... Du bon et du moins bon ... Le film se révèle être moins drôle et corrosif qu'il n'y paraît et possède quelques longueurs, intéressant quand il se resserre sur le personnage de Trish (Allison Janney se trouve être le véritable atout du film, ajoutant au film un peu de fraicheur et d'émotion), mais lassant lorsqu'il s'attarde sur les démences de Joy. Malheureusement avec une fin aussi brutale on sort de la salle en voyant davantage les mauvais côtés d'un film singulier qui assume son ton décalé du début à la fin. Une petite déception quand même ...
Liebskind ne joue plus d'anglaise classique. Il va transformer. Et tu te retrouveras devant la variante Tartakover du Gambit Dame. Sa défense favorite.
Des comédies acerbes et droles sur la société américaine, il y a eu HAPPINESS, et puis de pales copies... Et Solondz, heureusement pour nous, revient avec ce film!! C'est drole, en finesse et sans concession. J'ai pu le voir en avant-première il y a quelques semaines et j'attendais avec hâte la sortie pour y retourner!!!!
ai vu le film aux ciné cite les halles sûrement la comédie la plus drôle, déjantée,bien interprétée et écrite que j'ai vu depuis longtemps Todd Solondz se est du niveau des fréres Coen vous ne regretterez pas de le voir
La digestion douloureuse des maux d'une famille (mieux vaut regarder Happiness pour clarifier la situation) dans un contexte intellectuellement pré-apocalyptique. Les rapports filiaux et amoureux défectueux sont comparés aux rapports des Américains middle-class avec leur patrie, la guerre étant toujours en arrière-plan (même au figuré). L'auteur semble délivrer entre les lignes et avec une grande légèreté son diagnostic politique et social désespéré de la planète (Chine, Israël...). Le film reste moins corrosif, plus conciliant que Happiness (le prequel) et Palindromes (son avant-dernier en date) et, bien qu'il soit plutôt drôle, un peu ennuyeux à force de complexité et de suggestion.