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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 septembre 2012
vu seulement en VO il y a quelques passages incompris mais sur l'ensemble un film hilarant et un casting génial !!! A noter le retour magistral de Paul Reubens qui nous avait habitués a Pee Wee et de petites apparitions, malgré son rôle un peu petit a mon gout il a réussi a m'arracher quelques larmes (bravo parce que c'est pas facile !) mais m'a aussi bien fait rire. En gros ce film est un pur bonheur ! A voir
Film assez corossif. Le film est articulé autour de 3 figures féminines et certaines histoires sont plus intéréssantes que les autres. C'est le cas de celle de trish notamment. sinon comme toujours chez solondz, la direction d'acteurs et la photo sont excellentes. Pour le reste, c'est déroutant...
Je pense que ce film avait tout les ingrédients pour être intéressant. Des personnages barés, des intrigues actuelles et originales , une toile visuelle et des couleurs très belle (c'est vrai, la maison bleue c'est joli), mais je pense que le décalage est tel que lorsque le film se termine... on reste un peu sur sa fin si j'ose dire, en fait ce film ne nous emmène vraiment nul part, on est sans cesse en attente d'un évènement qui le ferais décoller, mais la magie n'opère pas, c'est dommage!
Je me suis rarement autant fait ch... devant un film. Ca m'a fait l'effet d'un mauvais Desplechin. Comme pour A Serious Man, d'ailleurs. Je dois être hermétique à l'humour juif.
Je reste un peu sceptique après avoir vu ce film, et surtout après avoir relu les quelques critiques dithyrambiques des journalistes ... J'ai l'impression que nous ne sommes pas allés voir le même film. J'ai trouvé que cela manquait de cohérence, que la psychologie des personnages était traitée de manière complètement superficielle. A aucun moment je n'ai eu l'impression d'avoir affaire à une vraie famille mais vraiment à des personnages de papier glacé. Je suis restée sur ma faim. Néanmoins j'ai trouvé que c'était assez bien filmé et quelques passages m'ont fait rire, mais ... l'enthousiasme du début est retombé comme un soufflé. Dommage.
C'est pas mal mais ce n'est pas dingue. La bande annonce et les critiques promettent quelque chose de loufoque et coloré mais c'est en fait assez lent. Les meilleures répliques sont déjà dans la bande annonce...
Ralalah ! Ça commence un petit peu à me gonfler de ressentir ainsi, de plus en plus souvent d’ailleurs, cette sensation qui semble propre à ce type de film. Au départ, ce "Life During Wartime" prend le temps de brosser des personnages dont on semble nous dire qu’ils vont être atypiques, prometteurs, magnétiques… et puis – pouf ! – l’effort ne dure que dix minutes car très vite le réalisateur semble se contenter de ce qu’il a déjà dans les mains et du coup nous fait mariner le tout pendant près de 1h30 à 2h, sans rien rajouter de plus, se contentant juste de confronter les personnages à leur mal-être et leurs questionnement intérieurs. Non seulement c’est très répétitif, assez lent dans la découverte que l’on nous fait des personnages (il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à dire, donc on dilue forcément), mais le pire c’est que tout cela est finalement d’un banal ! C’est bon, messieurs les cinéastes ! Des peintures de névrosés, on a déjà eu la dose ! Alors, après tout, peut-être certains en ont besoin parce qu’ils se sentent eux-mêmes des bourgeois névrosés avec des bleus à l’âme, et dans ces cas là : banco pour eux ! Mais, message à caractère d’avertissement, tous ceux qui ne se sentent pas concernés, de près ou de loin, par une thérapie de groupe, risquent fort de ne rien retrouver de véritablement réconfortant dans ce "Life During Wartime"...
Après Happiness (1999), Todd Solondz revient avec les mêmes personnages (mais interprétés par différents acteurs) et prend un malin plaisir à disséquer des êtres névrosés, en perte de repères ou en pleine remise en question. Il y dépeint une Amérique comme on en a rarement vu, très loin du train de vie idyllique que peut nous renvoyer l'"American way of life". Paumés, loosers, divorcés, veuves, chacun trimballe un fardot qui se dévoile à nous petit à petit. Il y est question d'infidélité, de pédophilie, de famille dysfonctionnelle, etc. Life During Wartime (2010) est une oeuvre chorale déconcertante par tant de misères mais si drôle tant ces derniers portent la misère sur leurs épaules. Les acteurs sont tous impressionnants, d'une rare justesse, petits et grands, face caméra, ils crédibilisent leurs personnages avec stupéfaction !
10 ans après Happiness, Forgiveness ? Il est beaucoup question de pardon et de rédemption dans le film de Todd Solondz, au titre évocateur, Life during Wartime. Même mise en situation que pour Happiness, en moins percutant, peut-être (L'effet de surprise ne joue plus), et plutôt inégal dans sa succession de saynètes à laquelle manque un fil conducteur solide. On rit jaune dans cette évocation terrible de l'American Way of Life qui épingle les valeurs familiales avec férocité, puisqu'elles sont fondées essentiellement sur une hypocrisie profonde. Une charge violente qui ressemble parfois à une parodie de feuilleton à l'eau de rose, avec ses images ultra-léchées, où l'on parle terrorisme, pédophilie et judéité avec un aplomb et une absence de tabous perturbants. Le film aurait pu être insupportable si Solondz n'y avait pas instillé un humour décapant et sarcastique. Plus perverse et noire, la vie.
Parcouru par quelques moments géniaux, ce film en décalage, très cohérent avec le reste de la filmo de Solondz, n'apporte vraiment qu'une seule chose: il marque dans le temps le fait que, de nos jours, en 2010, la déviance sexuelle est devenue tellement banale que le"normal" devient sexy. Très pertinent. Bravo.