La digestion douloureuse des maux d'une famille (mieux vaut regarder Happiness pour clarifier la situation) dans un contexte intellectuellement pré-apocalyptique. Les rapports filiaux et amoureux défectueux sont comparés aux rapports des Américains middle-class avec leur patrie, la guerre étant toujours en arrière-plan (même au figuré). L'auteur semble délivrer entre les lignes et avec une grande légèreté son diagnostic politique et social désespéré de la planète (Chine, Israël...). Le film reste moins corrosif, plus conciliant que Happiness (le prequel) et Palindromes (son avant-dernier en date) et, bien qu'il soit plutôt drôle, un peu ennuyeux à force de complexité et de suggestion.
vu seulement en VO il y a quelques passages incompris mais sur l'ensemble un film hilarant et un casting génial !!! A noter le retour magistral de Paul Reubens qui nous avait habitués a Pee Wee et de petites apparitions, malgré son rôle un peu petit a mon gout il a réussi a m'arracher quelques larmes (bravo parce que c'est pas facile !) mais m'a aussi bien fait rire. En gros ce film est un pur bonheur ! A voir
Dans l'esprit des frères Coen mais bien meilleur que leur dernier film... ce film montre ou évoque tout ce qui semble au coeur de notre société moderne : névrose, familles décomposées, pédophilie, terrorisme, Chine... Acteurs superbes, mise en scène sophistiquée. On réfléchit et on s'amuse beaucoup. A voir !!!
Trop de névrose tue la névrose.... J ' ai juste perdu deux heures face à ce film qui fait passer "le jour du seigneur" pour une comédie musicale.... Faudra m' expliquer un certain engouement critique....
J'aimerais donner plus d'étoiles à ce film pour son originalité mais l'ennui qui m'a accompagné pendant 1h30 m'en empêche. Quelques traits d'humour mais l'ensemble est répétitif, bancal (peut-être parce que je n'avais pas vu Happiness ?) et les personnages sont souvent sans intérêt. Quant à la fin, elle m'a laissé encore plus perplexe sur l'éventuel message du film.
Un film space comme l'était Happiness que j'ai beaucoup aimé à l'époque, plus que celui-ci qui me laisse perplexe. Perplexe parce que oui c'est bien, c'est drôle, c'est décalé mais que vais je en garder, je ne sais pas. What's the point? serait ma question à la fin du film...
Liebskind ne joue plus d'anglaise classique. Il va transformer. Et tu te retrouveras devant la variante Tartakover du Gambit Dame. Sa défense favorite.
C'est assez marrant dans l'ensemble... Dans le genre "névroses, sourires et médicaments" on peut dire que c'est une belle réussite, et amusante qui plus est. Le cinéaste fait des choix de construction du film assez intéressants qui laissent entrevoir la pourriture sous le brillant d'un monde trop beau et trop sucré pour être réel. Les choix de la musique d'accompagnement sont idéaux, et magnifiques. Bémol : la fin, qui est un peu (très...) abrupte...
Bel ovni que ce film dont je ne savais pas qu'il était une suite à un film aussi dur sur les sujets abordés ( Happiness ). Malgré ceux-ci, des scènes drôles et décalés, des dialogues un peu alambiqués et/ou longs dans certaines scènes. D'ailleurs, l'une des difficultés consiste à faire le lien entre celle-ci et à obtenir une compréhension d'ensemble du film. Chacun des personnages semble atteint d'un problème psy et doit faire avec, et on se demande qui est le plus "normal"...
Parcouru par quelques moments géniaux, ce film en décalage, très cohérent avec le reste de la filmo de Solondz, n'apporte vraiment qu'une seule chose: il marque dans le temps le fait que, de nos jours, en 2010, la déviance sexuelle est devenue tellement banale que le"normal" devient sexy. Très pertinent. Bravo.
J'ai souvent un sentiment d'incrédulité quand je tombe sur une note generale téléspectateurs tout juste positive à 2,0 ou 2,5 alors que de mon côté, je l'avais mentalement rangé dans ces petites pépites qui ne font aucun doute et qui ne souffrent pas la moindre contestation car planants - à mon sens (je précise au cas où) - bien au delà des contingences de catégorisation ou d'évaluation. lol. Donc, pour rendre un peu justice à ce énieme chef d'œuvre de finesse extrême baignant dans l'abyssale cruauté des sentiments. Délicatesse et monstruosité qui s'embrasse grâce au génie de Mr Solondz capable de cristalliser le chaos puis de le restituer sous forme d'humour intelligible et surtout "regardable" la vie sur le vif dans son honnêteté éclatante, aux yeux des spectateurs.
Mouais... Les dialogues sont à la fois le point fort et le point faible du film, mais en ce qui me concerne c'est plutôt ce dernier qui l'emporte.
Ok, ça fait parfois mouche mais au final ce portrait de famille juive est superficiel, tant il est évident que le réalisateur ne cherche qu'à se moquer de la société américaine et de sa paranoia aigue. C'est parfois drôle mais pas aussi subtil qu'il ne veuille paraître et les personnages sont réduits à des marionettes.
Dans le même registre, 'A Serious Man' des frères Coen était plus nuancé, profond et surtout plus humble.