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WardStradlater
53 abonnés
469 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2014
Très difficile à noter ce genre de film. D'un côté, nous avons affaire là à de la pure SF: une extrapolation très logique du monde contemporain. Mélangeant avec brio les thèmes sensibles comme a prise de contrôle par le secteur privé des ressources; l'utilisation de drones; une téléréalité de plus en plus macabre et cynique; le cas des travailleurs étrangers surexploités; la perte de connexion avec la Nature; et les loisirs de plus en plus virtuels. Mais en plus, une critique de ces sociétés, avec le fameux mur sur la frontière USA/Mexique, symbole d'asservissement de tout un peuple par un empire. Le scénario est bien mené, mais reste assez explicite et très rapidement on arrive à deviner la suite des événements. C'est sans doute le seul point négatif du films, étant donné qu'il ne faut pas prendre en considération le manque de moyen flagrant, côté réalisation.
Film de science-fiction mexicain, son scénario plutôt bien construit s'inspire largement de la situation économique du pays et aborde des thématiques bien contemporaines comme l'exploitation de la main-d’œuvre immigrée aux USA, l'accès à l'eau potable ou le rôle de plus en plus intrusif des réseaux sociaux. On sent surtout la faiblesse du budget par des effets spéciaux d'une qualité très médiocre - mais qui ne nuisent pas trop au film -, mais c'est surtout une fin bien peu inspirée qu'on peut lui reprocher compte tenu de la richesse potentielle de l'histoire.
L idée futuriste est novatrice. Mais au fur à mesure de l avancée dans le film la réalisation devient poussive sans trop travailler l idée de départ .....
interessant film d anticipation proche des films de dénonciation politique comme soleil vert mais vu du côté mexicain. évidemment les quelquez effets numériques sont moche s mais il y a plein de bonnes idées qui fonctionnent assaz bien.
Dans un futur proche où les Etats-Unis contrôlent les réserves d'eau mexicaines, une main d'oeuvre locale est utilisée pour des chantiers de constructions... Réalisé par Alex Rivera, ce film d'anticipation mexicain n'arrive malheureusement rarement à être passionnant, malgré un sujet de départ bien intriguant. Il faut dire que la mise en scène n'apporte vraiment de neuf dans le genre, ce qui est dommage car le casting - composé notamment de la charmante Leonor Varela ( vu dans Blade 2 ) qui possède un personnage qui vend ses souvenirs sur le Net - se donne bien de la peine. Vraiment dommage, car il y avait matière à réaliser une oeuvre bien plus intéressante.
Memo, jeune Mexicain en quête d'ailleurs reste perpétuellement à l'écoute du monde grâce à une antenne artisanale posée sur le toit de la maison de ses parents. Jusqu'à ce que l'interception d'une communication génère un triste quiproquo qui fera basculer sa vie. Le réalisateur Alex Rivera reprend intelligemment tous les problèmes Mexique/Etats-Unis et les déporte dans un film d'anticipation d'une intelligence qui se fait rare. Dans un contexte de guerre pour l'eau où le cloisonnement a atteint une espèce d'apogée (murs aux frontières, contrôle économique de l'eau dans des complexes militarisés), son analyse fait froid dans le dos tant elle est plausible. Et si le monde dans lequel évolue les personnages fascine, le traitement du récit et la narration desservent pourtant le film. L'histoire de ces trois personnages qui se retrouvent liés n'a pas le panache et l'intérêt de toutes les trouvailles qui jalonnent le film (caméras de surveillance doublées d'armes automatiques, les nodules permettant à l'Amérique d'avoir "la main d'oeuvre sans les travailleurs", vente des souvenirs humains...). Attention aussi au doublage Français à la limite de l'insupportable. C'est donc avec un objet très inégal que l'on se retrouve. D'un côté, on a envie d'encenser cette vision du monde dénonciatrice et de l'autre, on n'est déçu par le traitement d'une histoire qu'on aurait aimé plus étoffée, plus profonde car au final si Sleep Dealer nous agite le bulbe rachidien, il ne nous fait pas ressentir grand-chose.
Si Sleep Dealer est loin d'être un chef d'œuvre, avec trop peu de moyens, des longueurs et des insuffisances, il n'en est pas moins attachant. Le jeune Memo a des choses à raconter, et la façon dont il gère l'injustice de sa situation est poignante. Il trouve sur sa route la belle Luz, qui va le prendre sous son aile - non sans raison - pour le faire entrer dans le monde connecté. Ce qui est plaisant dans le film, c'est la fébrilité qu'il dégage. Il aborde ainsi des thèmes lourds, extrêmement lourds même, comme l'emprise américaine sur le Mexique, le contrôle des ressources par les puissants, la réalité virtuelle, etc... sous l'unique point de vue du "faible", ou presque, avec beaucoup de naïveté et d'innocence. Il tire ainsi le film vers l'humanité des personnages, contrastant avec le rudesse technologique des puissants. Il n'y a pas grand chose de révolutionnaire là-dedans, mais pour un premier film mexicain, de bien belles idées, qui compensent plutôt pas mal la faiblesse relative des acteurs (et de leurs doubleurs puisque je l'ai vu malheureusement en VF !!), des SFX ou du montage. Pour moi, un bon petit film, parfait pour vos voyages en train.
