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LB_66
6 abonnés
161 critiques
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2,5
Publiée le 3 octobre 2010
Ce film est curieux, il traite en fait de deux thèmes, la difficulté d'intégration et l'excision. Le sujet est en or, très sensible... le réalisateur n'a pas su être à la hauteur malgré quelques scènes fortes.
"Fleur du desert" est tiré de l'autobiographie de Waris dirie, une femme qui se bat contre l'excision, un fléau qui touche de nombreuses petites filles dans le monde. Le film aurait put tomber dans l'hypersentimental avec un tel sujet, mais il se concentre surtout sur la vie de l'actuelle top model en se servant bien sur des épreuves qu'elle a vécu pour dénoncer la dominance de l'homme sur la femme dans certaines cultures où les femmes sont des objets qu'on échange. Anecdote: Je vais au cinéma le voir tranquille en avant première, bon j'attend, le film commence, je suis seul dans la salle, je me dit j'espère que c'est pas un mauvais film. 2 heures plus tard le film est terminé, je suis heureux de l'avoir vu et ne comprend pas les goût de chiottes des gens qui s'étaient rassemblés en masse dans la salle où passait "la rafle".
On ne parlera jamais assez de la tragédie de l'excision et le cinéma a toujours trop peu traité ce fléau. On devrait donc se réjouir de cette production franco-allemande batie autour de l'autobiographie de l'ex-mannequin vedette somalienne Waris Dirie. Las, si le message est bien là, il est délivré de façon très (trop) académique (images léchées, musique de circonstance, interprétation sage, montage pépère), ce qui enlève au film une bonne partie de la passion et de l'émotion qu'il devrait susciter chez spectateur. Illustration de ce demi-ratage: le superbe top-model Lyia Kébédé dont la performance d'actrice vedette s'arrête à sa ressemblance physique et professionnelle avec Waris Dirie. Hormis cela, elle ne parvient pas à faire transpirer suffisamment d'émotion et de détresse à travers sa plastique de papier glacé. On ressort scandalisé de la projection, mais malheureusement pas suffisamment retourné.
Bon, il y avait un message à faire passer, c'est fait! L'excision est un fléau, il est juste de la dénoncer. Mais au final, il manque quelque chose, et on s'ennuie souvent devant ce film. Et je n'ai pas l'impression que la réalisation en flash-backs était la plus appropriée.
Rares sont les films capables de faire trembler, capables de bouleverser et capables de vous nouez le ventre, la gorge et le coeur. Fleur du désert est pourtant un de ceux ci... A travers le quotidien, la vie de Walis, l'enfer de l'excision, les traditions ancestrales d'un pays, d'une culture sont traitées de la Somalie, à l'Angleterre en passant par les Etats Unis. L'on s'attache à cette petite fille à cette femme, l'on souffre pour elle, l'on en veut aux personnes l'a faisant souffrir, mais surtout, on réalise que tout ceci n'est pas fictif, 6000 fillettes subissent des mutilations liées à l'excision par jour. Chaque jour, 6000 fillettes perdent leur droit à être de vraies femmes dans leur futur.. Fleur du désert n'est donc pas à mes yeux un simple film, c'est un appel au changement, un appel au secours !!
Un film nécessaire et poignant... Dénonciation forte de l'excision. Le melting-pot londonien charme autant que les images colorées de l'Afrique de l'est, vue dans sa beauté et son horreur... On en ressort ému, bouleversé, enrichi et avec de quoi réfléchir.... Un long combat devant....
Je suis vraiment en colère contre ce film. J'étais entrain de le regarder, je le trouvais pas mal, notamment la scène au sujet de l'excision entre les personnages de Waris et Marylin, qui est très émouvante. Je trouvais ça bien de vouloir en parler. Mais je suis très en colère contre la scène avec la petite fille. Je trouve qu'elle n'aurait pas du être autorisée ! Il y avait d'autres moyens de montrer l'horreur de l'excision que de violenter une petite actrice. Je me demande quel impact cette scène aura sur elle...
On est forcément bouleversé par le parcours de Waris Dirie, servi par une interprétation toute en justesse de Liya Kebede. Les seconds rôles sont attachants et apportent une touche d'humour fort appréciée. Le seul problème de "Fleur du déser" réside dans une certaine propention à la grandiloquence (ô musique omniprésente), notament dans les scènes africaines. Pas de quoi regretter son ticket cela dit.
Film touchant de part le sujet qu'il aborde: une histoire basée sur une histoire vraie, plutôt bien réalisée et excellemment interprétée par une sublime actrice. Un film plutôt touchant, instructif et agréable à regarder.
"Desert Flower" a pour ambition de nous tenir au courant de cette horrible pratique qui se déroule quoditiennement en Afrique : l'excision.
Un chiffre parmi tant d'autres : 99% des filles de 15-45 ans en Somalie ont subi ce traitement ! On retrouve également ce phénomène en Europe et aux Etats-Unis, en proportions beaucoup moins grandes cependant, vous l'imaginez bien.
Pour atteindre son but, la réalisatrice opte pour une adaptation d'un roman autobiographique de Waris Dirie, top-modèle somalienne qui a été excisée à trois ans avant de prendre la fuite à 13 ans en direction de l'Europe. Résultat : Desert Flower est un film grand public, accessible, qui n'évite pas certaines maladresses. Par exemple, certaines scènes solennelles auraient pu être excisées du montage. Autre défaut : une musique beaucoup trop envahissante, souvent intempestive.
Ces imperfections ne doivent pas vous décourager de découvrir cette oeuvre, dont la dignité provoque inévitablement l'émotion, malgré ses défauts !