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globi C.
9 abonnés
451 critiques
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2,0
Publiée le 13 août 2016
Il y avait un huis clos original plus un face prometteur entre Robert Duvall et Klaus Maria Brandauer malheureusement la réalisation ne maitrise pas son sujet et la situation devient rapidement improbable. Le réalisateur semble surtout imbu de lui même, il joue la carte théâtrale sans vraiment convaincre et ne soucis pas de donner de la crédibilité à la partie action donc adieu la tension.
Un huis clos original, renforcé par la promiscuité du bateau et la présence menaçante des malfaiteurs. Et puis Robert Duvall, démoniaque à souhait, face à Klaus Maria Brandauer dont la retenue tient à ses responsabilités de capitaine garde-côte du navire. Un trio de malfrats le prend en otage après une fuite ratée lors d’une attaque de banque. Des situations absurdes aux corps à corp violents, Jerzy Skolimowski filme la complexité des rapports déviants avec un naturalisme quasi manichéen. Et ça fonctionne très bien puisque la nature des confrontations ( pourtant cruelles, voire mortelles ) s’oppose elle-même à ce qui pourrait être le vrai sujet du film : la quête du père. Là encore le cinéaste n’en fait pas trop mais la force de son regard, la tension de sa mise en scène, la pertinence du jeu des acteurs assurent le liant entre les différents thèmes abordés. Du bel art… AVIS BONUS Quelques mots du réalisateur qui en disent beaucoup … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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12 478 critiques
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2,5
Publiée le 9 mai 2022
Une oeuvre quasi invisible de Jerzy Skolimowski qui aborde de façon originale les relations entre un père et son fils à bord d'un bateau-phare! Klaus Maria Brandauer (le capitaine jadis lâche qui ne veut pas mettre en danger son èquipage) & Robert Duvall (le gangster èlègant et dèsenchantè) jouent l'un face à l'autre et rivalisent avec brio entre-eux dans ce tournage ô combien difficile en mer. "The Lightship" (1985) est sans cesse dans l'attente d'agir, comme le souligne le personnage complexe de Brandauer! Une sorte de huis-clos non conforme à Hollywood par un cinèaste du mouvement et de la vitesse dont l'action est constamment ancrè au même endroit! Un comble! Mais un savoir faire pour mêler l'ordre et le chaos! Et poser un regard inhabituel sur la spiritualitè des rapports entre deux hommes! Dommage que les autres personnages à bord soient aussi stèrèotypès, voire insipides! A commencer par le fils du capitaine! Belle musique d'un Hans Zimmer à ses dèbuts...
Robert Duvall est magnifique dans ce suspens maritime de Skolimowski, filmé et dirigé de main de maître. Ses face-à-face avec Brandauer, acteur plus théâtral, sont magistraux. On regrettera, nonobstant, l'emploi d'une musique électronique envahissante, sorte de "new wave FM" très en phase avec les années 80, mais qui se révèle être en complet décalage avec les images de ce huis-clos, auxquelles une partition de Bernard Herrmann aurait davantage convenu.
Il y a quelque chose de trop écrit, de trop lisible dans l’interaction entre des personnages qui valent moins pour leur personne que pour leur étiquetage au sein d’un récit qui les utilise comme on recourt à des rongeurs lors d’expériences réalisées en laboratoire. Pourtant, la mise en scène s’avère remarquable.
Aussi The Lightship est-il tiraillé entre ces deux pôles qui le condamnent à ne jamais incarner l’instabilité immobile recherchée : la complexité des rapports entre les hommes à bord du navire, le dysfonctionnement des catégories traditionnelles opposant antagonistes et protagonistes, la redistribution de la méchanceté et de l’étrangeté parmi l’ensemble du personnel dramatique, tout cela eût été parfait si le long métrage ne l’écrasait pas sous une voix off lourde et inutile qui verbalise ce qu’il aurait mieux fallu gardé dans l’ineffable. De plus, l’interprétation enjouée et décadente de Robert Duvall agace rapidement, la faute à une absence de nuances et à une perversité qui n’est jamais construit par la réalisation ou échelonnée tout au long du récit.
Nous retiendrons The Lightship telle une curiosité intrigante mais à moitié réussie qui représente fort bien la relation ambigüe entre un père et son fils, traduction de l’élan de liberté qui régit un adolescent confronté ici, par un apprentissage cruel, au prix de la liberté et à l’engagement que sa défense exige des hommes.
Pour sa première réalisation américaine, Jerzy Skolimowski livre un film d’un genre indéterminé. Le bateau phare ne dénote donc pas dans la filmographie du cinéaste polonais. Plus que de genre indéterminé il semble plus approprié d’évoquer un « genre » hybride. En effet, Le bateau phare relève tant du thriller que du drame familial. Outre la belle originalité de faire camper l’histoire racontée sur le bateau titre, Skolimowski y aborde pour la première fois et de façon singulière la thématique des relations père-fils. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un magnifique huis clos sur un bateau phare entre Klauss Maria solide et silencieux et Robert Duvall cabotin et criminel Une belle mise en scène et une photo superbe
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 23 avril 2021
Le Bateau phare est un film ennuyeux et agaçant sur un navire des garde-côtes américains qui est dépassé par des criminels et le manque d'action de son capitaine qui ne veut pas mettre en danger son équipage. Il y a également un conflit entre le capitaine et son fils qui pense qu'il est un lâche. Il y a de nombreuses situations où l'équipage pourrait facilement vaincre les criminels que le film ridiculise. Le duel entre le capitaine traumatisé et le patron nihiliste des gangsters est également terrible. Car les motivations des criminels ne sont pas claires. Ma note est de deux étoiles et c'est même trop bien noté...
Un huis clos noir à la mise en scène oppressante dans lequel un navire refuge devient un lieu de perdition et de haine. Robert Duvall, acteur de génie, excelle en criminel sadique et vaniteux ! Une rareté à ne pas manquer !