Film SF d'anticipation mexicain, qui sur le papier réside un fort potentiel, première quart d'heure original, ensuite Sleep Dealer perdra jusqu'au bout l'originalité pour laisser place à la captivation, dès que l'actrice chilienne Leonor Varela qui à un jeu similaire à celui de Virginie Ledoyen et même un air de ressemblance, vous avez pu la voir dans l'excellent Blade 2. Là elle va aider le jeune Mémo pour avoir sur le corps de quoi se connecter physiquement, petit à petit malheureusement, l'histoire de base s'évapore et on tombe sur un dernier quart d'heure final ultra conventionnel, en effet le réalisateur sur la forme délaisse complètement l'histoire. Résultat des rêves : beau duo qui avait la force de porter ce film et le cauchemar est bien le réalisateur qui semble être trop gourmand ou bien encore en manque de maturité. Se rattrapera t'-il ? affaire à suivre... Vraiment dommage.
"Sleep Dealer" part d'un concept bancal et il en va de même de l'intrigue qui en découle. Ce long métrage mexicain est finalement une mauvaise série B dont le manque de moyens (les effets spéciaux sont affreux) n'excuse pas ses nombreuses faiblesses. Faiblesses au niveau du scénario mais aussi de la mise en scène et des acteurs. Faute de véritables qualités auxquels se raccrocher, on finit par s'ennuyer.
Visuellement assez bas de gamme, "Sleep Dealer" ne marque pas beaucoup de points supplémentaires du côté du scénario. Bien trop linéaire, celui-ci ne présente rien de bien palpitant. L'univers dystopique proposé reste superficiel, car sorti du système des connexions le film brasse de l'air.
Très très bonne surprise que ce premier film d'anticipation. On devine le peu de moyen que le cinéaste devait avoir et on ne peut que saluer le travail avec plein de trouvaille, de talent, d'ambition et de volonté. Scénario futuriste mais tellement contemporain. L'eau est une denrée rare et l'immigration mexicaine une plaie pour les Etats-unis (Entendu que c'est le monde occidentale contre les pays pauvres). L'informatique et ses progrès autorise donc les pauvres à travailler pour les riches en restant dans leur pays d'origine en se transformant volontairement en sorte d'humanoïde. Histoire originale mise en scène avec maitrise et débroullardise. L'émotion n'est pas oubliée et les acteurs justes et notamment Leonor Varela vraiment splendides. On peut juste relever les facilités scénaristiques dans la relation amoureuse. Ce qui est pas grand chose comparée à la réussite de l'ensmble. A VOIR.
Faite de quelques bouts de ficelles, cette première oeuvre de Alex Rivera bénéficie d’un capital sympathie certain. Une bonne amorce d'intrigue tient bien la route pendant la moitié du film. Hélas, peu à peu, les ressorts dramatiques s'essoufflent puis se désagrègent, faute d'un scénario suffisamment travaillé.
Film d’anticipation, futuriste et donc, de science fiction auquel on n’adhère jamais faute d’un script des plus ennuyant et qui ne parvient jamais à retenir notre attention. Certes les images sont belles, les incrustations réussies et la plupart des SFX sont de bonne qualité, mais à part cela, ni le discours dénonciateur ni le film en lui même ne parviendront à satisfaire.
Ce premier long métrage du mexicain Alex Rivera représente une double déception. Tout d'abord, parce qu'on est toujours déçu lorsqu'on passe 1 h 30 dans une salle de cinéma et qu'on s'ennuie la plupart du temps. Double déception car le sujet aurait dû déboucher sur un film fort et passionnant : notre monde dans quelques années; l'eau est devenue un sujet majeur; la technologie a permis de résoudre le problème de l'immigration, en favorisant bien sûr les pays riches : les tâches manuelles et répétitives continuent d'être réalisées par des travailleurs ayant pour origine des pays du tiers monde, les profits continent d'être engrangés par les pays riches, MAIS ... le travail, télécommandé, se fait à distance. D'ailleurs, un mur empêche les pauvres (en l'occurence les mexicains) d'aller "envahir" les "riches" (les américains). Malheureusement, le réalisateur gâche à peu près tout avec un film sans beaucoup de rythme et qui tourne beaucoup en rond. Par contre, on apprécie la prestation de Lèonor Varela, une excellente et magnifique comédienne, d'origine chilienne mais ayant grandi au Costa-Rica et en France.