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I'm A Rocket Man
279 abonnés
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5,0
Publiée le 3 juin 2023
Superbe film sur le baseball !! Les années 60 sont super bien retranscrites et on vit la passion du petit Martin comme si on y était... et quel plaisir de retrouver le beau Pier Luc enfant ! j'aime beaucoup cet acteur & là j'ai fondu pour sa petite bouille de bambin ! En plus la présence de Roy Dupuis rajoute un sacré cachet au casting et j'ai vraiment passé une super soirée baseball avec eux tous !
"Un été sans point ni coup sûr"… Comme ce titre lui va bien ! Car ce film est un petit divertissement certes gentillet, mais au cours duquel on a l’impression de tourner quand même un peu en rond. On ne comprend même pas bien où Francis Leclerc veut nous emmener. Pour cela, il faudra attendre les toutes dernières images commentées en voix off pour connaître le fin mot de l’histoire, qui est en fait une morale. Le problème est qu’il n’est pas dit que ce film amène à coup sûr le spectateur au terme du film. Pourtant je dois admettre que la morale est jolie et pleine de bon sens, comme quelqu’un qui a une belle expérience de la vie et qui en connait les vraies valeurs. L’intention est louable mais ne constitue en aucun cas un point majeur pour en faire une œuvre inoubliable. Je vous l’ai dit, on tourne un peu trop en rond et on ne voit pas bien où le film nous emmène. Il y a pourtant des moments émouvants, voire forts. J’en ai retenu deux, par ailleurs aménagés sans aucun dialogue, et seulement accompagnés d’un timbre de musique qui se prolonge, tandis que la caméra s’attarde sur les visages médusés, comme si le temps s’était soudainement arrêté. spoiler: Il s’agit du moment où Martin découvre son père sur un gradin, et de celui où Charles voit sa femme en situation indélicate. La réalisation est sobre, et la photographie intéressante. Dommage que la narration soit si hachée par des pseudos films amateurs, tous accompagnés de titres connus de la fin des années 60. Ces séquences, venues crédibiliser le récit, font penser un peu aux changements de tableaux lors des pièces de théâtre. L’interprétation des acteurs est quant à elle irréprochable, bien que plus ou moins clichées. Entre un gosse (Martin, joué par Pier-Luc Funk) qui ne rêve que de jouer au base-ball, un père (Charles, interprété par Patrice Robitaille) un chouia misogyne qui veut tout décider mais qui se laisse entraîner simplement parce qu’il a un cœur, une mère (Mireille, animée par Jacinthe Laguë) douce au possible et qui comprend tout avant tout le monde, un coach intransigeant (Gilbert Turcotte, joué par Roy Dupuis), et les affreux petits vilains à qui on n’a pas trop envie de se frotter du genre de Fern (Guy-Daniel Tremblay) et de son protégé Mouf (Richard Holowach), toute la panoplie de notre bonne vieille société est là. Et je ne parle même pas d’un ancien joueur dégoûté par le système… Pour autant, aucun ne tombe dans la caricature et sert bien le propos pour la morale de fin. Francis Leclerc a su diriger ses artistes, c’est bien mais il a trop poussé le propos vers le quelconque, trop vers la véracité de basse ou moyenne classe sociale. Du coup, le rythme s’en ressent, et il faut admettre que c’est d’une lenteur absolue. Un peu plus de peps et de folie auraient été les bienvenus, il y avait la place ! Pour résumer, "Un été sans point ni coup sûr" n’est pas un mauvais film en soi, mais s’oubliera aussi vite qu’il aura été vu.